mercredi 12 mars 2008

Internet: Google rachète DoubleClick


L'affaire de rachat de DoubleClick par Google vient de connaître un dénouement heureux après près d'un an d'attente .
C'est depuis avril 2007 que Google avait lancé son offre sur la régie publicitaire en ligne en proposant la coquette somme de 3,1 milliards de dollars pour cette opération.
Le verdict vient de tomber et les autorités européennes de la concurrence annoncent avoir autorisé le rachat de la régie de publicité en ligne américaine DoubleClick par le moteur de recherche sur Internet Google.
Il faut reconnaître que bien des groupes ont fait compagne contre cette acquisition estimant qu'elle donnera à Google un poids prépondérant sur le marché de la publicité en ligne et qui représente un grand danger pour la concurrence.
Mais finalement, la Commission européenne n’a rien trouvé à reprocher à l’acquisition de DoubleClick par Google jugeant que ces deux groupes ne pouvaient pas être considérées comme des concurrents mais plutôt complémentaires. Deux heures plus tard, Google annonçait que le rachat venait d’être finalisé.

Politique: USA, Obama remporte la primaire du Mississippi


Barack Obama a désormais les yeux rivés sur la Pennsylvanie après s'être imposé mardi 10 mars dans la primaire démocrate du Mississippi, bénéficiant largement du vote noir dans cet Etat du sud des Etats-Unis.
Après dépouillement de 92% des circonscriptions, Barack Obama l'a emporté avec 59% des voix contre 39% pour Hillary Clinton. Au total, Barack Obama dispose désormais de 1.596 délégués contre 1.484 à la sénatrice de New York, selon un décompte de l'Associated Press.
Quelque 2.025 délégués sont nécessaires pour assurer l'investiture à l'un ou l'autre des candidats lors de la convention démocrate de Denver en août prochain.
Le scrutin du Mississippi était le dernier d'une série de primaires à forte polarisation raciale dans plusieurs Etats du sud du pays. Il s'agissait également du dernier affrontement dans les urnes pour Barack Obama et Hillary Clinton avant le prochain scrutin d'envergure, le mois prochain en Pennsylvanie.
Obama creuse l'écart avec Clinton
Le sénateur de l'Illinois s'est assuré près de 90% du vote noir selon des sondages de sortie des urnes, mais seulement un tiers environ du vote blanc, reproduisant un modèle qui lui a permis de gagner auparavant les primaires d'autres Etats du sud comme l'Alabama, la Géorgie, la Louisiane ou la Caroline du Sud.
Sa victoire dans le Mississippi devrait permettre à Barack Obama de creuser l'écart avec sa rivale Hillary Clinton en ce qui concerne le nombre de délégués acquis en vue de la convention nationale du Parti de l'âne. Sur les 33 délégués qui étaient en jeu dans le Mississippi mardi, le sénateur de l'Illinois s'en est déjà assuré 17. Onze autres ont été attribués à Hillary Clinton et cinq restent encore à répartir entre les deux candidats à l'investiture.
"Nous regardons désormais vers la suite de la campagne en Pennsylvanie et ailleurs dans le pays", a déclaré Maggie Williams, directrice de campagne d'Hillary Clinton, dans un communiqué qui félicitait Obama pour sa victoire.
Obama : "la sénatrice Clinton est une personne compétente "
"Je suis persuadé qu'une fois que nous aurons un candidat investi, le parti sera uni derrière lui", a déclaré pour sa part Barack Obama en constatant sa victoire, non sans lancer une pique à l'équipe de campagne adverse pour la façon dont elle s'est récemment comportée à son égard.
"Nous avons été très mesurés dans notre façon d'évoquer la sénatrice Clinton", a-t-il dit. "J'ai tenu à dire que je pensais que la sénatrice Clinton est une personne compétente et que, naturellement, je la soutiendrais si elle devait remporter l'investiture. Je ne suis pas sûr que nous ayons bénéficié de la même approche de la part de l'équipe de campagne de Mme Clinton", a-t-il ajouté sur CNN.
L'issue du scrutin de mardi dans le Mississippi laissant peu de place au suspense avec un Barack Obama donné largement favori, les deux candidats démocrates ont passé une partie de leur journée à faire campagne en Pennsylvanie, prochaine grande étape avec 158 délégués à se partager le 22 avril.

AP

Internet: Participez à la cyber-manif de Reporters sans Frontières


C'est quoi cette histoire ?
L'organisation Reporters sans frontières (RSF) et l'Unesco lance le 12 mars la première Journée internationale pour la liberté d'expression sur Internet.

Ça marche comment ?
RSF appelle les internautes se rendre sur le site RSF.org, du mercredi 11h au jeudi 13 mars 11h. Les participants pourront créer un avatar, choisir le message de leur banderole et prendre part à l'une des cybermanifestations qui auront lieu en Birmanie, en Chine, en Corée du Nord, à Cuba, en Egypte, en Erythrée, en Tunisie, au Turkménistan et au Vietnam.
L'organisation publiera par ailleurs sa nouvelle liste des "ennemis d'Internet" et rendra publique une nouvelle version du Guide du cyberdissident. En novembre 2006, une opération similaire, "24 heures contre la censure", avait rassemblé 40.000 internautes selon RSF.

(Avec Relax News)

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Etats-Unis : Le commandant en Irak et Afghanistan démissionne


L'amiral William Fallon, le commandant en charge des deux guerres menées par les Etats-Unis en Irak et en Afghanistan, a démissionné mardi après avoir été décrit dansun article du magazine Esquire comme un farouche opposant à la politique du président George W. Bush face à l'Iran.
l' amiral William Fallon, le commandant en charge des deux guerres menées par les Etats-Unis en Irak et en Afghanistan, a démissionné mardi. Le secrétaire à la Défense Robert Gates a annoncé avoir accepté cette démission "avec réticence et regret", lors d'une conférence de presse surprise au Pentagone.
C'est son franc-parler, notamment au sujet de la politique du président George W. Bush face à l'Iran, qui serait à l'origine de ce départ, commentent de nombreux démocrates du Congrès. Sa démission intervient d'ailleurs quelques jours après la parution d'un article du magazine Esquire, où il était décrit comme un farouche opposant aux positions belligérantes de l'administration Bush sur l'Iran.

Prélude à une guerre en Iran?
L'amiral Fallon justifie son départ dans un communiqué en soulignant que "de récents articles de presse suggérant une différence entre mes opinions et les objectifs de la politique menée par le président ont provoqué de la distraction à un moment critique, et ont freiné les efforts du commandement dans la région".
"Je ne crois pas qu'il y ait de différences significatives entre ses vues et celles de l'administration", a commenté Gates. Interrogé sur l'affirmation d'Esquire selon laquelle un départ de Fallon signifierait que Washington se prépare à déclarer la guerre à l'Iran, Gates a rétorqué: "c'est tout simplement ridicule".
L'amiral Fallon, qui quitte les forces armées américaines après 42 ans de service, "sera difficile à remplacer, il est extrêmement talentueux et possède une vision stratégique rare", a-t-il jugé, mais le bruit que provoque cette affaire "justifie cette décision", qu'il a prise "de lui-même". L'amiral Fallon sera remplacé à partir du 31 mars par le général Martin Dempsey, vice-commandant des opérations militaires au Moyen-Orient.
Dans un communiqué qui ne dit rien sur les raisons de la démission de l'amiral Fallon, le président George W. Bush a également rendu hommage à un homme qui "a servi le pays avec honneur, détermination et dévouement" pendant 40 ans et auquel revient un "crédit considérable pour les progrès" accomplis en Irak et en Afghanistan.

Réactions de candidats
Le candidat républicain à la présidentielle de novembre, John McCain, lui a rendu hommage dans un communiqué, soulignant que sous son commandement, "la situation en Irak s'est améliorée de façon spectaculaire".
Côté démocrate, les hommages tout aussi vifs envers l'amiral Fallon ont été accompagnés d'une critique mordante de l'administration Bush.
Hillary Clinton a souligné dans un communiqué que "l'amiral Fallon représentait la voix de la raison au sein d'une administration qui a utilisé une rhétorique provocatrice vis-à-vis de l'Iran", ajoutant espérer que son successeur partagera le point de vue de l'amiral "d'une politique équilibrée envers l'Iran".
Le chef de la majorité démocrate au Sénat Harry Reid a estimé que ce départ constituait "un nouvel exemple du fait que l'indépendance des experts et l'expression franche et ouverte de leurs opinions ne sont pas bien vues par cette administration".
Sa démission est "une déception pour ceux d'entre nous qui considéraient sa réputation de franchise comme un atout essentiel", a déclaré Nancy Pelosi, la présidente démocrate de la Chambre des représentants.

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