lundi 14 avril 2008

Carla Bruni-Sarkozy furieuse contre Christie's et la mise en vente de ses photos de charme


Carla Bruni-Sarkozy était furieuse hier en voyant s'étaler partout sa photo en "Baigneuse" nue, à quelques heures de la visite d'Etat qu'elle entame aujourd'hui aux côtés de Nicolas Sarkozy à Londres, où elle doit rencontrerla très corsetée Elisabeth II, reine d'Angleterre. Christie's se défend en mettant en avant la "respectabilité" du cliché. Mais respectabilité artistique et politique ne font pas toujours bon ménage, surtout chez les tabloids anglais.
.A l'aube de la visite de Carla Bruni Sarkozy chez la reine d'Angleterre, tous les tabloids anglais affichent en "une" la photo de Carla Bruni dans son plus simple appareil, certains profitant de l'occasion pour inventer un autre sobriquet pour la première dame : "Madame Starkerzy" ( starker = "à poil").
Ils racontent la colère immense de la dame en voyant cette photo prise il y a 15 ans, étalée partout. L'ex top-model de 40 ans aujourd'hui aurait jugé le timing de l'annonce de la vente aux enchères de Christie's comme "incroyablement malvenu et blessant", alors qu'elle cherche par tous les moyens d'être une "épouse convenable dont la France peut être fière".
Christie's retorque en affirmant qu'il s'agit d'un "portrait de bon goût, réalisé par un artiste connu, qui représente une oeuvre d'art pour les clients". Seul hic, l'Elysée et Christie's n'ont pas la même clientèle...

politikart

Carla Bruni nue n'habillera pas les enfants cambodgiens


La photo de Carla Bruni nue, réalisée par Michel Comte il y a 15 ans, vendue aux enchères chez Christies's à New York, a rapporté 91 000 euros, déboursés par un Chinois. La somme était supposée aller à l'association caritative "Kantha Bopha Children's Hospital" qui aide les enfants cambodgiens. Mais Beat Richner, le président de l'association, n'en veut pas, refusant de se faire manipuler pour une utilisation médiatique du nom du photographe et de la nudité de l'épouse de Nicolas Sarkozy.

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C'est effectivement à la demande du photographe Michel Comte que le vendeur de la photo avait accepté de verser la somme rapportée par la vente du nu de Carla Bruni à une association caritative. Mais M. Beat Richner, pédiatre suisse par ailleurs, est loin d'admirer cette preuve spectaculaire de bonté d'âme.

Il s'en est expliqué ce dimanche dans le journal Le Matin Dimanche : prendre l'argent reviendrait selon lui à "assurer la publicité de cette vente aux enchères et le renom du photographe. C'est un moyen de se servir de nous". Il refuse également que son association "soit mêlée à l'utilisation médiatique de la nudité de Mme Bruni".
Si ses patients cambodgiens apprennaient que cette somme provient de la vente d'une photo de nu, ce serait considéré "comme une insulte. L'utilisation de la nudité n'est pas comprise comme elle l'est en Occident", argumente-t-il.
Les 91 000 euros devraient donc soutenir un projet gouvernemental suisse de l'Institut suisse de recherche de l'eau qui a pour mission de filtrer les eaux impures dans les pays pauvres afin de les rendre potables.
C'est, semble-t-il, moralement plus potable.

Politikart

Zimbabwe : la police met en garde les manifestants


L'opposition zimbabwéenne a appelé la population à la grève générale après que la justice a refusé d'ordonner la publication immédiate des résultats de l'élection présidentielle du 29 mars.
a police zimbabwéenne a averti lundi 14 avril qu'elle agira "sévèrement" contre tout fauteur de trouble durant la grève générale prévue mardi à l'appel de l'opposition, et a annoncé le déploiement de forces de sécurité supplémentaires dans tout le pays.
"Ceux qui perturbent la paix civile seront traités sévèrement et fermement", a déclaré un porte-parole de la police nationale, Wayne Bvudzijena.
"Comme tout le monde le sait, les grèves passées ont été caractérisées par des saccages et des menaces de mort", a-t-il affirmé.
Le Mouvement pour le changement démocratique (MDC, opposition) a appelé à une grève générale jusqu'à la publication des résultats de l'élection présidentielle du 29 mars qui a opposé son leader Morgan Tsvangirai au chef de l'Etat Robert Mugabe.

La justice rejette le recours de l'opposition

La justice zimbabwéenne a refusé lundi d'ordonner la publication immédiate des résultats de l'élection présidentielle du 29 mars, et l'opposition a réagi en réitérant son appel à la grève générale.
"Le recours est rejeté et les frais de justice restent à la charge du requérant", a déclaré le juge Tendai Uchena du tribunal de Harare.
L'opposition a immédiatement réitéré son appel à la grève générale à partir de mardi et jusqu'à ce que les résultats de la présidentielle soient publiés.
"Nous appelons la population à protester contre la ZEC (Commission électorale du Zimbabwe) qui n'a pas annoncé les résultats", a déclaré Thokhozani Khupe, vice-présidente du Mouvement pour le changement démocratique (MDC), principal parti d'opposition.

Mugabe salue la décision
Le parti du président Robert Mugabe a salué la décision du tribunal. "Nous savions dès le départ que le recours du MDC n'était pas fondé. Comment obliger la commission électorale à publier des résultats quand ils ne sont pas prêts?", a déclaré Patrick Chinamasa, porte-parole de l'Union nationale africaine du Zimbabwe-Front patriotique (Zanu-PF, au pouvoir).
La décision du juge Uchena constitue un sérieux revers pour l'opposition, qui espérait, en jouant la carte judiciaire, faire reconnaître la victoire de son leader Morgan Tsvangirai, 56 ans, au premier tour de scrutin.
Le MDC avait saisi le tribunal six jours après les élections. Lors des audiences la semaine dernière, ses avocats avaient argué que la commission électorale "connaissait" les résultats, et estimé qu'"aucune raison" ne motivait un délai de publication aussi long.
A l'inverse, la ZEC avait assuré que la collecte et la vérification des résultats n'étaient pas terminées.

Echec du sommet de la SADC
Le MDC, qui a appelé lundi la Communauté de développement d'Afrique australe (SADC) à envoyer des observateurs pour "évaluer la situation dans le pays", dispose désormais de peu d'options.
Sa tentative de mobiliser les leaders régionaux en sa faveur n'a pas porté ses fruits. Les dirigeants d'Afrique australe ont certes écouté les arguments de Tsvangirai lors d'un sommet extraordinaire samedi à Lusaka. Mais ils se sont contentés d'appeler à la publication au plus tôt des résultats de la présidentielle.
Au plan intérieur, les précédents appels à la grève ont été jusqu'à présent peu suivis, les rares Zimbabwéens ayant encore un travail ne pouvant renoncer à leur salaire dans un pays ruiné, où l'inflation est hors de contrôle à plus de 100.000% sur l'année.
En outre, la décision du MDC de boycotter un éventuel second tour, réclamé par le parti au pouvoir, conduira automatiquement, selon les juristes, à la réélection de Mugabe, 84 ans, au pouvoir depuis l'indépendance de l'ex Rhodésie du sud britannique en 1980.

Reprendre le décompte à zéro
La commission électorale se prépare à reprendre à zéro samedi le décompte dans 23 circonscriptions sur 210, pour l'ensemble des scrutins du 29 mars (présidentiel, législatif, sénatorial et municipal).
"Les candidats et leurs représentants ont été informés de ce recomptage grâce à notre communiqué dans les médias, qui a également été envoyé aux différentes parties", a déclaré lundi Utoile Silaigwana, adjointe au directeur de la commission électorale.
Le MDC, qui assurait lundi ne pas avoir reçu de convocation, a introduit un second recours en justice pour bloquer ce recomptage partiel. L'examen de cette requête devrait commencer mardi.

NOUVELOBS.COM

Italie : large victoire de Silvio Berlusconi


La droite italienne dirigée par le milliardaire Silvio Berlusconi a largement remporté les élections législatives, en obtenant la majorité absolue au Sénat et à la Chambre des députés, selon les projections des instituts de sondage et les premiers résultats partiels.

Revoilà donc Berlusconi : pour la troisième fois, il accède au pouvoir. D’après les résultats du ministère de l’Intérieur portant sur 55.600 des 60.000 bureaux de vote (hors vote des Italiens de l’étranger), la coalition de droite dirigée par le Cavaliere obtient 47% des voix au Sénat contre 38% au centre gauche de Walter Veltroni, l’ex-maire de Rome. Selon une projection en sièges de l’Institut Piepoli, la droite a obtenu la majorité absolue au Sénat - 164 sur 315 - enjeu crucial du scrutin qui s’est déroulé hier et aujourd’hui, car le contrôle de cette chambre est indispensable pour gouverner. La droite est également donnée gagnante de 8,8 points à la Chambre des députés, selon l’institut Ipsos pour Mediaset.
Belusconi a exprimé sa "profonde satisfaction" lors d’une conversation avec son principal allié Gianfranco Fini. Veltroni a reconnu quant à lui sa défaite, estimant que le résultat était "clair". Pour son premier scrutin national, l’ex-maire de Rome, 52 ans, a rassemblé, selon les projections, environ 33% des voix au Sénat, alors qu’il portait le lourd héritage des 20 mois du gouvernement Prodi qui a battu des records d’impopularité et dont l’image a été ternie par la crise des déchets à Naples.
Quelque 43,2 millions d’électeurs étaient appelés aux urnes pour renouveler les deux chambres du Parlement national (le Sénat et la Chambre des députés), mais aussi pour renouveler 426 maires, dont ceux de Rome, Pise et Brescia, ainsi que des conseils provinciaux et des assemblées régionales. La participation a atteint un peu plus de 80% soit 3,5 points de moins qu’en 2006, selon le ministère italien de l’Intérieur.

Anne Jocteur Monrozier, avec agences

France Info

France: Raffarin veut la démission de Royal de la tête de la région Poitou-Charentes


PARIS (AFP) - L'ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin estime que Ségolène Royal devrait démissionner de la présidence de la région Poitou-Charente après sa condamnation en appel dans un procès intenté par deux ex-collaboratrices.
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Dans des propos au quotidien le Parisien/Aujourd'hui en France publiés lundi M. Raffarin estime que "le licenciement abusif n'est pas une pratique pour qui prétend exercer de hautes fonctions".
Ségolène Royal a jugé lundi "diffamatoires" les propos de l'ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin (UMP) demandant sa démission de la présidence de la région Poitou-Charentes après sa condamnation en appel. Dans un communiqué, l'ancienne candidate socialiste à l'élection présidentielle "précise que les propos tenus par Jean-Pierre Raffarin ce (lundi) matin dans le Parisien sont diffamatoires".
Dans le jugement, "dont curieusement l'UMP a eu connaissance avant tout le monde, le terme de licenciement abusif n'apparaît pas", précise-t-elle. Pour elle, cette "raffarinade a au moins un avantage". "On voit bien qui est à l'origine de ce guet-apens judiciaire. Ceux qui l'ont organisé n'ont pas, contrairement à ce qu'ils prétendent, obtenu tout ce qu'ils souhaitaient", juge Mme Royal.
Démissionner, "ce serait un acte de dignité", a précisé le vice-président de l'UMP lundi matin sur RMC jugeant que "pour un responsable politique la délinquance sociale c'est la faute majeure". "Je pense vraiment que Mme Royal n'a pas beaucoup de considération ni pour ses salariés, ni pour ses personnels", a poursuivi M. Raffarin, à qui Mme Royal avait ravi aux élections régionales de 2004 la présidence de la région Poitou-Charentes.
"Ce qui est souvent arrivé à Mme Royal c'est qu'elle a déçu un certain nombre de gens. C'est une vérité : elle séduit au loin, elle irrite au près", a aussi accusé l'ancien Premier ministre trouvant l'ex-candidate à la présidentielle "brutale" et "pas très courageuse". La cour d'appel de Rennes a donné raison jeudi à deux ex-attachées parlementaires de l'ancienne candidate PS à la présidentielle qui réclamaient depuis 1997 le versement de salaires non payés.

AFP