jeudi 15 mai 2008

Écologie: Le parc éolien de la cimenterie Lafarge à Tétouan, au Maroc.


Le parc éolien qui alimente 50% des besoins électriques de la cimenterie Lafarge de Tétouan, au Nord du Maroc, a été enregistré officiellement le 23 septembre 2005, auprès du Conseil exécutif des MDP (Mécanisme de Développement Propre) à Bonn. Le projet de parc éolien de Tétouan a bénéficié du soutien des autorités marocaines et françaises : il s'agit du premier projet approuvé par la Mission Interministérielle de l'Effet de Serre en France. Il constitue le premier projet MDP enregistré pour le Maroc et pour la France.
Le Protocole de Kyoto de 1997 a fixé aux pays industrialisés des objectifs chiffrés de limitation ou de réduction des émissions des gaz à effet de serre : - 5,2% par rapport aux niveaux d’émissions de 1990 pendant la période 2008-2012. Le Protocole a introduit trois mécanismes de flexibilité :BR> - le mécanisme pour un développement propre (MDP/CDM),
- le mécanisme de mise en œuvre conjointe (MOC/JI), équivalent du MDP appliqué surtout aux pays en transition, c’est-à-dire l’Europe de l’Est et la Russie,
- l’échange international de droits d’émissions (EIDE/ET).
Ces mécanismes doivent permettre d’aider les pays industrialisés (Annexe I) à remplir leurs engagements chiffrés de réduction d’émissions de gaz à effet de serre et aider les pays en développement à parvenir à un développement durable.
L’enregistrement du parc éolien constitue l’ultime étape du processus MDP. Le projet générera des crédits carbone après certification des réductions d’émissions constatées au bout d’au moins un an de fonctionnement.
Les 12 éoliennes ont été mises en service le 20 mai 2005. D’une puissance individuelle de 850 KW ; elles forment ensemble un parc d’une puissance totale de 10 Megawatts (conformément à la limite fixée par la législation marocaine en matière d’alimentation électrique d’origine privée). Elles ont été implantées sur le site de la cimenterie de Tétouan, particulièrement exposé au vent. En effet, la moyenne de la vitesse du vent est au-dessus de 9 m/s, sachant qu’au niveau mondial des vitesses de 7 à 8 m/s sont considérées comme fort potentiel pour la réalisation d’un parc éolien.
Avant d’être érigées, les éoliennes ont fait l’objet d’un plan d’implantation très étudié. Lafarge a proposé aux riverains qui n’étaient pas familiers du tout avec les éoliennes de visiter un autre parc éolien du Nord du Maroc pour qu’ils puissent constater d’eux-mêmes l’effet visuel et le très faible impact sonore. Les riverains rassurés, Lafarge a également pris en compte les couloirs empruntés par les oiseaux migrateurs. Finalement, ces éoliennes, très bien intégrées dans le paysage, se trouvent au sommet d’une colline, à 250 mètres des premières habitations (tandis que la norme française prévoit 80 mètres). Ce parc aura coûté environ 10 millions €.
Pendant les périodes de maintenance de l’usine, les éventuels excédents électriques générés par les éoliennes seront revendus à l’Office National d’Electricité, un contrat de rachat étant fixé avec l’ONE.
Ce parc éolien contribue à endiguer le changement climatique par la réduction des émissions de gaz à effet de serre (- 30 000 tonnes / an). Le bénéfice annuel pour la planète est similaire à 2 000 000 d’arbres plantés.
Conformément à sa politique volontariste de développement durable, Lafarge met en œuvre différentes modalités d’énergie renouvelable, en fonction des ressources disponibles localement : des balles de riz aux Philippines, des cosses de café en Ouganda…
Le groupe compte 2 autres projets MDP en cours :
- un projet en Malaisie dans lequel des coques de noix de palmiers à huile sont utilisées comme combustibles alternatifs ;
- un projet au Brésil dans lequel la ressource naturelle non renouvelable est remplacée par des résidus industriels incorporables dans la fabrication du ciment.

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Nigeria: 100 tués dans une explosion sur un oléoduc


Au moins 100 personnes ont été tuées jeudi dans une explosion sur un oléoduc dans la banlieue nord de Lagos, la capitale économique du Nigeria, a annoncé un responsable de la Croix-Rouge.
Un précédent bilan établi par les services de secours faisait état d'au moins dix personnes tuées.
"Quelque 100 personnes ont été confirmées décédées dans l'explosion. Nous avons transporté également près de 20 autres à l'hôpital général d'Ikeja" a déclaré à l'AFP le responsable de la Croix-Rouge Sule Mekudi qui se trouvait sur place.
Auparavant, le responsable avait déclaré que l'explosion avait été provoquée par un gros engin de travaux publics travaillant à la construction d'une route et qui a heurté l'oléoduc, provoquant une explosion suivie d'un incendie.
"La plupart des victimes ont été brûlées", a ajouté M. Mekudi.
Le porte-parole de la police de Lagos Frank Mba a confirmé la catastrophe mais a refusé de commenter les causes de l'explosion et son bilan.
"Nous sommes encore en train d'évaluer la situation. A ce stade, je ne peux confirmer les causes de l'explosion et son bilan", a-t-il dit.
Abdulsalam Mohammed, porte-parole des services nigérians de secours d'urgence (Nigerian National Emergency Management Agency - NEMA) a précisé à l'AFP que les secours quittaient les lieux du drame en raison de la tombée de la nuit. "Nous quittons la scène (du drame). Le feu a très sensiblement diminué. Nous continuerons à travailler vendredi", a-t-il dit à des journalistes.
Les incendies sur des oléoducs sont courants au Nigeria, le plus gros producteur de pétrole brut en Afrique, en partie en raison d'un mauvais entretien des installations, mais aussi à cause de voleurs qui siphonnent le pétrole pour le vendre au marché noir.
Le 25 décembre 2007, environ 40 personnes ont trouvé la mort lors d'un incendie sur un oléoduc situé dans les environs de Lagos, qui avait été saccagé par des pillards.
Une année auparavant, plus de 200 personnes en train de vider de son pétrole un oléoduc dans un autre quartier de Lagos, avaient été tuées.
La compagnie pétrolière nationale NNPC a fait état de 400 à 500

© 2008 AFP

Les tremblements de terre les plus meurtriers dans le monde


Après le tremblement de terre dévastateur qu'a connu la Chine lundi, retour sur les principaux séismes qui ont secoué le monde depuis le début du XXe siècle.

Décembre 1908 : de 70 000 à 100 000 morts à Messine (Sicile, ITALIE).

Janvier 1915 : 29 980 morts à Avezzano (ITALIE).

Décembre 1920 : Plus de 100 000 morts dans le Gansu (CHINE).

Septembre 1923 : Plus de 140 000 morts à Yokohama, près de Tokyo (JAPON).

Mai 1927 : 200 000 morts à Nanchang (CHINE).

Décembre 1932 : 70.000 morts dans le Gansu (CHINE).

Janvier 1934 : 10 700 morts au Bihar (INDE).

Mai 1935 : 50 000 morts à Quetta (INDE).

Janvier 1939 : 28 000 morts dans la région de Chillan (CHILI).

Décembre 1939 : de 35 000 à 40 000 morts à Erzincan (TURQUIE).

Février 1960 : 12 000 morts à Agadir (MAROC).

Septembre 1962 : 12 000 morts à Qazvin (IRAN).

Août 1968 : 10 000 morts dans le nord-est de l'IRAN.

Janvier 1970 : 10 000 morts (bilan non officiel) dans le Yunnan (CHINE).

Mai 1970 : 66 800 morts sur la côte du PÉROU.

Décembre 1972 : 10 000 morts à Managua (NICARAGUA).

Mai 1974 : de 10 000 à 20 000 morts, selon les estimations, dans le Sichuan et le Yunnan (CHINE).

Février 1976 : 26 000 morts au GUATEMALA.

Juillet 1976 : au moins 240 000 morts (bilan officiel), jusqu'à 700 000 morts, selon les experts occidentaux à Tangshan (CHINE).

Septembre 1978 : 25 000 morts dans la région de Tabass (IRAN).

Septembre 1985 : 5 000 morts (bilan officiel), de 10 000 à 30 000 selon une estimation française, à Mexico (MEXIQUE).

Décembre 1988 : 25 000 morts à Spitak (ARMÉNIE).

Juin 1990 : 37 000 morts dans les provinces de Ghilan et Zandjan (IRAN).

Septembre 1993 : 7 600 morts dans le Maharastra (INDE).

Janvier 1995 : Près de 6 500 morts dans la région de Kobe-Osaka (JAPON).

Août 1999 : 20 000 morts dans le nord-ouest de la TURQUIE.

Janvier 2001 : 25 000 morts dans le Gujarat (INDE).

Décembre 2003 : 31 000 morts dans la ville de Bam (IRAN).

Décembre 2004 : un séisme d'une magnitude de 9,1 au large de Sumatra (Indonésie) déclenche un tsunami gigantesque qui fait plus de 220 000 morts dans une dizaine de pays d'ASIE DU SUD-EST.

Octobre 2005 : un séisme d'une magnitude de 7,6 provoque la mort d'au moins 75 000 personnes au PAKISTAN et en INDE.

Mai 2006 : Près de 6 000 morts à Java (INDONÉSIE).


Par Marc Vignaud (avec agence)

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Le séisme en Chine aurait fait plus de 50.000 morts


C'est le plus violent séisme qu'ait connu l'empire du Milieu au cours des 30 dernières années. Le tremblement de terre qui a secoué lundi l'ouest de la Chine pourrait avoir provoqué, selon le gouvernement, plus de 50.000 morts et des dizaines de milliers de disparitions. Alors que les pertes humaines s'alourdissent d'heure en heure, le paysage autour de l'épicentre du drame est apocalyptique. Plusieurs cités ont carrément été rayées de la carte.
"Il n'y a plus de maisons dans plusieurs des villes et bourgs du district de Wenchuan, tout a été rasé", a affirmé mardi Wang Yi, chef d'une unité de la police armée. Selon un dernier bilan daté de mercredi, dans la seule province du Sichuan, où a été localisé l'épicentre, on compte plus de 14.000 morts et près de 40.000 disparus.
Mercredi, les pluies torrentielles qui se sont abattues sur la région ont ralenti le travail des secouristes, l'acheminement des produits de première nécessité ainsi que celui du matériel d'extraction. Après un premier échec, trois hélicoptères remplis de vivres et de médicaments ont réussi à rallier une zone inaccessible près de la ville de Wenchuan.

"De grandes difficultés pour mener à bien les opérations de secours"
Le Premier ministre chinois Wen Jiabao, qui supervise les opérations conduites depuis la ville de Dujiangyan, s'impatiente face à la lenteur des secours. "Nous devons faire de notre mieux pour rouvrir les routes et sauver les habitants isolés dans les zones sinistrées", a-t-il dit, avant d'ajouter : "À présent, nous avons de grandes difficultés pour mener à bien les opérations de secours."
Un premier groupe de 100 soldats d'élite a été parachuté mercredi au sud-ouest de la Chine, à proximité de l'épicentre du séisme, ont annoncé les médias officiels. Au total, les autorités chinoises ont déployé 100.000 policiers et soldats de l'Armée populaire de libération pour participer aux opérations.
Les États-Unis, l'Union européenne, le Japon, les Nations unies et le Comité olympique international se sont immédiatement mobilisés pour proposer une aide à la Chine, mais le gouvernement a indiqué que les conditions n'étaient "pas encore mûres" pour autoriser la venue d'équipes de secouristes étrangers. Les autorités chinoises ont également décliné l'offre de l'Australie et celle de la Corée du Sud d'envoyer une équipe de recherche et de secours. Seule une équipe de la Croix-Rouge de Hong Kong a été tolérée dans la zone sinistrée. Quelque 26 volontaires d'une fondation bouddhiste de Taïwan ont également été autorisés à se rendre jeudi dans le Sichuan.

Aides en nature et dons d'argent

Pour certains responsables d'organisations syndicales, le régime communiste tente de montrer qu'il peut se sortir seul d'un drame d'une telle ampleur. "Pour la Chine, en plus d'une question de souveraineté, c'est une question de fierté nationale", estime Pierre Micheletti, responsable de l'organisation humanitaire Médecins du monde.
Le gouvernement chinois accepte toutefois les aides en nature et les dons d'argent. Un avion français chargé de matériel de première nécessité doit partir pour la Chine vendredi. L'avion cargo (70 à 80 tonnes) transportera notamment des tentes, des duvets, des couvertures, des bâches, des kits de cuisine et des médicaments. La valeur de cette aide est estimée à 250.000 euros, selon la porte-parole du ministère des Affaires étrangères Pascale Andréani. La Chine a déjà reçu des pays étrangers plusieurs dizaines de millions de dollars.

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Les guerres d'influence pour les richesses de l'Afrique


« L’Inde n’est pas engagée en Afrique dans une compétition qui l’oppose à la Chine ou quelque autre pays que ce soit », a affirmé Manmohan Singh, le premier ministre indien à l’issue du premier sommet indo-africain. La déclaration n’a rien fait pour dissiper l’impression exactement inverse donnée durant les deux jours de la fastueuse rencontre organisée à New Delhi le mois dernier.
Si, à l’évidence, le Forum indo-africain de Dehli constituait une réplique au sommet Afrique organisé en novembre 2006 à Pékin, la participation n'était pas du même niveau : quarante chefs d’état et ministres avaient fait le déplacement dans la capitale chinoise mais tout juste quatorze dans la capitale indienne.
Historiquement pourtant, l’Inde et sa diaspora ont eu longtemps en Afrique l’avantage de l’ancienneté et du nombre, une conséquence directe de la colonisation et de l’Empire britanniques.
En 1999, le commerce bilatéral entre les deux , avec un milliard de dollars, dépassait celui entre la Chine et l’Afrique.
Les deux géants asiatiques ont découvert depuis qu’ils avaient besoin des ressources naturelles du continent pour assurer leur développement et de ses marchés pour vendre leurs produits.
En six ans, les échanges indo-africains ont été multipliés par vingt. Mais l’augmentation des échanges entre la Chine et l’Afrique a été encore plus spectaculaire : en 2007, leur volume a dépassé 55 milliards de dollars et, selon les prévisions, il doit encore doubler d’ici 2010.
Pékin s’est en effet réveillé plus tôt que New Delhi. Et la Chine va plus vite et frappe plus fort.
Un exemple : en 2004 une compagnie chinoise et une compagnie indienne enchérissaient en Angola pour un bloc d’exploration pétrolière : la compagnie indienne a offert 310 millions de dollars, sa rivale chinoise 725 millions.
La percée des puissances asiatiques émergentes en Afrique s’est faite au détriment de l’Europe. Si le Vieux continent reste encore le principal partenaire du continent, sa part des échanges a fondu de presque la moitié à juste un peu plus du tiers.
Les pays occidentaux ne peuvent donc plus utiliser aussi facilement l’aide au développement et les accords commerciaux préférentiels comme moyens de pression.
Au Zimbabwe au Soudan en passant par le Tchad, l’effritement de la prééminence économique va de pair avec une perte de l’influence politique
Les Etats-Unis ont été, eux aussi, amenés à reconsidérer leurs vues sur l’Afrique qui, selon un rapport du Pentagone de 1995 ne représentait que « très peu d’intérêt stratégique ».
Trois ans plus tard les ambassades américaines au Kenya et en Tanzanie constituaient la cible des attentats d’Al Qaida.
Dix ans plus tard, l’ensemble du continent constitue pour les Etats-Unis un théâtre de la « guerre contre la terreur ». Ils ont mis en place un commandement régional pour l’Afrique et, après l’Afghanistan et l’Irak, ouvert un troisième front en Somalie où ils interviennent directement contre des guérillas qualifiées de jihadistes.
L’état-major d’Africom reste pour le moment au moins, basé en Allemagne, à Stuttgart. Contrairement aux attentes de Washington en effet, les capitales africaines, ne se sont pas précipitées pour l’héberger.
Un signe d’autant plus préoccupant que l’Afrique fournit maintenant 15 pour cent des importations de pétrole des Etats-Unis et qu’elle dispose de ressources en hydrocarbures sous exploitées et prometteuses dont l’accès constitue un enjeu stratégique majeur.
Le tableau ne serait pas complet s’il ne mentionnait pas les efforts du Japon dont le gouvernement organise fin mai à Yokohama une conférence internationale pour le développement de l’Afrique.
Ou encore la Russie qui, par l’intermédiaire de Gazprom tente de s’implanter dans l’exploitation du gaz naturel en Afrique du nord.
A travers l'histoire, de telles compétitions entre puissances ont parfois provoqué des conflits armés. Elles constituent aujourd’hui un facteur supplémentaire d’instabilité.

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Les dessous du réseau télécom du Hezbollah au Liban


Le réseau de télécommunication réservé du Hezbollah au Liban, pomme de discorde des violences armées de ces derniers jours, n'est plus illégal. Les enjeux qu’il représentait pour la stabilité du Liban étaient, semble-t-il, connus depuis plusieurs mois des autorités françaises.
Le ministère des télécommunications du Liban aurait alerté le ministre français des affaires étrangères « avant le mois de mars dernier » sur ce réseau.
Selon des indications transmises par deux personnalités s’exprimant depuis Beyrouth, le ministre libanais des télécommunications Marwan Hamadé avait présenté à Bernard Kouchner, « avant le mois de mars », une carte de ce réseau et un rapport détaillé sur ses implantations.
Nous avons confirmation de l’existence de cette carte.
Un porte-parole du Quai d’Orsay, contacté par geopolitique.com à ce sujet, n’a pas été en mesure de confirmer ou de démentir officiellement à l’heure où nous publions. Ses services nous ont seulement précisés que Marwan Hamadé « se rendait souvent à Paris ».
Le gouvernement de Fouad Siniora a abrogé hier mercredi les deux décrets contre le Hezbollah qui avaient provoqué les violences des derniers jours.
Ces deux textes prévoyaient la mise hors-la-loi de son réseau de télécommunications et le limogeage du responsable de la sécurité de l'aéroport international de Beyrouth, le général Wafic Choucair, proche du mouvement chiite.
Le réseau en question est un système de téléphonie filaire, constitué de câbles enterrés, développé à partir de 1995.
Pour le secrétaire général du Hezbollah libanais, Hassan Nasrallah, qui s’exprimait en conférence de presse le jeudi 8 mai au sujet de ce réseau, celui-ci a été étendu après le départ des israéliens du Liban Sud en juin 2000.
Selon lui, son existence se justifiait par le besoin des membres du Hezbollah de communiquer ensemble via un système protégé. Or, les autres réseaux existants - de téléphonie cellulaire - n’offraient pas les garanties de confidentialité suffisantes.
Il a affirmé que ce réseau ne reliait que des responsables du Hezbollah et que son maillage se limitait au Liban Sud et à la banlieue Sud de Beyrouth.
Hassan Nasrallah a en outre affirmé qu’au cours des derniers mois trois réunions au moins avaient été organisées entre son parti et le gouvernement libanais pour discuter de l’avenir de ce réseau.
Selon des proches du Parti Socialiste Progressiste du leader druze Walid Joumblatt, principal opposant du Hezbollah, ce réseau a été fortement étendu après le conflit de l’été 2006, qui a opposé au Liban Sud le parti chiite à l’armée israélienne.
Les capacités de coordination qu’il a fournies aux chefs chiites est la principale raison, selon eux, de leur succès. Une analyse partagée dans les rapports officiels israéliens consacrés à ces évènements.
À partir de 2007, selon ces proches du PSP, des ingénieurs de Téhéran incorporés dans des équipes d'une importante organisation caritative iranienne ont supervisé des travaux pour déployer considérablement ce réseau.
Des éléments d'appréciation repris par les responsables sécuritaires du gouvernement libanais.

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USA: John Edwards roule pour Barack Obama


L'ancien candidat à la primaire démocrate pourrait apporter des voix de l'électorat ouvrier blanc au sénateur de l'Illinois. Ce soutien fragilise encore un peu plus Hillary Clinton.
C’est un soutien de poids pour Barack Obama et une épine de plus dans le pied d’Hillary Clinton. L’ancien candidat à la primaire démocrate John Edwards a apporté officiellement son soutien au sénateur de l’Illinois mercredi. Et lors d’une réunion publique de son nouveau favori au Michigan, il a fait de lui un portrait lyrique: «Il y a un homme qui sait et comprend que le temps est venu pour une gestion audacieuse du pays. Il y a un homme qui sait comment générer le changement, le changement durable qu’il faut bâtir à partir de la base. Il y a un homme qui sait dans son cœur que le temps est venu de créer une Amérique et non deux. Et cet homme c’est Barack Obama».
L’ancien sénateur de Caroline du Nord a assuré que la course à l’investiture serait «bientôt» terminée et rendu un hommage appuyé à Hillary Clinton s’attirant quelques sifflets du public vite réduits après un geste apaisant d’Obama à l’adresse de ses partisans.

Tribun des classes moyennes, John Edwards fait partie d’une poignée de personnalités influentes, avec notamment l’ancien vice-président Al Gore, dont le soutien pourrait être déterminant pour décrocher l’investiture. Proche des syndicats ouvriers, Edwards est extrêmement populaire chez les ouvriers blancs, une catégorie d’électeurs qui fait défaut à Obama.

Sur les six anciens candidats démocrates, quatre ont rejoint Obama

Arrivé second des caucus de l’Iowa derrière Obama mais devant Clinton et troisième dans les autres consultations jusqu’à son retrait de la course, le 30 janvier, Edwards a engrangé 18 délégués. Il pourrait demander à ses délégués de se ranger derrière le sénateur de l’Illinois.
Sur les six candidats en lice pour l’investiture démocrate au début des primaires, à l’exception de lui-même et d’Hillary Clinton, Barack Obama a reçu le soutien de quatre ex-rivaux. Joe Biden ne s’est pas encore prononcé et Mike Gravel a quitté le parti démocrate pour le parti libertarien.
Obama a reçu par ailleurs mercredi l’appui de cinq «super délégués», des élus et responsables du parti démocrate dont les voix seront cruciales dans le choix du candidat qui affrontera le républicain John McCain en novembre. En comparaison, ce même jour, Clinton a reçu l’appui d’un seul.

Clinton mise sur la prise en compte des délégués de Floride et du Michigan

Hillary Clinton a largement gagné mardi la primaire de Virginie occidentale avec 67% des voix contre seulement 26% pour son rival. Jamais depuis le début des primaires, elle n’avait réalisé un score aussi élevé. Selon le site indépendant RealClearPolitics, Obama dispose actuellement de 1.885 délégués contre 1.718 pour Clinton. Il faut 2.025 délégués pour obtenir l’investiture du parti démocrate. Il reste 189 délégués à attribuer d’ici le 3 juin.
Les derniers espoirs de la sénatrice de New York reposent sur la prise en compte des délégués de Floride et du Michigan, deux Etats qu’elle a remportés mais dont les résultats ont été invalidés par la direction du parti démocrate parce que les primaires ont eu lieu avant la date autorisée. Si les délégués de ces deux Etats étaient comptabilisés, il faudrait 2.209 délégués pour obtenir l’investiture.

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Inde: un groupe inconnu revendique les attentats de Jaipur


Un groupe militant inconnu a revendiqué la série d'attentats à la bombe commis mardi à Jaipur, dans le nord-ouest de l'Inde, qui a fait 63 morts et 216 blessés, a confirmé jeudi une source officielle.
Le groupe qui se fait appeler les "moudjahidines indiens", a envoyé au journal indien The Times of India par courriel une vidéo montrant un vélo bourré d'explosif et qui a explosé sur un des huit sites touchés par les attentats, a indiqué le journal.
Gulab Chand Kataria, ministre de l'Intérieur du Rajasthan, Etat indien dont Jaipur est la capitale, a indiqué à l'AFP que la police enquêtait sur cette revendication, ajoutant qu'elle avait été envoyée par courriel à plusieurs médias.
"Ils (le groupe) ont envoyé la vidéo disant +Vous soutenez l'Amérique et la Grande-Bretagne et nous mettrons la pression sur eux et sur vous+", a expliqué M. Kataria. "La police a vu la vidéo. Elle contient aussi quelques secondes montrant le vélo (utilisé dans l'attaque)", a confirmé le ministre. "C'est un courriel post-daté et il a été envoyé après les attaques assurant +nous l'avons fait+, nous essayons de vérifier si la source est fiable ou si c'est une fausse revendication", a précisé le chef de la police de Jaipur, Pankaj Singh.
Mercredi, Vasundhara Raja, Premier ministre du Rajasthan, a déclaré que 63 personnes avaient été tuées et 216 blessées, dont "un grand nombre sont dans un état critique". Il a précisé que sept femmes et dix enfants figuraient parmi les personnes tuées.
Le Premier ministre du Rajasthan a également indiqué que la police avait procédé à deux arrestations dans le cadre de l'enquête sur les attentats et en avait interpellé plusieurs autres aux fins d'interrogatoire.
Le ministre de l'Intérieur avait auparavant indiqué que les autorités détenaient "une douzaine de personnes". Le Premier ministre a évoqué une probable implication étrangère dans les attentats. "Cela semble avoir été fait par un groupe international", a-t-il déclaré sans autres précisions.
Le vice-ministre indien de l'Intérieur, Shiprakash Jaiswal, a été dans le même sens. "Les responsables de ces attentats ont des connexions avec l'étranger", a-t-il déclaré.
L'Inde, qui a régulièrement été le théâtre de sanglants attentats à la bombe ces dernières années, en rend en général responsables des groupes extrémistes islamiques basés à l'étranger opposés à l'administration indienne d'une partie du Cachemire.
Manan Vatsyayana AFP/Archives ¦ Des soldats indiens se tiennent à côté de la carcasse d'une voiture sur le site d'un des attentats à Jaipur, en Inde, le 14 mai 2008

© 2008 AFP

Musique: Deezer signe avec Universal Music

Deezer vient de signer un accord commercial avec Universal Music, ajoutant ainsi à son catalogue un million de titres, parmi lesquels Amy Winehouse, Portishead, U2 ... Le plus beau c’est que tout cela est gratuit, et légal !

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