L'héritière américaine Paris Hilton s'est érigée mercredi en défenseur de l'économie et a déclaré qu'en faisant des achats importants, elle la soutenait en ces temps de crise.
A Sydney, où est organisée une réception très sélect pour le réveillon du Nouvel An, l'héritière de la chaîne d'hôtels Hilton, âgée de 27 ans, s'est attiré des critiques cette semaine pour avoir dépensé 5.560 dollars australiens (3.844 dollars US) dans un accès de folie acheteuse de 40 minutes. Les organisations caritatives locales l'ont accusée d'excès indécent.
"Je suis en Australie. Je pense qu'il est important d'aider, vous savez, l'économie, ici comme partout dans le monde", s'est-elle défendue mercredi devant la presse. "Et qu'y a-t-il de mal à faire un peu de shopping ? C'est le Nouvel An et j'ai besoin d'une robe pour le réveillon", a-t-elle ajouté.
Au nom du Premier ministre travailliste, Julia Gillard, interrogée sur la folie acheteuse de Paris Hilton lors d'une conférence de presse mardi, a félicité la jeune femme de sa reconnaissance de l'Australie comme destination de mode et de shopping.
"J'ai entendu qu'un responsable politique a dit cela", a déclaré Paris Hilton. "J'ai pensé que c'était très gentil et c'est vrai". Paris Hilton recevra 100.000 dollars australiens pour sa participation à la réception de Sydney.
Arrière-petite-fille du fondateur de la chaîne d'hôtels Hilton, Paris Hilton a acquis une gloire instantanée en 2003 lorsque ses ébats sexuels avec son ancien petit ami se sont retrouvés sur internet, à son insu. Depuis, elle s'est essayé à la chanson, au cinéma ainsi qu'à la télévision-réalité, et possède des lignes de vêtements, de bijoux et de chaussures à son nom. Mais elle a surtout défrayé la chronique en passant 23 jours en prison en 2007, pour violation d'une mise à l'épreuve.
http://www.scooppeople.fr/article-3754.html
mercredi 31 décembre 2008
Paris Hilton dépense pour "sauver l'économie"
Economie:Ultime hausse à Wall Street après une année noire
par Chuck Mikolajczak
NEW YORK (Reuters) - Wall Street a clôturé mercredi sur une ultime hausse de 1,25% qui n'occultera pas le plongeon vertigineux, et inédit depuis 1931, de 33,84% enregistré par le Dow Jones, au cours d'une année 2008 qui laissera un goût amer aux investisseurs.
Mercredi, le principal indice new-yorkais a pris 108 points à 8.776,39. Le S&P 500, plus large, a achevé la séance sur un gain de 1,42%, 12,61 points à 903,25 Selon des données Reuters, sa glissade annuelle monte à 38,5%, une proportion qu'il n'avait pas atteint depuis 1937.
Le Nasdaq, à forte pondération technologique, a gagné 1,70%, 26,33 points à 1.577,03, tout en abandonnant 40,5% depuis le 1er janvier, un record absolu depuis la création de l'indice.
Parmi les groupes cotées sur le Dow Jones, seuls Wal-Mart et McDonald's ont vu la valeur de leur titre progresser en 2008.
Les investisseurs parient en effet que Wal-Mart, qui distribue des produits de grande consommation à des prix bon marché, et McDonald's et ses prix attractifs seront privilégiés par les consommateurs.
Les marchés ont désormais les yeux rivés sur 2009, espérant que les efforts déployés par les autorités américaines parviennent à apaiser la tempête qui sévit toujours sur les marchés financiers.
Mardi, la Réserve fédérale américaine a confirmé qu'elle allait commencer à racheter dès le début du mois de janvier des produits issus de la titrisation de crédits immobiliers (mortgage backed securities, MBS), se fixant comme objectif d'en acquérir pour 500 milliards de dollars d'ici la fin juin.
La veille, les membres du Congrès avaient décidé de soutenir le spécialiste du crédit automobile GMAC en y injectant cinq milliards de dollars et en annonçant qu'ils prêteraient jusqu'à un milliard de dollars à General Motors, son ancienne maison mère.
"Hier (mardi), nous avons vu beaucoup de choses encourageantes", note Peter Jankovskis, directeur de recherche de OakBrook Investment.
"C'était une jolie manière de terminer l'année alors que les indicateurs étaient plutôt moroses."
En 2008, plusieurs fleurons du secteur financier américains ont été ébranlés quand ils n'ont pas purement et simplement été emportés par la crise.
Les faillites de Lehman Brothers, Washington Mutual ont relégué ces deux institutions au rang des souvenirs, tandis que Bear Stearns et Merrill Lynch ont été rachetés et qu'AIG a été sauvé in extremis grâce à l'intervention de l'administration Bush.
L'intronisation, le 20 janvier, de Barak Obama et la mise en place de sa nouvelle administration suscitent une vague d'espoir sur les marchés qui veulent croire que la nouvelle présidence sera en mesure de relancer une économie américaine grippée.
L'horizon à court terme est cependant loin d'être dégagé et la lecture des derniers indicateurs incite de nombreux analystes à anticiper un début 2009 orageux sur tous les fronts de l'économie, en particulier sur celui de l'emploi.
La vague de licenciements devrait continuer à déferler et aucun pan de l'industrie ne semble à l'abri.
L'année écoulée restera également marquée par la fraude gigantesque dont est accusé Bernard Madoff, évaluée à 50 milliards de dollars, et qui a fait de nombreuses victimes, non seulement parmi les grosses fortunes qui avaient fait confiance à l'ancien patron du Nasdaq, mais également parmi une série de fondations, l'universités et d'institutions financières.
Version française Nicolas Delame
http://www.challenges.fr/actualites/finance_et_marches/20081231.REU4418/le_dow_jones_a_perdu_338_en_2008.html?xtor=RSS-25