samedi 31 mai 2008

Camair, la compagnie aérienne camerounaise ferme ses portes


La compagnie aérienne camerounaise (Camair) ferme définitivement ses portes ce jeudi à Douala, laissant plus de 400 employés au chômage, selon les médias officiels.

Les 400 employés licenciés doivent attendre le début des activités de la nouvelle compagnie, La cameroon Airlines Corporation, créée le 11 septembre 2006 par un décret du président de la République.

Ce décret demandait à la nouvelle compagnie de recruter en priorité les employés de l`ex Camair, mais n`indiquait pas que tous les ex employés de l`ancienne compagnie devraient être recrutés.

Selon les analyses, la Camair est tombée en faillite pour l`accumulation de sa dette vis-à-vis de ses partenaires qui s`élève à près de 80 milliards Fcfa (environs 160 millions de dollars), la suspension de la subvention de l`Etat (3 milliards de FCFA par mois) et l`absence de flotte propre à la compagnie.

Tous les avions de la compagnie étaient loués, ce qui s`est avéré trop lourde financièrement.

xinhuanet.com

Cameroun - Guinée Equatoriale : 66 Camerounais expulsés d`Ebebeyin


Ils ont effectué 80 km à pied pour atteindre Kribi.
Mardi dernier, 66 Camerounais résidant en Guinée équatoriale ont été débarqués en mer au large de Campo. Mercredi, ils ont entamé la longue marche vers la capitale de l`océan, Kribi, située à 80 km, où ils ont été accueillis par les autorités administratives.
L`histoire remonte il y a deux semaines, lorsque le préfet d`Ebébeyin, dans le département de Kiemtem, a convoqué tous les Camerounais pour un recensement. "Le préfet de Kiemtem nous avait convoqués pour organiser la communauté camerounaise et avoir un interlocuteur en cas de communication importante", a reconnu l`un des rapatriés. Seulement, quelques jours plus tard, le 24 mai précisément, ils sont sommés de tout laisser et de prendre la direction du commissariat. "Nous avons passé trois jours dans une cellule .
unique, les uns couchés sur les autres. Quatre de nos sœurs seront d`ailleurs enlevées dans la nuit par les policiers pour une destination inconnue", témoigne Kepdeup Nanda Eric, un technicien en bâtiment rapatrié. Selon le commissariat spécial de Campo, ce rapatriement est une volonté de l`État équato-guinéen de faire partir de son territoire tous ceux qui ne sont pas en règle. Seulement, la complicité entre l`armée et la police fait que les rafles soient organisées au moment où l`on paie les salaires, pour arnaquer et déposséder les étrangers de leurs avoirs. Arrivés à Kribi dans la nuit de mercredi, les autorités locales, après une réunion de crise présidée par le préfet de l`Océan, les ont fait partir hier jeudi pour les grandes métropoles Douala et Yaoundé, selon la destination la plus proche de chacun.


Joseph Abena Abena

Lejourquotidien.info

France: Agressions sexuelles - L'homme arrêté à Paris reconnaît une trentaine de faits


Interpellé à la suite d'une tentative de viol dans la nuit de mercredi à jeudi, cet informaticien âgé d'une trentaine d'années a été mis en examen samedi.
Selon RTL, qui a révélé l'information samedi matin, il a été arrêté alors qu'il tentait d'agresser sexuellement une jeune Suédoise qui rentrait chez elle.
Un informaticien, interpellé à la suite d'une tentative de viol à Paris dans la nuit de mercredi à jeudi, a été mis en examen samedi et pourrait être inquiété pour de nombreuses agressions sexuelles dans toute la France. Résidant à Rennes et âgé d'une trentaine d'années, il a été mis en examen pour une tentative de viol dans un hall d'immeuble parisien et deux agressions sexuelles qu'il aurait commises à Paris. Il devait être présenté dans la soirée à un juge des libertés et de la détention qui devait décider de son placement en détention provisoire, requis par le parquet.
Lors de sa garde à vue, il a "reconnu une trentaine de faits dans toute la France" depuis 1999, selon une source judiciaire. Il a également expliqué aux policiers qu'il était conduit par des "pulsions". Après vérification, les policiers ont retrouvé l'existence d'une trentaine de plaintes pour agressions sexuelles dans tout le pays qui pourraient être liées aux agissements de l'informaticien. Les dossiers devaient être centralisés dans les mains du juge d'instruction parisien chargé de l'enquête.
Selon RTL, qui a révélé l'information samedi matin, l'homme a été arrêté alors qu'il tentait d'agresser sexuellement une jeune Suédoise qui rentrait chez elle. Plusieurs personnes, attirées par des cris, ont découvert le suspect qui essayait apparemment d'agresser la jeune fille et ont réussi à le maîtriser en attendant la police. Toujours selon la radio, ce père de famille n'avait jamais fait parler de lui jusqu'à présent et il était inconnu des services de police.

Un traité international interdit les bombes à fragmentation


Un projet de traité international sur l'interdiction des bombes à fragmentation a été officiellement adopté par une centaine de pays vendredi à Dublin, la capitale irlandaise.

Le traité a été adopté après 12 jours de négociations lors d'une conférence internationale à laquelle étaient présents les représentants de 111 pays, a-t-on appris de Dublin.

Ce traité interdit l'utilisation, la production, le transfert et le stockage des bombes à fragmentation et prévoit la destruction des ces bombes dans les huit prochaines années.

Le traité sera signé à Oslo en décembre et devra par la suite être ratifié par les pays participants.

Les bombes à fragmentation sont des armes qui représentent un grand danger pour les civils, notamment dans les pays fortement bombardés. Jetées depuis l'air ou tirées par l'artillerie terrestre, ces bombes explosent en plein ciel, provoquant la mort de nombreux civils.

Elles posent également une menace durable, car de nombreuses bombelettes (des petites bombes) n'explosent pas immédiatement et agissent par la suite comme des mines anti-personnel, qui continuent de tuer et d'estropier longtemps après la fin des conflits.

Xinhua

Etats-Unis: réunion de la dernière chance pour les ambitions de Clinton


Le parti démocrate américain tenait samedi ce qui était pour Hillary Clinton une réunion de la dernière chance pour asseoir la légitimité de sa candidature présidentielle, alors qu'à trois jours de la fin du processus des primaires elle accuse un important retard.

Quelque 200 partisans de Mme Clinton, répondant notamment à l'appel d'organisations de femmes, faisaient le siège du parti démocrate à Washington pendant qu'une commission d'une trentaine de membres écoutait les arguments pour et contre la prise en compte des résultats de primaires contestées, organisées en janvier en Floride (sud-est) et dans le Michigan (nord) au mépris des règles du parti.

Mme Clinton avait remporté ces deux scrutins, alors qu'aucun candidat n'avait fait campagne dans ces Etats et que le nom de son rival Barack Obama n'apparaissait pas sur les bulletins de vote du Michigan.

Elle demande aujourd'hui la prise en compte de ces résultats, ce qui, à défaut de lui donner le nombre de délégués nécessaires pour combler son retard sur M. Obama, lui permettrait de revendiquer une avance dans le vote populaire.

Actuellement, selon le site internet indépendant RealClearPolitics, M. Obama dispose du soutien de 1.983 délégués du parti démocrate, dans la perspective de la convention nationale officiellement chargée de désigner un candidat en août, soit 201 de plus que Mme Clinton. Si les primaires de Floride et du Michigan ne sont pas prises en compte, il ne lui reste plus qu'à conquérir 43 délégués pour s'assurer de la nomination, de quelques dizaines de plus sinon.

Mais Mme Clinton espère convaincre encore suffisamment de cadres et élus du parti, des "super délégués" libres de leur choix lors de la Convention, de lui accorder la préférence en raison de l'avance qu'elle revendique en termes de voix - mais seulement si les consultations de Michigan et de Floride en sa faveur sont jugés valides, et que les suffrages exprimés contre elle au Michigan ne sont pas crédités à M. Obama.

La réunion du parti démocrate était publique et diffusée à la télévision. Aucune décision n'était attendue avant la soirée.

En ouvrant la réunion, le président du parti Howard Dean a salué l'énorme participation au processus des primaires, qui a drainé plus de 35 millions de démocrates et sympathisants dans les bureaux de vote depuis le 3 janvier.

Il ne reste plus que trois consultations à organiser, dimanche à Porto Rico, et mardi dans les petits Etats du Montana (nord-ouest) et du Dakota du Sud (nord).

Mais M. Dean a aussi dénoncé le "racisme" et le "sexisme" ayant entaché, "surtout du fait de membres des médias", l'affrontement entre deux candidatures historiques: Mme Clinton serait la première femme à briguer la présidence en novembre, M. Obama le premier Noir.

Ces attaques "doivent cesser. Nous devons nous rassembler et unifier notre parti", a dit M. Dean, alors que les sondages prédisent un affrontement très serré en novembre, quel que soit le candidat du parti démocrate face au républicain John McCain.

Tandis que le camp Clinton ne semblait prêt à aucune concession samedi, le camp Obama s'est dit ouvert à un "compromis" qui permettrait à Mme Clinton de remporter certains délégués supplémentaires.

Une solution semblant faire son chemin consisterait à prendre en compte pour moitié seulement le résultat des primaires contestées.

Les proches de Mme Clinton ont quant à eux envoyé des signaux contradictoires sur l'hypothèse de faire appel d'une décision qu'ils jugeraient inacceptable.

Mais le chef de la majorité démocrate au Sénat Harry Reid a affirmé jeudi que les responsables du parti allaient demander aux délégués encore indécis de "prendre une décision rapidement, la semaine prochaine" pour sceller définitivement l'investiture.

Robyn Beck AFP ¦ La sénatrice américaine Hillary Clinton visite un centre médical à Caguas, au Porto Rico, le 31 mai 2008



© 2008 AFP

Honduras : quatre morts dans la sortie de piste d'un avion


Quatre personnes sont mortes vendredi lorsqu'un avion de ligne de la compagnie aérienne centraméricaine TACA est sorti de la piste en atterrissant à l'aéroport de Tegucigalpa, a indiqué la présidence du Honduras.

Quatre personnes sont mortes vendredi lorsqu'un avion de ligne de la compagnie aérienne centraméricaine TACA est sorti de la piste en atterrissant à l'aéroport de Tegucigalpa, a indiqué la présidence du Honduras.

Selon un communiqué de la présidence, 140 personnes se trouvaient à bord, membres de l'équipage compris. L'avion "a atterri aujourd'hui (vendredi) à 10H00 (16H00 GMT) et a ensuite dérapé vers un des côtés de l'aéroport international de Tocontin, avec un bilan de quatre morts et 65 blessés, selon les premiers chiffres", poursuit le communiqué.

Le président de la Banque centraméricaine d'intégration économique (BCIE), le Nicaraguayen Harry Brautigam, le commandant de bord, Cesar D'Anthony, et l'épouse de l'ambassadeur du Brésil au Honduras, Janet Shantal Nelle, figurent parmi les morts.

La quatrième victime circulait dans un véhicule à proximité de l'aéroport.

Un premier bilan faisait état de cinq morts, selon la presse.

L'Airbus A320, qui assurait la liaison Los Angeles-El Salvador-Tegucigalpa, a traversé un talus de 20 mètres de large et a terminé sa course sur une avenue qui jouxte l'aéroport en écrasant plusieurs voitures, a raconté la chaîne de télévision CNN en espagnol.

Quelques passagers ont connu des problèmes respiratoires en raison de la fumée de l'incendie qui s'est déclaré à bord après l'impact.

L'incendie a été rapidement maîtrisé par les pompiers qui s'affairaient toujours en fin de matinée autour de la carcasse de l'appareil afin de secourir d'éventuels survivants, d'après les images de la télévision hondurienne.

L'aéroport Tocontin de Tegucigalpa est un des plus dangereux du sous-continent car il est entouré de montagnes et de quartiers populaires.

"L'atterrissage a été rendu difficile par les nuages. Le plafond nuageux est très bas, le pilote a essayé d'atterrir une première fois et il a dû redécoller. A la seconde tentative, j'ai vu que le train de l'avion touchait la piste au niveau du terminal, ce qui voulait dire qu'il avait effectué un atterrissage trop long", a déclaré l'ex-ministre hondurien de l'Industrie Norman Garcia, qui se trouvait sur place.

Selon un responsable de TACA, Armando Funes, le fuselage de l'avion "s'est brisé en trois morceaux".

afp © 2008 AFP

USA: Hillary Clinton entend tester son influence sur le parti démocrate


Les membres de la commission des règlements du parti démocrate sont convoqués à Washington pour décider du sort de la Floride et du Michigan, qui avaient tenu des primaires en janvier, contre les règles du parti. La sénatrice de New York avait remporté les deux votes.
Hillary Clinton entend tester samedi 31 mai son influence sur le parti démocrate. Quelque trente membres de "la commission des règlements" du parti démocrate sont convoqués à Washington pour décider du sort des votes de la Floride et du Michigan, deux Etats qui ont tenu des primaires en janvier, contre les règles du parti démocrate.
Pour l'instant, ces deux Etats n'ont le droit d'envoyer aucun délégué à la convention nationale du parti, qui sera officiellement chargée de choisir entre Barack Obama et Hillary Clinton pour affronter le républicain John McCain à la présidentielle du 4 novembre.
Hillary Clinton a remporté les scrutins de Floride et du Michigan.
Aucun candidat n'avait fait campagne dans ces Etats, et le nom de Barack Obama ne figurait pas sur les bulletins de vote du Michigan, mais seule la prise en compte de ces "victoires" permettrait à Hillary Clinton de revendiquer une avance dans le vote populaire. Cette avance pourrait faire basculer dans son camp des "superdélégués", des cadres du parti libres de leur choix à la convention nationale.

Le camp Obama accomodant

La sénatrice de New York réclame la prise en compte pure et simple des scrutins de Floride et Michigan. "Nous nous attendons et nous croyons que le parti démocrate (décidera) samedi que la Floride et le Michigan ont droit à 100%" de leurs délégués, tels qu'ils ont été élus lors des primaires contestées, a répété mercredi son directeur de communication Howard Wolfson.
Le camp Obama se montre assez accommodant: "Nous sommes ouverts à un résultat qui leur accorde un certain nombre de délégués, c'est une concession assez majeure", a souligné mercredi son directeur de campagne David Plouffe. "Nous sommes prêts à un compromis", a-t-il ajouté, tout en excluant la prise en compte pure et simple des scrutins de janvier.
Plusieurs élus proches de Barack Obama ont expliqué qu'ils se satisferaient d'une prise en compte pour moitié des délégués élus en janvier - ce qui donnerait à Hillary Clinton 90 délégués, pas assez cependant pour combler son retard sur Barack Obama.

Principe du respect du droit de vote

Pour le camp du sénateur de l'Illinois, les sanctions contre le Michigan et la Floride sont une question d'"équité". Le président du parti Howard Dean fait valoir qu'"on ne peut pas changer les règles du jeu à la fin de la partie et changer le résultat".
Mais Hillary Clinton en appelle au principe plus fondamental du respect du droit de vote de 2,3 millions d'électeurs: dans certains pays, "les gens se prêtent à des élections dont les résultats sont infirmés - c'est ce qu'on voit maintenant au Zimbabwe", a-t-elle même dit la semaine dernière dans une comparaison osée.
La sénatrice de New York rappelle le choc de l'élection de 2000, perdue par le démocrate Al Gore qui avait pourtant gagné plus de voix que George W. Bush.
Les proches de Barack Obama, eux, soulignent qu'il est prêt à sacrifier une partie de son avance en nombre de délégués au nom de "l'unité du parti". "Nous allons en avoir besoin pour novembre", a dit un de ses conseillers, David Wilhelm.
Ils veulent également éviter de faire de la réunion de samedi un "cirque": les partisans de Barack Obama ont été explicitement priés de ne pas venir manifester à Washington, eux, à la différence de ceux de Hillary Clinton.

http://tempsreel.nouvelobs.com