jeudi 1 mai 2008

Un 1er mai dans le monde contre la vie chère


Des dizaines de milliers de manifestants ont défilé dans plusieurs capitales asiatiques, en Russie, au Sénégal et en République démocratique du Congo (RDC) à l’appel des syndicats. La hausse des denrées alimentaires et des salaires plus justes étaient au cœur des revendications. En Turquie, des interventions musclées des forces de l’ordre ont marqué un 1er mai sous haute tension. Plus de 500 personnes ont été interpellées et plusieurs ont été blessées à Istanbul.
Le 1er mai, aujourd'hui célébré un peu partout dans le monde, est une fête du travail au goût particulier en pleine crise alimentaire mondiale. Les Japonais ont été les premiers à fêter ce 1er mai. Quelque 12 000 personnes se sont rassemblées dans le calme dans les rues de Tokyo. Même mobilisation à Séoul, en Corée du Sud, et en Thaïlande où des milliers de personnes ont manifesté à l’appel des syndicats.
En Indonésie, des milliers de personnes se sont rassemblées dans les principales villes de l’archipel et dans la capitale Jakarta où 20 000 policiers étaient en alerte. Les syndicats ont placé cette fête du travail sous le signe de la lutte contre la vie chère. La hausse des prix des produits alimentaires a fait grimper l’inflation à plus de 8% dans le pays. L’Indonésie compte environ 40 millions de pauvres sur 234 millions d’habitants. A Manille, aux Philippines, des milliers de travailleurs ont manifesté près du palais de la présidente Gloria Arroyo, pour réclamer des augmentations de salaire et des mesures contre la hausse du prix du riz.

Des heurts et des interpellations en Turquie

Des augmentations de salaires pour faire face à la hausse des denrées alimentaires étaient au centre des revendications des manifestants à Istanbul. Une fête du travail sous haute tension en Turquie, où plus de 500 personnes ont été interpellées et 8 autres blessées à Istanbul. Dans le centre de la capitale, des heurts ont éclaté entre forces de l'ordre et manifestants qui voulaient se rendre sur la place Taksim, symbolique pour le mouvement syndical depuis que 34 manifestants y furent tués le 1er mai 1997. Trois confédérations syndicales espéraient rassembler quelque 500 000 personnes, mais des milliers de policiers avaient pris position autour de cette place. Face à cette présence policière, les syndicats ont renoncé à la manifestation. Mais des personnes se sont tout de même rendues sur la place, et des incidents ont eu lieu.
La vie chère est également la préoccupation majeure des Russes qui ont manifesté ce 1er mai. A Moscou, 30 000 personnes ont défilé à l'appel du parti « Russie unie », dirigé par le président sortant et futur Premier ministre Vladimir Poutine et des syndicats officiels. Ils étaient environ 25 000 à Vladivostok et 20 000 à Ekaterinbourg dans l'Oural. Dans le nord-ouest du pays, à Saint-Pétersbourg, environ 2 000 personnes ont manifesté à l'appel du mouvement d'opposition « L'Autre Russie » de Garry Kasparov en scandant « le pain aux affamés », alors que le contrôle sur les prix du pain, du lait et de l'huile vient d'être levé. Un tiers des Russes vit avec moins de 5 000 roubles (135 euros) par mois et l’inflation a déjà atteint 6,3% depuis le début de l’année.

Journée de protestation le 4 mai en Egypte
Dans beaucoup de villes africaines, on a également célébré ce 1er mai. Au Sénégal, les centrales syndicales ont défilé dans les rues de Dakar, en ordre dispersé. Comme chaque année, elles se sont retrouvées devant le palais présidentiel pour déposer leurs revendications, notamment en matière de pouvoir d’achat. A Kinshasa et dans les principales villes de République démocratique du Congo (RDC), des agents de la fonction publique et des salariés du privé ont manifesté pour dénoncer l’absence de revalorisation des salaires en pleine crise alimentaire mondiale.
L'Egypte qui a connu ces dernières semaines d'importantes manifestations pour le pouvoir d'achat et contre la flambée des prix alimentaires, n’a pas célébré ce 1er mai. En revanche, une grande journée de protestation est prévue le 4 mai, jour du 80e anniversaire du président Hosni Moubarak. La Banque mondiale estime que plus d’une trentaine de pays en Asie, en Afrique et en Amérique du Sud risquent de connaître de graves instabilités sociales, l’alimentation représentant une charge moyenne pouvant aller jusqu’à 70% des salaires dans les pays en développement contre 15% dans les pays développés.
Outre la défense du pouvoir d’achat d’autres revendications ont résonné dans les cortèges, comme par exemple, en Inde, où quelque 3 000 prostituées ont défilé dans les rues de Calcutta, capitale de l’Etat du Bengale occidental, pour réclamer une reconnaissance légale de leur statut.

http://www.rfi.fr

Europe : Football Ligue des Champions - La réponse de Drogba


Critiqué par Rafael Benitez, Didier Drogba a offert la finale de la Ligue des Champions à Chelsea avec un doublé contre Liverpool (3-2). L'attaquant ivoirien a répondu de la plus belle des manières à l'entraîneur des Reds, qui l'accusait de plonger pour influencer les arbitres.
Il ne faut pas provoquer Didier Drogba, et Rafael Benitez l'a appris à ses dépens. Après le match nul concédé en demi-finale aller à Anfield (1-1), le technicien espagnol n'avait pas hésité à mettre la pression sur l'arbitre du rendez-vous de Stamford Bridge. En visant le buteur ivoirien de Chelsea, coupable à ses yeux de plonger pour influencer les décisions arbitrales. "Avec Drogba, il est important d'avoir un bon arbitre. On ne peut rien y faire mais je le dis car pour moi c'est clair. C'est très impressionnant" , avait lancé l'entraîneur de Liverpool avant ce rendez-vous capital. Grand habitué de la Ligue des Champions avec les Reds (vainqueur en 2005, finaliste en 2007), le technicien espagnol espérait bien trouver un cela un moyen supplémentaire pour museler l'ancien Marseillais. Mais il s'est lourdement trompé.
Les événements ne lui ont pas été favorables non plus. En fait, les dés étaient pipés dès la blessure de Martin Skrtel. Le défenseur slovaque avait été impérial lors du match aller à Anfield, étouffant Drogba du début à la fin du match. Touché lors d'un duel avec l'Ivoirien, il a dû céder sa place à Sammi Hyypia dès la 22e minute de jeu. L'expérimenté défenseur finlandais n'est pas réputé pour être une passoire, mais il faut bien reconnaître qu'il n'a pas su être aussi efficace que son coéquipier au marquage de l'ancien Marseillais.
Qui n'a pas tardé à planté une première banderille. Onze minutes après la sortie de Skrtel, Drogba donnait en effet l'avantage aux Blues en suivant une frappe de Salomon Kalou repoussée par Pepe Reina. Une reprise rageuse de l'intérieur du pied droit, idéalement placée, comme un premier coup asséné à son détracteur. Le deuxième allait être fatal. Servi par Nicolas Anelka, Drogba fusillait une nouvelle fois le portier espagnol à bout portant et offrait le break à Chelsea. Liverpool ne s'en relevait pas. Au terme d'un match digne des plus grands combats de boxe, les Reds sont restés K-O sur le ring de la Ligue des Champions qui leur avait tant réussi jusqu'ici. Drogba, lui, pouvait lever les bras en vainqueur.

"Le football, ce n'est pas ça"

Et savourer le succès des siens, synonyme de première finale de Ligue des Champions pour l'ancien Guingampais. "Je suis vraiment content pour le club. Cela fait plusieurs années que nous essayons d'atteindre la finale. Ce que nous avons réussi ce soir est formidable pour le club et ses supporteurs", a-t-il simplement déclaré à la fin de la rencontre. Avant d'adresser une dernière banderille à l'attention de son détracteur. "Rafael Benitez est un entraîneur fantastique, mais j'ai été un peu déçu par ses déclarations. Ses remarques étaient très personnelles. Le football, ce n'est pas ça. Je fais tout pour donner une bonne image du football anglais", a répondu l'Ivoirien.
Le technicien espagnol ne regrette pas ses déclarations pour autant. Pour lui, l'enjeu n'était pas dans ce conflit par presse interposée. "Je ne regrette pas. Quand on joue une demi-finale de la Ligue des Champions, on n'a que ça en tête. C'est mon cas, et je suis sûr que c'est la même chose pour Drogba. Vous pensez que c'était une motivation plus forte pour lui que celle de jouer une finale de Ligue des Champions ? Je ne pense pas", estime l'ancien entraîneur de Valence. Ses soucis sont ailleurs désormais. Malgré les 60 millions d'euros investis l'été dernier, Liverpool est désormais condamné à vivre une saison blanche, avec une quatrième place synonyme de qualification pour le tour préliminaire de la Ligue des Champions comme unique récompense. C'est maigre, mais le technicien espagnol y trouvera peut-être les moyens de rebondir. Et faire taire ses détracteurs, qui devraient s'en donner à coeur joie dans les jours à venir.

http://www.eurosport.fr

France - Télécommunication: Une consultation publique pour l’attribution de la 4e licence de téléphonie mobile



Le Gouvernement demande à l’ARCEP d’envisager le lancement d’une consultation publique relative à la procédure d’attribution de la 4e licence de téléphonie mobile.
Prenant acte du caractère infructueux de la procédure d’attribution de la 4ème licence de téléphonie mobile 3G lancée le 8 mars 2007, le Gouvernement vient de demander à l’ARCEP de bien vouloir envisager le lancement d’une large consultation publique, destinée à déterminer les conditions les plus appropriées pour l’attribution des fréquences correspondantes.
Cette consultation permettra d’apprécier les avantages respectifs : d’un schéma d’attribution de l’ensemble des fréquences à un nouvel entrant selon des modalités comparables au troisième appel à candidatures ; et d’un schéma alternatif d’attribution en plusieurs lots, dont tous ou certains seraient ouverts à tout opérateur.
La consultation devra déterminer si et à quelles conditions un tel schéma alternatif, permettrait de répondre aux objectifs de stimulation de la concurrence sur le marché de la téléphonie mobile au bénéfice des consommateurs, y compris par l’amélioration du positionnement des opérateurs mobiles virtuels (MVNO), de développement de l’innovation et d’amélioration de la couverture du territoire par la téléphonie mobile. Elle devrait également éclairer les projets industriels et commerciaux des opérateurs existants et des nouveaux entrants potentiels sur ces fréquences, et évaluer quels engagements ou obligations (ouverture de réseaux, couverture...) pourraient être associés à l’attribution de ces fréquences.
Le résultat de cette consultation sera disponible au plus tard le 30 septembre 2008. Il permettra de définir les termes de l’appel à candidatures qui sera lancé, après un débat au Parlement, en vue de l’attribution des fréquences correspondantes.
Sans attendre, le Gouvernement a souhaité saisir le Conseil de la concurrence sur les freins au développement des MVNO sur le marché de la téléphonie mobile, en lui demandant, le cas échéant, de proposer les mesures de correction appropriées. L’avis du Conseil est attendu sous deux mois.

http://www.agoraflux.com

Impôts sur la toile: scandale à l'italienne


Les Italiens se sont connectés mercredi en masse après l'annonce de la mise en ligne de toutes les déclarations d'impôts
Le site du ministère italien des Finances a été pris d'assaut par les internautes curieux de savoir ce qu'avaient déclaré en 2005 voisins ou célébrités.
Le retour à la normale n'est intervenu que dans l'après-midi quand l'Autorité italienne des libertés individuelles a interdit la publication de ces informations et ordonné la fermeture du site.
"Je n'ai fait qu'appliquer la loi", s'est défendu le vice-ministre des Finances, Vincenzo Visco, soulignant que le droit italien prévoyait depuis 1972 la possibilité pour le simple citoyen d'accéder à ces informations dans les centres des impôts. Mais la loi a été instituée avant l'arrivée d'internet. Et la possibilité pour chacun de connaître l'adresse exacte, les revenus déclarés et le montant des impôts payés de tous a immédiatement soulevé une tempête.
"Toute l'Italie a fait 'clic'" avec la souris titrait jeudi le quotidien La Stampa, qui a eu le temps de télécharger plusieurs listes et a décidé dans la foulée de publier le palmarès des contribuables italiens.
Georgio Armani (luxe, mode, parfums) vient en tête avec plus de 44 millions d'euros de revenus et 19 millions d'impôts payés en 2005 suivi de Domenico Dolce et Stefano Gabbana (mode) avec 29 millions d'euros de revenus et 12 millions d'impôts. Côté sportifs, c'est l'attaquant international de la Fiorentina Christian Vieri qui vient en tête des revenus en 2005 (22 M d'euros) devant le numéro 10 de l'AS Roma Francesco Totti (10 M). Ils sont très loins devant l'actuel entraîneur de l'équipe de football, Roberto Donadoni, qui ne déclare que 416.000 euros, selon La Stampa. Parmi les vedettes de cinéma, l'acteur-réalisateur Roberto Benigni est le mieux payé avec 3,5 millions.
De toutes ces personnalités seul l'humoriste Beppe Grillo a publiquement et violemment immédiatement protesté contre la révélation qu'il avait payé 1.823.000 euros en 2005 pour un revenu déclaré de 4.272.591 euros. "C'est de la folie", a-t-il déclaré en dénonçant les "imbéciles" du gouvernement sortant de Romano Prodi qu'il a accusé d'avoir "suivi les conseils de la Mafia" pour faciliter "le travail des criminels en leur donnant des informations précises sur le revenu et l'adresse des contribuables.
Les remarques ironiques n'ont pas tardé à se multiplier sur le blog du comédien, très célèbre en Italie pour ses dénonciations virulentes des privilèges de la "caste" politique italienne qu'il accuse de vivre dans l'opulence et dans le manque de transparence.

http://info.france3.fr

Relation Franco-Allemande : Nicolas Sarkozy fait l'éloge d'Angela Merkel


La version écrite de son allocution évoquait, entre autres, la future Union pour la Méditerranée, principale source de tension entre Paris et Berlin pendant l'hiver, mais il n'en a pas dit un mot, se cantonnant à un registre très personnel, au risque d'en faire un peu trop.
près des mois de relations en dents de scie, Nicolas Sarkozy a multiplié les oeillades en direction d'Angela Merkel lors de la remise du Prix Charlemagne à la chancelière allemande pour son engagement européen.
Chargé de prononcer l'éloge de la dirigeante allemande, distinguée pour son travail en faveur du nouveau traité de l'Union, le président français a démenti tout froid diplomatique ou personnel avec son homologue, faisant parfois s'esclaffer le public de l'Hôtel de ville d'Aix-la-Chapelle.
La version écrite de son allocution évoquait, entre autres, la future Union pour la Méditerranée, principale source de tension entre Paris et Berlin pendant l'hiver, mais il n'en a pas dit un mot, se cantonnant à un registre très personnel, au risque d'en faire un peu trop.

J'aime Angela Merkel

"La presse parle beaucoup de notre couple", a-t-il remarqué en se tournant vers l'époux d'Angela Merkel, Joachim Sauer, qu'il a appelé "M. Merkel", le nom du premier mari de la chancelière dont elle a divorcé.
"Je voudrais lui dire de ne pas croire ce qu'écrivent les journaux. J'aime Angela Merkel beaucoup plus que ce qu'ils disent", a-t-il assuré.
"En douze mois (...) nous nous sommes vus douze fois et compte tenu de son emploi du temps, je suis prêt (Angela Merkel) à comparer nos agendas. Angela et moi nous formons un couple harmonieux!", a-t-il insisté.

Traité de Lisbonne
A l'orée d'un mois de mai revendicatif en France des lycéens aux syndicats en lutte contre la réforme des retraites, Nicolas Sarkozy a vanté la "culture du consensus" issue du fédéralisme allemand. C'est "une réalité et surtout une force plus vivante en Allemagne qu'elle ne l'est en France", a-t-il reconnu.
Sur la scène européenne, Paris et Berlin ne peuvent "pas se disputer comme les autres. Quand on se dispute, c'est pour trouver une solution", a fait valoir Nicolas Sarkozy qui n'a pas hésité à rappeler son rôle dans l'adoption du nouveau traité.
A Bruxelles, avec Angela Merkel, "on se retrouvait très tard dans la nuit et on cherchait des solutions", a-t-il rappelé s'obstinant à parler du "traité simplifié" pendant vingt minutes quand l'exécutif européen préfère la dénomination "Traité de Lisbonne".

Je te remercie de tout cœur
"L'autorité, la détermination, la volonté, l'engagement européen d'Angela Merkel a permis l'adoption de ce traité simplifié", a-t-il assuré devant les principaux dirigeants de l'Union assis sous les ogives de la "Salle du couronnement".
"Nicolas, je te remercie de tout coeur de tes si gentilles paroles", a répondu la chancelière, troquant le "vous" de son discours écrit, pour le tutoiement.
"Le traité n'a pas résolu la crise entre l'Europe et les Européens" à qui il faut redonner l'envie de construire un destin commun, a cependant estimé Nicolas Sarkozy.

Barroso, "fait honneur à l'Europe"
"L'Europe est une idée trop forte, trop belle et trop juste pour être l'idée des élites, de ceux qui savent, de ceux qui réussissent (...) L'Europe est une idée juste, elle doit être partagée par les peuples européens", a-t-il insisté.
Il a salué le président de la Commission, Jose Manuel Barroso, "qui fait honneur à l'Europe", avec qui il avait eu un entretien en tête-à-tête avant la cérémonie pour évoquer la future présidence française de l'Union et les négociations à l'OMC.
A la tribune, Nicolas Sarkozy a rappelé les objectifs de "sa" présidence qui débute le 1er juillet. "La France ne travaillera pas pour elle, elle travaillera pour l'Europe", a-t-il promis.
Une fois le traité en vigueur, au 1er janvier 2009, "notre travail, il commence (...) pour montrer aux Européens ce que l'Europe peut nous apporter", a-t-il expliqué.

Les habitants "d'Aix-en-Provence"

"L'Europe nous a apporté la paix et le progrès. Maintenant il faut aller plus loin sur l'immigration, la défense commune", a estimé le chef de l'Etat qui s'exprimait devant plusieurs personnalités distinguées, comme Simone Veil.
Le roi d'Espagne qui avait été récompensé en 1982, a lui aussi commis une boulette à la fin de la cérémonie.
Devant l'Hôtel de ville où des dizaines de personnes étaient massées, certaines avec les banderoles à la gloire d'Angela Merkel rebaptisée "Miss Europa", d'autres dénonçant l'Europe capitaliste, le roi d'Espagne a salué les habitants "d'Aix-en-Provence".

(Reuters)

http://tempsreel.nouvelobs.com

Autriche: le père incestueux menaçait ses victimes de les empoisonner au gaz


Joseph Fritzl, qui a séquestré et violé sa fille pendant vingt-quatre ans dans sa cave sans fenêtre où sont nés sept enfants de l'inceste, menaçait ses prisonniers de les tuer s'il devait lui arriver quelque chose.
Le père autrichien qui a séquestré et violé sa fille pendant vingt-quatre ans dans sa cave sans fenêtre, où sont nés sept enfants de l'inceste, avait menacé ses victimes de les empoisonner au gaz s'il devait lui arriver quelque chose, a révélé la police ce jeudi.
Six experts de la police effectuent "les vérifications" dans l'abri anti-atomique souterrain de 60m2, pour savoir si un tel mécanisme existait réellement, a indiqué le porte-parole de la police criminelle fédérale .
"On vérifie si du gaz aurait effectivement pu être introduit (dans la cave) au cas où il lui arriverait quelque chose, a précisé le porte-parole de la police criminelle. Josef Fritzl a fait état de telles menaces lors de ses premiers interrogatoires. Il faut vérifier s'il s'agit uniquement de menaces pour faire peur à ses captifs, à savoir la femme (sa fille) et ses enfants."
Par ailleurs, les mêmes experts examinent également le système de verrouillage électronique, avec télécommande, de la porte en béton armé de 300 kilos par laquelle il accédait à la cave où il retenait sa fille Elisabeth et trois de ses enfants.
Selon le responsable des enquêteurs, le père incestueux a expliqué qu'il avait prévu une ouverture automatique de la porte après un certain délai. Il aurait également placé à l'intérieur de la cachette près de la porte les outils nécessaires au désamorçage du dispositif s'il devait être empêché de se rendre auprès de ses captifs.
Les experts de la police criminelle procèdent également à un nouveau repérage précis de l'ensemble des lieux, le local souterrain ainsi que le jardin qui recouvrait partiellement cet abri anti-atomique.
"Nous avons une nouvelle méthode pour tenter de reconstituer le lieu en images 3D afin de pouvoir se faire une image plus précise" de cette affaire, a encore indiqué le porte-parole de la police ciminelle.

http://www.liberation.fr

Zimbabwe: Le gouvernement de Mugabe réclame un 2e tour


Le ministre adjoint de l'Information a déclaré que ni le président sortant ni le chef de l'opposition Morgan Tsvangirai n'avait recueilli les 50% et une voix requis pour être élu dès le premier tour.
e ministre adjoint de l'Information Bright Matonga a annoncé jeudi 1er mai que le gouvernement du président Robert Mugabe disposait de ses propres résultats du premier tour de l'élection présidentielle démontrant qu'un deuxième tour est nécessaire.
Cette déclaration intervient au lendemain du refus d'un deuxième tour par l'opposition, malgré des informations indiquant que les résultats officiels, qui n'ont toujours pas été proclamés, donnaient le candidat de l'opposition en tête, ce qui nécessiterait un deuxième tour. Bright Matonga a précisé que le parti de Robert Mugabe y participerait.
"Il va y avoir un deuxième", a assuré Bright Matonga à l'Associated Press. "Nous avons nos propres résultats".

Majorité pour Tsvangirai

Mercredi, la chaîne d'information CNN a cité un haut responsable du parti au pouvoir ZANU-PF, qui indiquait que le scrutin du 29 mars crédité le chef de l'opposition Morgan Tsvangirai de 47% des suffrages, contre 43% pour Robert Mugabe.
Le ministre adjoint de l'Information n'a pas commenté ces résultats, mais a déclaré qu'aucun des candidats n'avait recueilli les 50% et une voix requis pour être élu dès le premier tour.
Des observateurs indépendants ont affirmé que Morgan Tsvangirai avait remporté la majorité des voix, mais pas suffisamment pour éviter le deuxième tour, alors que ce dernier dit le contraire.
Des responsables de la commission électorale ont précisé mercredi soir qu'aucun résultat officiel n'avait été annoncé et que les chefs de parti ne les connaîtraient avant le processus de vérification qui débute jeudi après-midi.
La Commission électorale du Zimbabwe a ouvert jeudi une réunion avec les candidats à l'élection présidentielle du 29 mars ou leurs représentants, à qui elle doit présenter les résultats du scrutin.
Le président Robert Mugabe, qui à 84 ans brigue un 6e mandat, est représenté par Emmerson Mnangagwa, ministre du Logement rural.
Le chef de l'opposition Morgan Tsvangirai, 56 ans, en tournée diplomatique à l'étranger depuis plus de trois semaines, a dépêché deux représentants, Chris Mbanga et Morgan Komichi.

(avec AP)

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