samedi 3 mai 2008

France: Il égorge sa famille pendant la nuit


Un homme a égorgé sa femme et ses deux enfants dans la nuit de vendredi à samedi à Epinay-sur-Seine. Il s'est ensuite rendu à la police et a été placé en garde à vue.
On ne sait encore rien des circonstances précises du drame, ni des raisons qui ont pu pousser un homme de 40 ans à un tel accès de violence.
Vers 23h30 vendredi dans la cité d'Orgemont à Epinay-sur-Seine, l'homme a égorgé sa femme de 35 ans et ses deux enfants, un garçon de 4 ans et une fille de 6 ans.
Il s'est ensuite rendu de lui-même dans un commissariat des Yvelines avant d'être placé en garde à vue dans les locaux de la police judiciaire de Seine-Saint-Denis. Il a été entendu samedi matin. La garde à vue peut durer jusqu'à dimanche soir.

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People: Angelina Jolie et Brad Pitt emménagent sur la Côte d'Azur


Le couple d'acteurs hollywoodiens et leurs quatre enfants se sont installés cette semaine dans une villa de Saint-Jean-Cap-Ferrat pour un "séjour de longue durée".
'actrice américaine Angelina Jolie, Brad Pitt et leurs quatre enfants se sont installés cette semaine à Saint-Jean-Cap-Ferrat (Alpes Maritimes), sur la Côte d'Azur, pour un "séjour de longue durée", apprend-on vendredi 2 mai.
Accompagnés d'une escouade de nurses et de gardes du corps, ils ont posé leurs bagages à la villa Maryland, somptueuse demeure de style florentin de 4.000 m² appartenant à leur ami Paul Allen, co-fondateur de Microsoft.

Une fin de grossesse en France
Arrivé en début de semaine sur la presqu'île, le couple a prévu de rester en France jusqu'au terme de la grossesse d'Angelina Jolie, qui est enceinte de six mois.
Ils devraient faire une apparition au Festival de Cannes lors de la projection du film "Changeling" de Clint Eastwood.
Brad Pitt et Angelina Jolie sont les parents de trois enfants qu'ils ont adoptés, Zahara, Pax et Maddaox, et de Shiloh qu'ils ont eus ensemble.

(avec Reuters)

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Discussions entre les émissaires du dalaï lama et la Chine dimanche


Les discussions entre deux émissaires du dalaï lama et des responsables chinois sur la crise au Tibet débuteront dimanche dans la ville méridionale chinoise de Shenzhen, a indiqué un porte-parole du dalaï lama. Au moins 203 personnes ont été tuées dans les émeutes au Tibet réprimées par la Chine depuis le 10 mars, selon les Tibétains en exil. Pékin accuse des "émeutiers" tibétains d'avoir tué 18 civils et deux policiers.
Les deux émissaires tibétains arriveront aujourd'hui en Chine depuis l'Europe et les Etats-Unis. Les discussions se dérouleront dimanche à Shenzhen", a indiqué le secrétaire du chef spirituel tibétain, Chhime R. Chhoekyapa, qui s'exprimait depuis Dharamsala (nord de l'Inde).
Après avoir proposé le 25 avril de renouer le dialogue, la Chine, sous pression internationale, avait appelé le dalaï lama à saisir cette opportunité et à "mettre fin" aux violences avant les jeux Olympiques du mois d'août. Pékin l'accuse d'avoir "fomenté" les émeutes au Tibet et dans les régions voisines dans le but de "saboter" les JO.
Le lauréat 1989 du prix Nobel de la paix a toujours balayé ces accusations, saluant même l'offre de reprise des discussions à la condition qu'elles soient "sérieuses". Au cours des sept dernières semaines de crise, ce bonze bouddhiste de 72 ans a plaidé pour l'apaisement et la conciliation avec ses "frères et soeurs chinois", citoyens d'une "superpuissance et vieille nation qui mérite ses JO".

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Angleterre: Les travaillistes sanctionnés aux élections locales, Brown admet sa «déception»


Le Premier ministre britannique Gordon Brown a admis vendredi sa «déception» face aux «mauvais» résultats enregistrés par le Labour, son parti, aux élections locales de jeudi en Angleterre et au Pays de Galles, les pires depuis une quarantaine d'années.

John Major

«Il est évident que cela a été une nuit décevante, en fait une mauvaise nuit pour le Labour», a reconnu Gordon Brown lors d'une conférence de presse. «Nous devons en tirer les leçons... Nous allons analyser ce qui s'est passé et aller de l'avant», a-t-il ajouté. Le parti «a entendu» le message, a-t-il assuré, citant la hausse du coût de la vie pour expliquer la sévère sanction électorale. «La population veut être assurée que le gouvernement va les aider à surmonter ces temps difficiles», a-t-il dit, promettant des mesures afin d'aider à compenser la «hausse des factures».
Selon une estimation de la BBC, le parti travailliste s'est classé seulement en troisième position, avec 24% des voix, derrière les libéraux-démocrates (25%) et à vingt points des conservateurs (44%). Si le résultat de ces élections locales était reproduit lors de législatives, les Tories emporteraient une nette majorité parlementaire, allant de 138 à 164 députés, selon les projections.

Majorité absolue

Sur les 4.102 sièges en jeu en Angleterre et au Pays de Galles, le Labour en a perdu 331, les conservateurs en ont gagné 256 et les libéraux-démocrates 19. Les tories ont conquis la majorité absolue dans 12 conseils supplémentaires, faisant une percée dans des régions et villes détenues par les travaillistes parfois depuis plusieurs décennies.
Il s'agit de la meilleure performance des conservateurs lors d'élections locales depuis 1992, et la pire du Labour depuis la fin des années 60, encore plus mauvaise qu'en 2004 où les travaillistes avaient payé la décision controversée du Premier ministre de l'époque, Tony Blair, d'engager le Royaume-Uni dans la guerre en Irak. En 2004, le Labour avait également terminé en troisième position, avec 26% des voix.

«Ces temps difficiles»
Gordon Brown, qui a succédé à Tony Blair en juin dernier sans avoir à passer par les urnes, a ainsi perdu son premier test électoral, tandis qu'approchent les législatives qui doivent être convoquées avant mai 2010. «Ces résultats ne sont pas qu'un vote contre Gordon Brown et son gouvernement. Je pense qu'il s'agit d'un vote de confiance pour les conservateurs», a estimé le chef de file de ces derniers, David Cameron.
Plusieurs analystes font pourtant le parallèle entre le revers de Brown et la déroute qu'avait subie en 1995 l'ancien Premier ministre conservateur John Major lors d'élections locales où il n'avait recueilli que 25% des suffrages. Deux ans plus tard, il était chassé du pouvoir.

© 2008 AFP