jeudi 10 avril 2008

Sport-JO : Gordon Brown n'assistera pas à la cérémonie d'ouverture


Le Premier ministre britannique Gordon Brown annonce qu'il n'assistera pas à la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques de Pékin en août. En revanche, il sera présent à la cérémonie de clôture, vu que les Olympiades suivantes en 2012 auront lieu à Londres.
La Grande-Bretagne, où la flamme olympique a effectué un parcours sous tension dimanche, s'est jusqu'ici refusée à envisager toute forme de boycott des JO de Pékin (8-24 août), refusant de mélanger sport et politique, alors que Londres prépare déjà ses propres Jeux en 2012.

Contrairement à plusieurs dirigeants européens comme le président français Nicolas Sarkozy, Gordon Brown avait répété samedi qu'il serait à Pékin en août, rappelant que le Dalaï Lama lui-même rejetait tout boycott.

Auteurs : Daniel Caron & Yves Michel

RTL

USA: Clinton s'en prend aux positions de McCain et d'Obama sur l'Irak


La démocrate Hillary Clinton a égratigné son rival Barack Obama de même que le républicain John McCain à propos de leurs déclarations sur l'Irak.

La sénatrice de New York et Obama se sont mutuellement envoyés des flèches en Pennsylvanie, où les primaires, le 22 avril, sont la première étape du processus de sélection des candidats de chaque parti pour la présidentielle de novembre.
Les deux adversaires démocrates se sont exprimés au lendemain de la déclaration faite devant le Congrès par le commandant des troupes américaines en Irak, le général David Petraeus, dont les propos ne laissent guère de doute sur le fait qu'il n'y aura pas de retrait d'Irak d'ici janvier prochain, mois où le successeur de George Bush s'installera à la Maison blanche.
Les déclarations de Petraeus ont permis à Clinton, Obama et McCain d'ajuster le tir, mercredi, concernant la guerre en Irak, qui demeure impopulaire dans le coeur des électeurs américains. Les démocrates estiment que le moment est venu de mettre un terme à la guerre tandis que McCain juge que la stratégie actuelle porte ses fruits.
"La nouvelle stratégie réussit, même si c'est très difficile", a déclaré le sénateur de l'Arizona, ajoutant que la guerre avait mal été conduite par l'ancien secrétaire à la Défense Donald Rumsfeld.
De son côté, Clinton, qui tenait une réunion politique dans la banlieue de Pittsburgh, s'en est prise aussi bien à Obama qu'à McCain. "Tel est le choix qui se présente : un candidat poursuivra la guerre et maintiendra indéfiniment les troupes en Irak; un autre candidat se borne à clamer qu'il mettra fin à la guerre".
"Et un autre candidat est prêt, veut et peut mettre fin à la guerre et reformer notre armée tout en honorant nos soldats et nos anciens combattants", a-t-elle dit à propos d'elle-même.
Clinton comme Obama disent qu'ils commenceront à mettre en oeuvre un retrait des troupes américaines d'Irak peu après leur entrée en fonctions en janvier 2009, tandis que McCain voit dans pareille attitude une "défaillance de leadership".
Pour le comité national républicain, la promesse de Hillary Clinton de retirer des troupes d'Irak reviendrait à "abandonner l'Irak aux terroristes, et à acculer les Etats-Unis dans une guerre plus large et plus difficile à l'avenir".


Reuters
Version française Eric Faye

lexpress.fr

Internet: Yahoo s'allie avec AOL et Google pour contrer Microsoft


Le groupe internet américain Yahoo négocierait un mariage avec AOL, et lance un partenariat avec son rival Google, afin de résister à la pression de Microsoft qui veut le racheter à un prix jugé trop bas.
ahoo et AOL, respectivement 3e et 4e groupes internet mondiaux, seraient proches d'un accord pour marier leurs activités internet, selon le Wall Street Journal, mercredi 9 avril, qui cite une source proche du dossier.
Mais en réplique, toujours selon le WSJ, Microsoft négocierait avec le géant des médias News Corp. le lancement d'une offre d'achat conjointe de Yahoo, des négociations qui cependant n'ont pas encore abouti à un accord.
Dans ces grandes manœuvres réunissant tous les géants mondiaux de l'internet, Yahoo, n°2 mondial de la publicité en ligne, cherche à présenter à ses actionnaires une alternative à l'offre de rachat non-sollicitée de Microsoft, géant mondial des logiciels.
Outre un mariage avec AOL, Yahoo proposerait également un programme de rachat de ses propres actions à hauteur de plusieurs milliards de dollars, à un prix supérieur à celui offert par Microsoft.

Microsoft propose 42 milliards de dollars
Il a déjà annoncé, mercredi 9 avril, le lancement d'un partenariat avec Google, où Yahoo accueillera sur les pages de son moteur de recherche des publicités placées par Google, pour un test limité à quinze jours.
Yahoo résiste depuis deux mois à l'offre de rachat lancée le 1er février par Microsoft, qui veut en rachetant Yahoo concurrencer Google dans le domaine très lucratif de la publicté en ligne.
Microsoft a proposé de payer le moitié en cash et la moitié en actions, afin de racheter Yahoo pour une somme de 42 milliards de dollars (au cours actuel).
Yahoo a jusqu'ici refusé, indiquant qu'il n'y était pas opposé en principe mais qu'il jugeait l'offre trop basse.
Microsoft n'a lui manifesté aucune intention de relever son offre et même menacé le week-end dernier Yahoo! de la diminuer si le groupe n'acceptait pas son offre initiale dans les trois semaines.

Au final Microsoft parviendra à racheter Yahoo
Devant cette pression, les contre-alliances élaborées par Yahoo lui donneraient plus de poids pour arracher à Microsoft un prix plus élevé, même s'il aura du mal à convaincre ses actionnaires de l'intérêt d'une alliance avec AOL qui est en perte de vitesse.
Les analystes estiment pour la plupart qu'au final Microsoft parviendra à racheter Yahoo, soit parce que les actionnaires de Yahoo! cèderont à l'offre initiale, soit parce que Microsoft la relèvera un peu.
Un mariage Yahoo!-AOL verrait Google tenir la chandelle, car Google est déjà le fournisseur des publicités sur les pages du moteur de recherche d'AOL et détient 5% du capital d'AOL.
L'accord envisagé prévoit que Time Warner apporte AOL à Yahoo, ainsi qu'un investissement en cash, en échange de 20% du nouvel ensemble, poursuit le WSJ. Cet accord valoriserait AOL à environ 10 milliards de dollars.
Yahoo utiliserait le cash de Time Warner et d'autres financements supplémentaires pour racheter ses proches actions à un prix situé autour de 35 dollars, ce qui représente un prix plus élevé que l'offre faite par Microsoft.

Un partenariat Yahoo-Google serait anti-concurrentiel
Microsoft a proposé l'équivalent de 29,24 dollars par action Yahoo, soit au total 42 milliards, selon un calcul lié au cours actuel de l'action Microsoft.
Quelle qu'en soit l'issue, ces tractations redessineront l'internet mondial, puisqu'elles impliquent les sites mondiaux les plus fréquentés: Google est numéro un, suivi de Microsoft, puis Yahoo et AOL, tandis que News Corp, grâce à son site de socialisation MySpace, est au 7e rang mondial, selon le cabinet de mesure d'audience Comscore.
Microsoft a répliqué mercredi à l'annonce d'un partenariat Yahoo-Google en avertissant qu'il serait anti-concurrentiel.
Leurs poids cumulé est en effet écrasant: selon Comscore, ensemble Google et Yahoo, les deux premiers moteurs de recherche du monde, détiennent 80% du marché mondial des recherches sur internet.

NouvelObs.com

Sport-jo:A San Francisco, la flamme olympique passe difficilement l'épreuve américaine


Le passage de la flamme olympique mercredi à San Francisco, sa seule étape américaine, s'est soldé par un parcours tronqué, une cérémonie de clôture à huis clos et un déploiement policier impressionnant, même si aucun incident majeur n'a été signalé.
La torche a été transportée à l'aéroport en voiture en fin d'après-midi avant d'être acheminée vers un parking proche du terminal international, à l'abri des caméras de télévision.
Cette cérémonie de clôture quasi-clandestine s'est déroulée à l'issue d'un parcours confus, et sous haute surveillance policière, après l'annulation de la cérémonie officielle prévue initialement.
Aucun incident majeur n'a été signalé mais le trajet de la torche a dû être raccourci au dernier moment face aux nombreux manifestants qui bloquaient les rues.
Les porteurs successifs de la torche ont été encadrés tout au long du parcours de dizaines de policiers anti-émeutes, à pied et en moto, mobilisés pour tenir à distance des manifestants voulant dénoncer le régime de Pékin.
Des mesures exceptionnelles avaient été prises après les incidents ayant émaillé le parcours parisien lundi. Si l'exercice n'a pas tourné au fiasco comme à Paris, une grande confusion a régné du début à la fin du parcours.
Quelques minutes après son départ à 13H20 locales (20H20 GMT), la torche avait disparu dans un entrepôt et aucune information n'avait filtré sur son sort pendant près de 45 minutes.
"Des gens ont bloqué la rue, donc nous avons dû raccourcir le parcours", avait finalement indiqué un policier.
Le parcours initial, déjà réduit à 9,6 km par le maire de la ville Gavin Newsom, a encore été raccourci.
"Heureusement, la situation a été meilleure hier (mercredi) à San Francisco. Cela n'a toutefois pas été la fête heureuse que nous avions souhaitée", a déclaré à ce sujet Jacques Rogge, président du Comité international olympique, devant les responsables du CIO réunis à Pekin.
Le CIO réussira à sortir de la "crise", a-t-il ajouté, avant d'appeler les responsables des 205 comités olympiques nationaux à rassurer les athlètes.
"Dites leur que, malgré tout ce qu'ils ont entendu, les jeux seront très bien organisés", a-t-il lancé.
La flamme doit rejoindre Buenos Aires jeudi et vendredi, avant de poursuivre son voyage dans une douzaine de pays et d'arriver en Chine début mai.
De très nombreuses organisations de défense des droits de l'Homme et du Tibet s'étaient donné rendez-vous à l'occasion du seul passage de la flamme sur le continent nord-américain pour dénoncer les exactions de la Chine ou sa diplomatie au Soudan.
Aux abords du point de départ de la torche, un face-à-face avait opposé pro-chinois et militants pro-tibétains. Un militant pro-tibétain américain d'origine chinoise a été arrêté. Des manifestants pro-chinois avaient des banderoles "N'éteignez pas la torche de l'espoir".
Depuis que le symbole olympique a été allumé en Grèce le 24 mars, les militants pro-Tibet se sont mobilisés sur son passage, en réponse à la répression en mars des manifestations, qui ont fait 150 morts selon le gouvernement tibétain en exil. Pékin affirme que le bilan des émeutes est de 20 morts.
Le président américain George W. Bush a appelé mercredi la Chine à dialoguer avec les représentants du dalaï lama.
George W. Bush a aussi répété qu'il assisterait aux Jeux, opposant aux appels au boycott l'efficacité diplomatique et son intention de soulever sur place la question des libertés avec les dirigeants chinois.
Le président du Parlement européen, Hans Gert Pöttering, a demandé mercredi aux responsables européens d'envisager de boycotter la cérémonie d'ouverture en cas d'absence de dialogue de Pékin avec le dalaï lama.
Mardi, le président français Nicolas Sarkozy avait conditionné sa participation à la cérémonie d'ouverture des JO à ce dialogue. Londres a annoncé mercredi que le Premier ministre britannique Gordon Brown n'assisterait pas à la cérémonie d'ouverture, soulignant que cela ne constituait pas un changement de position.
Le périple de la flamme, qui doit passer par le Tibet, est le plus ambitieux de l'histoire des JO, avec 137.000 kilomètres à travers une vingtaine de pays.

AFP