vendredi 21 mars 2008

Société: L'argent fait le bonheur... si on le dépense pour les autres


L'argent peut faire le bonheur, mais à condition de le dépenser pour le bien d'autrui ou de bonnes causes, conclut une étude scientifique rendue publique jeudi.La recherche, paraîssant vendredi dans la revue Science, démontre la validité scientifique de l'adage selon lequel il est plus satisfaisant de donner que de recevoir, a déclaré à l'AFP Elizabeth Dunn, professeur de psychologie à l'université de Colombie-Britannique (UBC), à Vancouver sur la côte ouest canadienne.Mme Dunn et deux chercheurs de la Harvard Business School, Laura Aknin et Michael Norton, ont mené trois expériences visant à mesurer si leurs cobayes étaient plus heureux après avoir fait des dépenses pour leur compte personnel ou après avoir consacré de l'argent à une cause sociale ou charitable."Nous avons découvert que les gens dépensant de l'argent pour d'autres étaient les plus heureux", a souligné Mme Dunn. "Nous apportons des preuves pour étayer une perception qui ne date pas d'hier".La première expérience a simplement consisté à demander à 630 Américains de mesurer, sur une échelle de 1 à 5, leur degré de satisfaction après avoir consacré de l'argent à eux-même ou aux autres. Les personnes ayant fait preuve d'altruisme se sont déclarées plus heureuses que les autres.Les chercheurs ont aussi mesuré le degré de satisfaction des employés d'une compagnie de Boston, après avoir reçu des primes allant de 3.000 à 8.000 dollars. Selon Mme Dunn, la façon dont les bénéficiaires ont dépensé leurs primes s'est avérée plus importante que le montant de celles-ci."Ceux qui ont consacré une part plus importante de leur bonus à des causes sociales ont dit être les plus heureux", a-t-elle relevé. Les personnes ayant consacré un tiers de leur bonus à autrui affichaient un coefficient de bonheur supérieur de 20% à ceux qui avaient tout gardé pour eux.Dans la dernière expérience, des étudiants de Vancouver se sont vu remettre 5 ou 20 dollars à dépenser dans la journée. Une moitié des étudiants a eu pour instruction de se faire plaisir, l'autre de consacrer la somme à autrui. La encore, ce sont ceux de la seconde catégorie qui se sont déclarés les plus heureux.La plus grande partie de la recherche dans ce domaine a été consacrée au rapport entre le bonheur et la quantité d'argent dont disposent les gens: "nous avons étudié comment les gens utilisent ce qu'ils ont", a expliqué Mme Dunn.Elle souhaite se pencher dans ses prochaines recherches sur la question de savoir si le volontariat génère autant de satisfaction que les dons en argent.

AFP - Vendredi 21 mars, 08h46

Politique-USA: Barack Obama reçoit le soutien de son ancien rival Bill Richardson


Le gouverneur du Nouveau Mexique Bill Richardson, ancien prétendant à la Maison Blanche et ex-ministre de l'administration Clinton, a apporté vendredi son soutien au candidat démocrate Barack Obama, un appui crucial pour tenter de conquérir l'électorat hispanique.
"Après des réflexions prudentes et attentives, j'ai décidé de soutenir Barack Obama" comme candidat à la présidence américaine, écrit dans un courriel à ses partisans M. Richardson, qui avait l'ambition de devenir le premier président américain d'origine hispanique avant de se retirer de la compétition le 10 janvier.
Ce soutien pourrait permettre à Barack Obama, en tête de la course à l'investiture démocrate mais malmené actuellement dans les sondages après la polémique sur les propos de son ex-pasteur, de conquérir une plus large part de l'électorat hispanique, plutôt enclin jusqu'à présent à apporter ses voix à sa rivale Hillary Clinton.
Cruciale dans cette élection, la minorité hispanique est la plus importante des Etats-Unis avec 42 millions de représentants, soit 14,9% de la population américaine.
Dans son courriel, M. Richardson explique que Barack Obama sera "un président historique et remarquable, qui peut nous apporter le changement dont nous avons désespérément besoin en nous rassemblant en tant que nation ici, à la maison, et avec nos alliés à l'étranger".
Le sénateur de l'Illinois "comprend clairement que c'est seulement en rassemblant les gens (...), que nous pourrons tous réussir en tant qu'Américains", a déclaré M. Richardson, se référant au plaidoyer prononcé mardi par M. Obama en faveur de l'unité de tous les Américains au-delà de leurs différences.
"En tant qu'Hispanique, j'ai été particulièrement touché par ces mots", poursuit dans son courriel M. Richardson, né il y a 60 ans d'une mère mexicaine et d'un père américain, banquier. Ayant vécu enfant au Mexique, Bill Richardson passe aisément de l'anglais à l'espagnol qu'il parle couramment.
Le gouverneur du Nouveau-Mexique devrait annoncer publiquement son appui à M. Obama, vendredi après-midi, lors d'un rassemblement électoral à Portland, dans l'Oregon (nord-ouest).
Barack Obama, avec 1.628 délégués, devance toujours l'ex-Première dame qui en compte 1.493. Il en faudra 2.025 pour décrocher l'investiture, fin août lors de la convention démocrate à Denver (Colorado, ouest). La prochaine étape décisive de la longue bataille pour la présidentielle sera la primaire du 22 avril, en Pennsylvanie, où Mme Clinton est donnée gagnante.
"Mon affection et mon admiration pour Hillary Clinton et le président Bill Clinton ne vacillera jamais", assure dans son courriel celui qui fut ambassadeur aux Nations unies sous la deuxième présidence Clinton avant d'être nommé par ce dernier secrétaire à l'Energie (1998-2001).
Fin négociateur, M. Richardson est aussi le spécialistes des missions délicates. Il a notamment conduit une délégation américaine en Corée du Nord l'an dernier, obtenant de Pyongyang le rapatriement des restes de soldats américain tués pendant la guerre de Corée.
Il avait été nommé en 2006 envoyé spécial chargé de l'immigration auprès de l'Organisation des Etats américains (OEA) afin d'améliorer le dialogue entre les Etats-Unis et l'Amérique latine. M. Richardson a été proposé plusieurs fois pour le prix Nobel de la Paix.


© 2008 AFP

Sport-F1 : Hamilton le plus rapide en Malaisie


Lewis Hamilton (McLaren-Mercedes) a continué à surfer sur la bonne dynamique de son week-end australien, où il a réussi la pole position avant de s'imposer : le Britannique a de nouveau réussi le meilleur temps des essais libres du Grand Prix de Malaisie, vendredi.

Sur un circuit resurfacé depuis l'année dernière, Hamilton s'est même approché très près de la pole position de 2007 (à 12/1000e de seconde) et a devancé les deux Ferrari de Felipe Massa et Kimi Raikkonen. "Je suis assez satisfait des résultats de cette journée, la voiture a été rapide et constante durant toute la session de cet après-midi, s'est félicité le pilote McLaren-Mercedes.

Malheureusement la séance de ce matin n'avait pas été parfaite, j'ai eu un léger problème sur la voiture à la fin. Mais ça n'a pas affecté notre programme d'évaluation des pneus et de recherche de réglages en vue de la course." Son coéquipier Heikki Kovalainen a été un peu plus en retrait, troisième le matin et septième l'après-midi.

La scuderia, humiliée à Melbourne d'où elle repartie avec un seul point et deux moteurs cassés, a encore vu la séance d'essais du matin perturbée pour son champion du monde Kimi Raikkonen, qui n'a couvert que huit tours en raison d'un problème technique.

Difficile pour Red Bull

Mais Ferrari a néanmoins tenu à marquer le coup: les voitures italiennes ont réussi les deux meilleurs temps de la première séance et elles se sont classées deuxième et troisième de la seconde. "J'ai perdu du temps ce matin en raison d'un problème de communication avec l'équipe, mais on a résolu les choses cet après-midi, a indiqué Raikkonen.

La voiture est bien et je suis satisfait du travail accompli aujourd'hui, on peut aborder la suite du week-end avec confiance." La journée a par ailleurs été très difficile pour l'écurie Red Bull, de nouveau touchée par des soucis de fiabilité.

David Coulthard a détruit ses suspensions avant après une légère sortie de piste dans la matinée et n'a pas pu tourner l'après-midi. Son coéquipier Mark Webber a également vu sa séance du matin amputée d'une bonne heure en raison d'une casse moteur.

L'Australien avait plaisanté au sujet des soucis récurrents de fiabilité rencontrés par Red Bull après le Grand Prix de Melbourne: "Heureusement qu'on ne construit pas des avions", avait-il noté, sous-entendant qu'avec tous les problèmes mécaniques rencontrés, il se serait écrasé depuis longtemps...

Renault rentre dans le rang

Un autre malchanceux a été Sébastien Bourdais. Dans le sillage de sa belle course australienne, où il a marqué deux points pour son tout premier Grand Prix, le Français a écopé de deux pénalités pour des vitesses excessives dans les stands le matin avant de casser son moteur dès les premiers hectomètres l'après-midi. Il n'a donc pas du tout tourné dans la seconde séance, ce qui sera certainement très handicapant sur ce circuit qu'il ne connaît pas.

Son coéquipier Sebastian Vettel a en tout cas réussi une nouvelle performance de choix en réussissant le cinquième temps de la deuxième session. Comme la semaine passée, les BMW Sauber sont restées dans le milieu du peloton pour cette première journée. Quant aux Renault, sixième et septième le matin, elles sont rentrées dans le rang après le déjeuner, seulement 14e et 15e à plus de deux secondes d'Hamilton.

Les orages annoncés pour cette fin de semaine n'ont en tout cas pas éclaté vendredi et les voitures ont tourné sous un beau soleil le matin. Le ciel était plus chargé l'après-midi mais les températures étaient conformes aux standards locaux: 39 degrés, 57 sur la piste et près de 80 % d'humidité dans l'air.

RTL info

USA - Affaire du passeport: Condoleezza Rice s'excuse


Trois employés du département américain ont accédé sans autorisation aux données du passeport de Barack Obama, candidat démocrate à l'élection présidentielle. Ils ont été sanctionnés.. et la secrétaire d'Etat Condoleezza Rice lui a téléphoné pour lui présenter des excuses.
rois employés du département d'Etat américain ont été sanctionnés pour avoir accédé sans autorisation aux données du passeport de Barack Obama, candidat à l'investiture démocrate pour la présidentielle de novembre, a confirmé jeudi soir le porte-parole du ministère.

Excuses de Condoleezza Rice
La secrétaire d'Etat Condoleezza Rice lui a téléphoné pour lui présenter des excuses. "Je lui ai dit que j'étais désolée et que je serais moi-même très troublée d'apprendre que quelqu'un a eu accès aux données relatives à mon passeport", a-t-elle déclaré vendredi à la presse.
"C'est pourquoi je vais continuer à m'occuper personnellement de cette affaire", a ajouté Mme Rice qui recevait dans son bureau du département d'Etat son homologue brésilien Nelson Jobim.
"Nous sommes très préoccupés par tout ceci", a-t-elle poursuivi, précisant que le ministère mènerait une enquête interne avec l'aide du ministère de la Justice. "Nous sommes en contact avec le bureau du gouverneur et il est évident que nous les tiendrons informés", a-t-elle souligné.
Mme Rice a précisé que les indiscrétions avaient été décelées par des employés du département d'Etat mais que les hauts responsables du ministère n'en avaient pas été informés. Elle a assuré que "toutes les mesures possibles" seraient mises en oeuvre pour qu'un tel incident ne se reproduise pas
Evoquant "une imprudente curiosité", Sean McCormack, porte-parole du département d'Etat, avait précisé dans la soirée que les trois employés avaient agi séparément. Deux d'entre eux ont été licenciés, le troisième a écopé d'une sanction disciplinaire.
Les faits ont été commis le 9 janvier, le 21 février et le 14 mars.

"une atteinte scandaleuse"
L'entourage du sénateur de l'Illinois a dénoncé "une atteinte scandaleuse à la sécurité et à la vie privée, même pour une administration qui n'a fait montre que de peu de respect dans ces deux domaines au cours des huit années écoulées".
"Nous voulons savoir qui a consulté les données du passeport du sénateur Obama, dans quel but et pourquoi il a fallu si longtemps avant que cette atteinte à la sécurité ne soit révélée", a ajouté un porte-parole d'Obama.

Bill Clinton: affaire du même type
En 1992, pendant la première campagne victorieuse de Bill Clinton, une affaire du même type avait éclaté. Elle avait coïncidé avec des attaques républicaines sur l'attitude du candidat démocrate pendant la guerre du Viêtnam.
"Nous procédons à des vérifications pour déterminer avec certitude quelles informations figuraient dans les dossiers qui ont été consultés", a dit à la presse la sous-secrétaire d'Etat Pat Kennedy.
Théoriquement, les formulaires de demande de passeport sont incorporés dans ces dossiers, ce qui signifie que les trois employés ont pu consulter le numéro de sécurité sociale mais aussi l'adresse et le numéro de téléphone privés d'Obama.

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Politique-USA: Les données du passeport de Barack Obama piratées


Trois employés du département américain d'Etat ont accédé sans autorisation aux données du passeport du candidat démocrate. Sanctionnés, ils auraient agi "par curiosité", selon le porte-parole du ministère. Mais l'entourage d'Obama veut savoir "pourquoi il a fallu si longtemps avant que cette atteinte à la sécurité ne soit révélée".
rois employés du département américain d'Etat ont été sanctionnés pour avoir accédé sans autorisation aux données du passeport de Barack Obama, candidat à l'investiture démocrate pour la présidentielle de novembre, a confirmé jeudi soir le porte-parole du ministère. "A ce stade, nous pensons qu'ils ont agi sous l'effet d'une imprudente curiosité", a dit Sean McCormack au cours d'une téléconférence organisée à la hâte dans la soirée. Il a précisé que les trois employés avaient agi séparément. Deux d'entre eux ont été licenciés, le troisième a écopé d'une sanction disciplinaire. Les faits ont été commis le 9 janvier, le 21 février et le 14 mars.
L'entourage du sénateur de l'Illinois, qui connaît une mauvaise passe, a dénoncé "une atteinte scandaleuse à la sécurité et à la vie privée, même pour une administration qui n'a fait montre que de peu de respect dans ces deux domaines au cours des huit années écoulées". "Nous voulons savoir qui a consulté les données du passeport du sénateur Obama, dans quel but et pourquoi il a fallu si longtemps avant que cette atteinte à la sécurité ne soit révélée", a ajouté un porte-parole d'Obama.
En 1992, pendant la première campagne victorieuse de Bill Clinton, une affaire du même type avait éclaté. Elle avait coïncidé avec des attaques républicaines sur l'attitude du candidat démocrate pendant la guerre du Vietnam. "Nous procédons à des vérifications pour déterminer avec certitude quelles informations figuraient dans les dossiers qui ont été consultés", a dit à la presse la sous-secrétaire d'Etat Pat Kennedy. Théoriquement, les formulaires de demande de passeport sont incorporés dans ces dossiers, ce qui signifie que les trois employés ont pu consulter le numéro de sécurité sociale mais aussi l'adresse et le numéro de téléphone privés d'Obama.

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Politique-USA:Les dossiers qu'Hillary Clinton, Barack Obama et John McCain ont établi pour obtenir leurs passeports ont été fouillés


Qui s'intéresse à la vie privée de Barack Obama et Hillary Clinton? Les dossiers établis par les deux candidats démocrates à la Maison Blanche et le candidat républicain pour obtenir leurs passeports ont été illégalement examinés, a annoncé le département d'Etat.

.../... Plus d'infos à venir sur 20 minutes.fr

La chaîne de télévision américaine NBC a révélé jeudi soir que «deux employés sous contrat du département d'Etat avaient été licenciés et qu'une troisième personne avait été sanctionnée» pour avoir acccédé au dossier d'Obama sans autorisation.

Les excuses du département d'Etat

Alors qu'aux Etats-Unis la polémique monte et que la secrétaire d'Etat Condoleezza Rice a présenté officiellement ses excuses à Barack Obama, l'entourage d'Hillary Clinton a fait savoir, vendredi, que le dossier de la sénatrice avait lui aussi été fouillé.
Tout comme celui du candidat républicain à la Maison Blanche John McCain, a annoncé vendredi après-midi le département d'Etat.
Le dossier de Clinton a été regardé en 2007, celui d'Obama trois fois depuis janvier et celui de McCain au début de l'année.

Déjà en 1992, avec Bill Clinton

Reste à savoir l'intérêt que pourrait avoir quelqu'un de fouiller dans ces dossiers. Outre le nom, la nationalité, l'âge, le lieu de naissance de la personne, on trouve dans ces dossiers, les endroits où la personne a voyagé et surtout son numéro de sécurité sociale qui permet d'accéder à bien d'autres informations. Et permet notamment de savoir, selon AP, si la personne a contracté des crédits.
En 1992 déjà, un scandale semblable avait éclaté durant la campagne présidentielle. A l'époque le président des Etats-Unis était Bush père et le candidat dont le dossier avait été illégalement inspecté: Bill Clinton.

Réaction à chaud de McCain
Interrogé sur cette affaire dans la cour de l'Elysée vendredi, alors que publiquement, il n'était pas encore concerné, John McCain a estimé que «toute violation de la vie privée méritait des excuses».


Clémence Lemaistre, Alexandre Sulzer avec agences


20minutes.fr

France: Visite à Paris du candidat républicain à la Maison Blanche, John McCain


Après la visite de Nicolas Sarkozy en novembre à Washington, la venue à Paris vendredi du candidat républicain à la présidentielle américaine John McCain, devancé par ses rivaux démocrates dans les sondages, est un nouveau symbole du rapprochement entre les deux pays.
Le sénateur de l'Arizona, qui revient d'une tournée au Proche-Orient, a choisi pour ses deux étapes européennes Londres, où il était jeudi, et Paris. A l'issue d'une entrevue avec le Premier ministre François Fillon, il rencontrera à 16H00 le président français.
"Nous ne parlerons pas de politique ni de campagne présidentielle", a affirmé au Figaro M. McCain qui sera accompagné du sénateur républicain de Caroline du sud, Lindsey Graham, et du sénateur indépendant du Connecticut, Joe Lieberman.
M. McCain, ancien prisonnier de guerre au Vietnam, 71 ans, et M. Sarkozy s'étaient déjà longuement entretenus à l'Elysée en juillet du changement climatique et de la situation en Irak. "Cette nouvelle rencontre, après celle du mois de juillet dernier, témoigne de la densité et de la qualité du dialogue politique entre la France et les Etats-Unis", a souligné l'Elysée jeudi dans une communiqué, indiquant que les deux hommes aborderaient "les relations franco-américaines ainsi que les grands sujets diplomatiques et économiques internationaux".
En novembre, lors d'un voyage à Washington, le président français avait célébré l'amitié franco-américaine, suscitant un accueil très enthousiaste. Les commentateurs y avaient vu une volonté de projeter les relations bilatérales au delà de la présidence Bush, marquée par des divergences profondes notamment sur l'Irak.
Un président pro-américain en France ? "Tout est possible en ce monde", avait plaisanté John McCain en janvier.
Même si le clivage droite-gauche à la française est loin de coller à celui entre démocrates et républicains, M. Sarkozy n'avait pas hésité en septembre à rendre un hommage appuyé au maire républicain de New York Rudy Giuliani -qui s'est depuis retiré de la course à l'investiture de son camp- pour son "invention de la tolérance zéro" en matière de délinquance.
Ce dernier avait à son tour salué un homme "remarquable" et un "très grand réformateur".
Sans "prendre parti", François Fillon a incité début février les Français "à regarder d'un peu plus près" le candidat McCain tout en saluant "la qualité" de l'ensemble des postulants à la Maison Blanche.
Il y a fort à parier que le futur candidat démocrate accomplira lui aussi une tournée européenne passant par Paris. L'un des prétendants à l'investiture Barack Obama avait déjà pris date en janvier dernier en vantant l'"énergie" et le "talent" de M. Sarkozy.


© 2008 AFP