samedi 31 mai 2008

Camair, la compagnie aérienne camerounaise ferme ses portes


La compagnie aérienne camerounaise (Camair) ferme définitivement ses portes ce jeudi à Douala, laissant plus de 400 employés au chômage, selon les médias officiels.

Les 400 employés licenciés doivent attendre le début des activités de la nouvelle compagnie, La cameroon Airlines Corporation, créée le 11 septembre 2006 par un décret du président de la République.

Ce décret demandait à la nouvelle compagnie de recruter en priorité les employés de l`ex Camair, mais n`indiquait pas que tous les ex employés de l`ancienne compagnie devraient être recrutés.

Selon les analyses, la Camair est tombée en faillite pour l`accumulation de sa dette vis-à-vis de ses partenaires qui s`élève à près de 80 milliards Fcfa (environs 160 millions de dollars), la suspension de la subvention de l`Etat (3 milliards de FCFA par mois) et l`absence de flotte propre à la compagnie.

Tous les avions de la compagnie étaient loués, ce qui s`est avéré trop lourde financièrement.

xinhuanet.com

Cameroun - Guinée Equatoriale : 66 Camerounais expulsés d`Ebebeyin


Ils ont effectué 80 km à pied pour atteindre Kribi.
Mardi dernier, 66 Camerounais résidant en Guinée équatoriale ont été débarqués en mer au large de Campo. Mercredi, ils ont entamé la longue marche vers la capitale de l`océan, Kribi, située à 80 km, où ils ont été accueillis par les autorités administratives.
L`histoire remonte il y a deux semaines, lorsque le préfet d`Ebébeyin, dans le département de Kiemtem, a convoqué tous les Camerounais pour un recensement. "Le préfet de Kiemtem nous avait convoqués pour organiser la communauté camerounaise et avoir un interlocuteur en cas de communication importante", a reconnu l`un des rapatriés. Seulement, quelques jours plus tard, le 24 mai précisément, ils sont sommés de tout laisser et de prendre la direction du commissariat. "Nous avons passé trois jours dans une cellule .
unique, les uns couchés sur les autres. Quatre de nos sœurs seront d`ailleurs enlevées dans la nuit par les policiers pour une destination inconnue", témoigne Kepdeup Nanda Eric, un technicien en bâtiment rapatrié. Selon le commissariat spécial de Campo, ce rapatriement est une volonté de l`État équato-guinéen de faire partir de son territoire tous ceux qui ne sont pas en règle. Seulement, la complicité entre l`armée et la police fait que les rafles soient organisées au moment où l`on paie les salaires, pour arnaquer et déposséder les étrangers de leurs avoirs. Arrivés à Kribi dans la nuit de mercredi, les autorités locales, après une réunion de crise présidée par le préfet de l`Océan, les ont fait partir hier jeudi pour les grandes métropoles Douala et Yaoundé, selon la destination la plus proche de chacun.


Joseph Abena Abena

Lejourquotidien.info

France: Agressions sexuelles - L'homme arrêté à Paris reconnaît une trentaine de faits


Interpellé à la suite d'une tentative de viol dans la nuit de mercredi à jeudi, cet informaticien âgé d'une trentaine d'années a été mis en examen samedi.
Selon RTL, qui a révélé l'information samedi matin, il a été arrêté alors qu'il tentait d'agresser sexuellement une jeune Suédoise qui rentrait chez elle.
Un informaticien, interpellé à la suite d'une tentative de viol à Paris dans la nuit de mercredi à jeudi, a été mis en examen samedi et pourrait être inquiété pour de nombreuses agressions sexuelles dans toute la France. Résidant à Rennes et âgé d'une trentaine d'années, il a été mis en examen pour une tentative de viol dans un hall d'immeuble parisien et deux agressions sexuelles qu'il aurait commises à Paris. Il devait être présenté dans la soirée à un juge des libertés et de la détention qui devait décider de son placement en détention provisoire, requis par le parquet.
Lors de sa garde à vue, il a "reconnu une trentaine de faits dans toute la France" depuis 1999, selon une source judiciaire. Il a également expliqué aux policiers qu'il était conduit par des "pulsions". Après vérification, les policiers ont retrouvé l'existence d'une trentaine de plaintes pour agressions sexuelles dans tout le pays qui pourraient être liées aux agissements de l'informaticien. Les dossiers devaient être centralisés dans les mains du juge d'instruction parisien chargé de l'enquête.
Selon RTL, qui a révélé l'information samedi matin, l'homme a été arrêté alors qu'il tentait d'agresser sexuellement une jeune Suédoise qui rentrait chez elle. Plusieurs personnes, attirées par des cris, ont découvert le suspect qui essayait apparemment d'agresser la jeune fille et ont réussi à le maîtriser en attendant la police. Toujours selon la radio, ce père de famille n'avait jamais fait parler de lui jusqu'à présent et il était inconnu des services de police.

Un traité international interdit les bombes à fragmentation


Un projet de traité international sur l'interdiction des bombes à fragmentation a été officiellement adopté par une centaine de pays vendredi à Dublin, la capitale irlandaise.

Le traité a été adopté après 12 jours de négociations lors d'une conférence internationale à laquelle étaient présents les représentants de 111 pays, a-t-on appris de Dublin.

Ce traité interdit l'utilisation, la production, le transfert et le stockage des bombes à fragmentation et prévoit la destruction des ces bombes dans les huit prochaines années.

Le traité sera signé à Oslo en décembre et devra par la suite être ratifié par les pays participants.

Les bombes à fragmentation sont des armes qui représentent un grand danger pour les civils, notamment dans les pays fortement bombardés. Jetées depuis l'air ou tirées par l'artillerie terrestre, ces bombes explosent en plein ciel, provoquant la mort de nombreux civils.

Elles posent également une menace durable, car de nombreuses bombelettes (des petites bombes) n'explosent pas immédiatement et agissent par la suite comme des mines anti-personnel, qui continuent de tuer et d'estropier longtemps après la fin des conflits.

Xinhua

Etats-Unis: réunion de la dernière chance pour les ambitions de Clinton


Le parti démocrate américain tenait samedi ce qui était pour Hillary Clinton une réunion de la dernière chance pour asseoir la légitimité de sa candidature présidentielle, alors qu'à trois jours de la fin du processus des primaires elle accuse un important retard.

Quelque 200 partisans de Mme Clinton, répondant notamment à l'appel d'organisations de femmes, faisaient le siège du parti démocrate à Washington pendant qu'une commission d'une trentaine de membres écoutait les arguments pour et contre la prise en compte des résultats de primaires contestées, organisées en janvier en Floride (sud-est) et dans le Michigan (nord) au mépris des règles du parti.

Mme Clinton avait remporté ces deux scrutins, alors qu'aucun candidat n'avait fait campagne dans ces Etats et que le nom de son rival Barack Obama n'apparaissait pas sur les bulletins de vote du Michigan.

Elle demande aujourd'hui la prise en compte de ces résultats, ce qui, à défaut de lui donner le nombre de délégués nécessaires pour combler son retard sur M. Obama, lui permettrait de revendiquer une avance dans le vote populaire.

Actuellement, selon le site internet indépendant RealClearPolitics, M. Obama dispose du soutien de 1.983 délégués du parti démocrate, dans la perspective de la convention nationale officiellement chargée de désigner un candidat en août, soit 201 de plus que Mme Clinton. Si les primaires de Floride et du Michigan ne sont pas prises en compte, il ne lui reste plus qu'à conquérir 43 délégués pour s'assurer de la nomination, de quelques dizaines de plus sinon.

Mais Mme Clinton espère convaincre encore suffisamment de cadres et élus du parti, des "super délégués" libres de leur choix lors de la Convention, de lui accorder la préférence en raison de l'avance qu'elle revendique en termes de voix - mais seulement si les consultations de Michigan et de Floride en sa faveur sont jugés valides, et que les suffrages exprimés contre elle au Michigan ne sont pas crédités à M. Obama.

La réunion du parti démocrate était publique et diffusée à la télévision. Aucune décision n'était attendue avant la soirée.

En ouvrant la réunion, le président du parti Howard Dean a salué l'énorme participation au processus des primaires, qui a drainé plus de 35 millions de démocrates et sympathisants dans les bureaux de vote depuis le 3 janvier.

Il ne reste plus que trois consultations à organiser, dimanche à Porto Rico, et mardi dans les petits Etats du Montana (nord-ouest) et du Dakota du Sud (nord).

Mais M. Dean a aussi dénoncé le "racisme" et le "sexisme" ayant entaché, "surtout du fait de membres des médias", l'affrontement entre deux candidatures historiques: Mme Clinton serait la première femme à briguer la présidence en novembre, M. Obama le premier Noir.

Ces attaques "doivent cesser. Nous devons nous rassembler et unifier notre parti", a dit M. Dean, alors que les sondages prédisent un affrontement très serré en novembre, quel que soit le candidat du parti démocrate face au républicain John McCain.

Tandis que le camp Clinton ne semblait prêt à aucune concession samedi, le camp Obama s'est dit ouvert à un "compromis" qui permettrait à Mme Clinton de remporter certains délégués supplémentaires.

Une solution semblant faire son chemin consisterait à prendre en compte pour moitié seulement le résultat des primaires contestées.

Les proches de Mme Clinton ont quant à eux envoyé des signaux contradictoires sur l'hypothèse de faire appel d'une décision qu'ils jugeraient inacceptable.

Mais le chef de la majorité démocrate au Sénat Harry Reid a affirmé jeudi que les responsables du parti allaient demander aux délégués encore indécis de "prendre une décision rapidement, la semaine prochaine" pour sceller définitivement l'investiture.

Robyn Beck AFP ¦ La sénatrice américaine Hillary Clinton visite un centre médical à Caguas, au Porto Rico, le 31 mai 2008



© 2008 AFP

Honduras : quatre morts dans la sortie de piste d'un avion


Quatre personnes sont mortes vendredi lorsqu'un avion de ligne de la compagnie aérienne centraméricaine TACA est sorti de la piste en atterrissant à l'aéroport de Tegucigalpa, a indiqué la présidence du Honduras.

Quatre personnes sont mortes vendredi lorsqu'un avion de ligne de la compagnie aérienne centraméricaine TACA est sorti de la piste en atterrissant à l'aéroport de Tegucigalpa, a indiqué la présidence du Honduras.

Selon un communiqué de la présidence, 140 personnes se trouvaient à bord, membres de l'équipage compris. L'avion "a atterri aujourd'hui (vendredi) à 10H00 (16H00 GMT) et a ensuite dérapé vers un des côtés de l'aéroport international de Tocontin, avec un bilan de quatre morts et 65 blessés, selon les premiers chiffres", poursuit le communiqué.

Le président de la Banque centraméricaine d'intégration économique (BCIE), le Nicaraguayen Harry Brautigam, le commandant de bord, Cesar D'Anthony, et l'épouse de l'ambassadeur du Brésil au Honduras, Janet Shantal Nelle, figurent parmi les morts.

La quatrième victime circulait dans un véhicule à proximité de l'aéroport.

Un premier bilan faisait état de cinq morts, selon la presse.

L'Airbus A320, qui assurait la liaison Los Angeles-El Salvador-Tegucigalpa, a traversé un talus de 20 mètres de large et a terminé sa course sur une avenue qui jouxte l'aéroport en écrasant plusieurs voitures, a raconté la chaîne de télévision CNN en espagnol.

Quelques passagers ont connu des problèmes respiratoires en raison de la fumée de l'incendie qui s'est déclaré à bord après l'impact.

L'incendie a été rapidement maîtrisé par les pompiers qui s'affairaient toujours en fin de matinée autour de la carcasse de l'appareil afin de secourir d'éventuels survivants, d'après les images de la télévision hondurienne.

L'aéroport Tocontin de Tegucigalpa est un des plus dangereux du sous-continent car il est entouré de montagnes et de quartiers populaires.

"L'atterrissage a été rendu difficile par les nuages. Le plafond nuageux est très bas, le pilote a essayé d'atterrir une première fois et il a dû redécoller. A la seconde tentative, j'ai vu que le train de l'avion touchait la piste au niveau du terminal, ce qui voulait dire qu'il avait effectué un atterrissage trop long", a déclaré l'ex-ministre hondurien de l'Industrie Norman Garcia, qui se trouvait sur place.

Selon un responsable de TACA, Armando Funes, le fuselage de l'avion "s'est brisé en trois morceaux".

afp © 2008 AFP

USA: Hillary Clinton entend tester son influence sur le parti démocrate


Les membres de la commission des règlements du parti démocrate sont convoqués à Washington pour décider du sort de la Floride et du Michigan, qui avaient tenu des primaires en janvier, contre les règles du parti. La sénatrice de New York avait remporté les deux votes.
Hillary Clinton entend tester samedi 31 mai son influence sur le parti démocrate. Quelque trente membres de "la commission des règlements" du parti démocrate sont convoqués à Washington pour décider du sort des votes de la Floride et du Michigan, deux Etats qui ont tenu des primaires en janvier, contre les règles du parti démocrate.
Pour l'instant, ces deux Etats n'ont le droit d'envoyer aucun délégué à la convention nationale du parti, qui sera officiellement chargée de choisir entre Barack Obama et Hillary Clinton pour affronter le républicain John McCain à la présidentielle du 4 novembre.
Hillary Clinton a remporté les scrutins de Floride et du Michigan.
Aucun candidat n'avait fait campagne dans ces Etats, et le nom de Barack Obama ne figurait pas sur les bulletins de vote du Michigan, mais seule la prise en compte de ces "victoires" permettrait à Hillary Clinton de revendiquer une avance dans le vote populaire. Cette avance pourrait faire basculer dans son camp des "superdélégués", des cadres du parti libres de leur choix à la convention nationale.

Le camp Obama accomodant

La sénatrice de New York réclame la prise en compte pure et simple des scrutins de Floride et Michigan. "Nous nous attendons et nous croyons que le parti démocrate (décidera) samedi que la Floride et le Michigan ont droit à 100%" de leurs délégués, tels qu'ils ont été élus lors des primaires contestées, a répété mercredi son directeur de communication Howard Wolfson.
Le camp Obama se montre assez accommodant: "Nous sommes ouverts à un résultat qui leur accorde un certain nombre de délégués, c'est une concession assez majeure", a souligné mercredi son directeur de campagne David Plouffe. "Nous sommes prêts à un compromis", a-t-il ajouté, tout en excluant la prise en compte pure et simple des scrutins de janvier.
Plusieurs élus proches de Barack Obama ont expliqué qu'ils se satisferaient d'une prise en compte pour moitié des délégués élus en janvier - ce qui donnerait à Hillary Clinton 90 délégués, pas assez cependant pour combler son retard sur Barack Obama.

Principe du respect du droit de vote

Pour le camp du sénateur de l'Illinois, les sanctions contre le Michigan et la Floride sont une question d'"équité". Le président du parti Howard Dean fait valoir qu'"on ne peut pas changer les règles du jeu à la fin de la partie et changer le résultat".
Mais Hillary Clinton en appelle au principe plus fondamental du respect du droit de vote de 2,3 millions d'électeurs: dans certains pays, "les gens se prêtent à des élections dont les résultats sont infirmés - c'est ce qu'on voit maintenant au Zimbabwe", a-t-elle même dit la semaine dernière dans une comparaison osée.
La sénatrice de New York rappelle le choc de l'élection de 2000, perdue par le démocrate Al Gore qui avait pourtant gagné plus de voix que George W. Bush.
Les proches de Barack Obama, eux, soulignent qu'il est prêt à sacrifier une partie de son avance en nombre de délégués au nom de "l'unité du parti". "Nous allons en avoir besoin pour novembre", a dit un de ses conseillers, David Wilhelm.
Ils veulent également éviter de faire de la réunion de samedi un "cirque": les partisans de Barack Obama ont été explicitement priés de ne pas venir manifester à Washington, eux, à la différence de ceux de Hillary Clinton.

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jeudi 29 mai 2008

Informatique: Microsoft fait une première démonstration du futur Windows


Hier, mardi 27 mai, l'éditeur a levé un coin du voile sur Windows Seven. Attendu en 2010, le successeur de Vista pourra se piloter du bout des doigts directement à l'écran.
C'est la première fois que Microsoft communique officiellement sur Windows Seven, le successeur de Vista attendu en 2010. Hier, mardi 27 mai, les deux personnalités les plus importantes de la société, Bill Gates (Président fondateur) et Steve Ballmer (PDG), ont donné un petit aperçu de ce que sera le futur système d'exploitation. La démonstration a eu lieu à l'occasion de la 6e conférence « All Things Digital » qu'organise chaque année le Wall Street Journal sur le thème des technologies numériques.
Au bout du compte, le show s'est révélé quelque peu décevant, Microsoft étant resté avare en informations. L'éditeur s'est exclusivement concentré sur une des nouvelles possibilités du système, certes spectaculaire, mais loin d'être essentielle. Les utilisateurs de Windows Seven, dont la machine sera équipée d'un écran tactile, pourront en effet piloter leur PC avec leurs doigts.
Microsoft prévoit d'intégrer dans Seven la technologie Surface utilisée sur les tablettes à écran tactile. Présentée l'an dernier sur des machines équipées de Windows Vista, Surface permet de piloter des applications en touchant l'écran simultanément à plusieurs endroits avec ses doigts. Microsoft a montré hier comment le concept pourrait être décliné sur un Tablet PC Dell équipé de Windows Seven, à travers l'utilisation de plusieurs applications indépendantes du système (gestionnaire de photos, logiciel de cartographie, clavier de piano, etc.). Plus parlante qu'un long discours, la vidéo est toujours disponible sur le blog des développeurs de Microsoft (voir la vidéo ci dessous).
Seven tournera sur les PC actuels
En marge de cette présentation - plus tape-à-l'oeil qu'informative -, les équipes de Microsoft ont surtout tenu à rassurer les clients qui hésitent aujourd'hui à adopter Vista et préfèrent attendre Seven. La principale information fournie ici par l'éditeur est que le noyau de Seven (disponible en versions 32 et 64 bits) ne sera pas un nouveau noyau mais une amélioration de celui de Windows Server 2008 (la version serveur de Vista sortie en février dernier) qui est déjà lui-même une amélioration du coeur de Vista. De fait, les pilotes matériels déjà développés pour Vista pourront facilement être adaptés pour fonctionner avec Windows Seven. « Pas question de créer de nouvelles incompatibilités, comme ça a pu être le cas en passant de XP à Vista, commente Nicolas Mirail, le chef produit de Windows Vista à Microsoft France.
Une autre erreur que la société ne veut pas commettre à nouveau concerne les besoins en ressources machine (mémoire, puissance de calcul, etc.) de son futur système. Notre objectif est que Windows Seven fonctionne demain sur les PC qui sont actuellement en vente aujourd'hui. Ce n'était pas le cas lors du passage de XP à Vista », explique Nicolas Mirail.
Pour alléger son futur système, Microsoft travaille à le rendre plus modulaire. « Il y aura un noyau de base auquel s'ajouteront des composants optionnels. C'est une hypothèse, mais on peut imaginer par exemple un composant optionnel « Media Center » qui ajoutera la gestion de la HD ou de la télé numérique. Ces fonctions n'intéressent pas tout le monde et peuvent ralentir le système au démarrage », selon Nicolas Mirail. Cette modularité devrait permettre à Seven de fonctionner sur un plus grand nombre de machines. L'intégration de Surface pourrait par exemple passer par l'ajout d'un composant spécifique sur les versions de Seven destinées aux Tablet PC ou aux smartphones concurrents de l'iPhone.
Concernant le calendrier de Windows Seven, Microsoft a confirmé les dates de lancement déjà évoquées. Sauf retard, le code de Seven devrait être finalisé au dernier trimestre 2009 pour un lancement commercial au premier semestre 2010. En attendant, il faudra attendre la conférence développeurs PDC08 de Los Angeles en octobre prochain pour en savoir plus sur le futur système.

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dimanche 25 mai 2008

Arrestation de Jean-Pierre Bemba, premier suspect de la CPI en Centrafrique


L'ex-vice-président de la République démocratique du Congo (RDC), Jean-Pierre Bemba, arrêté samedi à Bruxelles, est le premier suspect entre les mains de la Cour pénale internationale (CPI) dans l'enquête sur les crimes commis à grande échelle en Centrafrique.

Interpellé samedi soir à Bruxelles, Jean-Pierre Bemba, 45 ans, a été présenté dimanche après-midi à un juge d'instruction qui a ordonné son maintien en détention. La procédure de transfèrement du suspect vers le centre de détention de la CPI à La Haye pourrait prendre un à deux mois.

"Jean-Pierre Bemba Gombo est la première personne à faire l'objet d'un mandat d'arrêt" dans cette affaire, a souligné la CPI dans un communiqué.

A Bangui, au nom du gouvernement, le ministre de Centrafrique de la Communication Cyriaque Gonda a "pris acte", et estimé qu'il "faut laisser la procédure suivre son cours". Dans la rue, plusieurs victimes anonymes, encore traumatisées par leurs souffrances, ont dit leur "espoir" que "justice nous sera rendue".

En 2004, la Centrafrique, incapable de juger les graves crimes commis sur son territoire, avait transmis le dossier à la CPI.

"C'est la première fois que le procureur ouvre une enquête dans laquelle les allégations de crimes sexuels excèdent largement le nombre d'assassinats présumés", avait déclaré M. Moreno-Ocampo en ouvrant la procédure en mai 2007.

M. Bemba est poursuivi pour deux chefs de crimes contre l'humanité et quatre chefs de crimes de guerre commis par des hommes qu'il commandait.

"Les (membres du) Mouvement de Libération du Congo (MLC) menés par Jean-Pierre Bemba ont commis, dans le cadre d'une attaque systématique généralisée contre la population civile, des viols, des actes de torture, des atteintes à la dignité de la personne, des traitements dégradants et des pillages" entre octobre 2002 et mars 2003, affirme le procureur.

"Nous ne pouvons effacer les blessures (des victimes). Mais nous pouvons leur rendre justice. Les témoignages des victimes seront autant de preuves", a-t-il déclaré.

Près d'un millier d'hommes de ce groupe politico-militaire était intervenu en Centrafrique à l'appel du président Ange-Félix Patassé pour mater un coup d'Etat. Ils avaient ensuite fait régner la terreur, tuant, pillant et surtout violant plusieurs centaines de femmes et fillettes.

"Le nombre élevé de viols commis (par le MLC) avec une brutalité sans nom est une caractéristique particulière de cette affaire", a relevé le procureur.

A Bruxelles, le commissaire européen au Développement Louis Michel a réagi avec prudence, disant qu'il ne peut "pas juger la Cour pénale et de l'opportunité de (l'arrestation...)". "Je ne peux que faire confiance à la Cour", a-t-il ajouté.

Pour la Fédération internationale des droits de l'homme (FIDH), cette arrestation est un "signal fort contre l'impunité".

Le MLC a "détruit en profondeur les structures de la société", a estimé la FIDH en RCA. "Les femmes sont rejetées par leur familles et villages, elles rejettent elles-mêmes leur enfant né d'un viol".

"C'est une mauvaise surprise, c'est la consternation", a déclaré en revanche à Kinshasa François Muamba, secrétaire général du MLC, le premier parti d'opposition en RDC, en insistant sur "la présomption d'innocence".

M. Bemba avait quitté la RDC pour le Portugal le 11 avril 2007 sous escorte de blindés de l'ONU, près de trois semaines après de sanglants combats dans Kinshasa entre sa garde rapprochée et l'armée.

Il est la quatrième personne arrêtée par la CPI. Les quatre suspects sont tous des Congolais (RDC), mais les trois autres ont été arrêtés dans le cadre de crimes commis en RDC. M. Moreno-Ocampo enquête également en Ouganda et au Darfour.

Stringer AFP/Archives ¦ Jean-Pierre Bemba le 30 juillet 206 à son arrivée à Goma (RDCongo)

© 2008 AFP

Grand Prix de F1 à Monaco: victoire de Lewis Hamilton sur McLaren-Mercedes


Le Britannique Lewis Hamilton (McLaren-Mercedes) a remporté le Grand Prix de Monaco, sixième des 18 épreuves du Championnat du monde 2008 de Formule 1, dimanche dans les rues de la Principauté.

Ce deuxième succès de la saison lui a également permis de reprendre la tête du championnat puisque Kimi Raikkonen (Ferrari) a commis plusieurs erreurs et fini hors des points (9e).

A l'issue d'une course des plus mouvementées, largement perturbée par la pluie, Hamilton a devancé le Polonais Robert Kubica (BMW Sauber) et le Brésilien Felipe Massa (Ferrari).

Mark Webber (Red Bull), quatrième, a fini pour la cinquième fois consécutive dans les points devant Sebastian Vettel, qui de son côté marque ses premières unités au championnat avec la nouvelle Toro Rosso.

Les derniers points sont pour Rubens Barrichello, sixième sur sa Honda, Kazuki Nakajima (Williams), septième, et Heikki Kovalainen (McLaren-Mercedes), huitième.

Hamilton a surmonté un gros handicap puisqu'il avait commis une erreur en début de course et heurté un rail de sécurité. Il s'est arrêté aux stands pour changer un pneu crevé mais n'a pas perdu trop de temps.

Il a ensuite comblé son retard grâce à une neutralisation et retardé au maximum son arrêt au stand pour prendre la tête.

Après une matinée pluvieuse la pluie s'était arrêtée mais refaisait son apparition au moment de la mise en grille. Les voitures s'élançaient en pneus pluie, sauf Kovalainen, qui calait avant le tour de chauffe et devait partir des stands.

Son coéquipier Hamilton prenait le meilleur sur Raikkonen et franchissait le premier virage juste derrière le poleman Massa.

Dans le peloton, Nico Rosberg (Williams), Jenson Button (Honda) et Timo Glock (Toyota) étaient victimes de touchettes, cassaient leur aileron avant et devaient rentrer aux stands réparer. Même chose pour Hamilton, victime d'une touchette à l'arrière droit au cinquième tour. Le Britannique limitait la casse et repartait quatrième.

La pluie redoublait, Fernando Alonso (Renault) embrassait à son tour le rail mais pouvait continuer après une brève réparation. David Coulthard (Red Bull) et Sébastien Bourdais (Toro Rosso) sortaient de la piste au même endroit que l'Espagnol mais devaient de leur côté abandonner.

La voiture de sécurité entrait en piste pour deux tours. Massa conservait la tête au restart tandis que Raikkonen était pénalisé d'un drive through pour avoir monté ses pneus trop tard sur la grille. Le champion du monde perdait deux places et repartait quatrième.

Alonso tentait lui d'attaquer Heidfeld au Loews mais les deux voitures s'accrochaient. Les deux pilotes repartaient très loin après réparation.

Au 15e tour, Massa tirait tout droit à Sainte-Dévote et cédait la tête de la course à Robert Kubica, pratiquement le seul à n'avoir commis aucune erreur.

Le Polonais ravitaillait au 25e tour et ressortait sous le nez de Raikkonen, qui à son tour visitait l'échappatoire de Sainte-Dévote et cassait son aileron avant. Le Finlandais rentrait ravitailler et ressortait sixième, derrière l'étonnant Adrian Sutil, excellent cinquième sur sa Force India.

La pluie cessait, la piste s'asséchait et les choses se calmaient. Après tous ces incidents, seuls deux pilotes étaient hors course: Bourdais et Coulthard.

Tous chaussaient bientôt les pneus slicks et Hamilton, qui retardait au maximum son arrêt, prenait la tête.

Nelsinho Piquet sortait à Sainte-Dévote et abandonnait. Plus tard, Rosberg était victime d'une violente sortie de piste à la piscine et provoquait une nouvelle sortie de la voiture de sécurité.

Lorsque celle-ci s'écartait, Hamilton conservait aisément la tête devant Kubica et Massa. Mais Raikkonen, cinquième, perdait le contrôle de sa Ferrari à la sortie du tunnel et heurtait Sutil. Le Finlandais réparait son aileron avant et repartait neuvième mais il ruinait la course magnifique de Sutil, qui n'aura probablement plus la possibilité de marquer d'aussi beaux points de si tôt.

Bertrand Guay AFP ¦ Le Britannique Lewis Hamilton après sa victoire du Grand Prix de Monaco, le 25 mai 2008



© 2008 AFP

Colombie: Les Farc confirment la mort de leur chef


Le numéro 1 de la guérilla colombienne aurait succombé fin mars à une crise cardiaque, selon l'armée colombienne.
Le gouvernement colombien l'accuse d'avoir introduit les prises d'otage dans la guérilla.
La guérilla des Forces armées révolutionnaires de Colombie a confirmé dimanche la mort de son chef historique, Manuel Marulada. "Le grand leader est parti", a déclaré le membre du secrétariat des Farc, Timoleon Jimenez, à la chaîne de télévision vénézuélienne Telesur. Des déclarations ensuite reprises par les télévisions colombiennes. Manuel Marulanda, 80 ans, est mort d'une brève maladie, a ajouté le membre du secrétariat, qui précise qu'Alfonso Cano, considéré comme le responsable idéologique de la guérilla, en assumera désormais le commandement.

Samedi, l'armée colombienne avait annoncé le décès du numéro un des Farc, déjà donné pour mort à au moins 17 reprises. Il serait décédé le 26 mars "de mort naturelle", plus précisément d'une crise cardiaque, avait déclaré à la télévision privée Caracol le numéro deux de l'armée.

Les chef de guérilla en France ?

Avant que les Farc ne confirment l'information, le président Alvaro Uribe s'était déclaré fort mécontent de la divulgation de la mort de Manuel Marulada par le ministère de la Défense. Selon lui, des chefs de la guérilla sont en effet prêts à se démobiliser et à libérer des otages dont la Franco-Colombienne Ingrid Betancourt, "si le gouvernement (colombien) leur garantit la liberté". Ces dirigeants, avait ajouté Alvaro Uribe, "seraient remis aux autorités de France pour qu'ils puissent profiter dans ce pays de leur liberté".

Alvaro Uribe avait également rappelé son offre de payer une récompense pouvant atteindre 100 millions de dollars aux guérilleros qui désertent avec des otages. Ingrid Betancourt, 46 ans, ex-candidate à la présidentielle, est otage de la guérilla colombienne des Farc depuis plus de six ans. Ses conditions de santé sont alarmantes, selon des témoignages concordants. Les Farc ont proposé d'échanger 39 otages dits "politiques", dont Ingrid Betancourt et trois Américains, contre 500 guérilleros emprisonnés.

http://tf1.lci.fr

Liban: Le général Michel Sleimane élu président


Avec 118 voix sur les 127 législateurs votants, le général Michel Sleimane devient le nouveau président du Liban, comme prévu lors de l'accord de Doha pour le partage du pouvoir et la réconciliation entre pro et anti-syriens.
Après avoir été élu président, le général Michel Sleimane a prêté serment devant les députés dimanche 25 mai. Comme prévu lors de l'accord de Doha de partage du pouvoir et de réconciliation entre pro et anti-syriens, le parlement libanais a élu le chef de l'armée à la tête du pays. Il a recueilli les voix de 118 des 127 législateurs votants, selon le président de l'Assemblée nationale, Nabih Berri.
Michel Sleimane doit encore prononcer un discours où il doit renoncer à sa fonction de chef des armées.
Sa première tâche consistera à nommer un nouveau Premier ministre. Saad Hariri, chef de file de la majorité parlementaire et fils du Premier ministre assassiné, figure en tête de liste.
"Je ne peux sauver seul notre pays. C'est une mission qui concerne tout le monde. Elle relève de la responsabilité de tous les Libanais, les citoyens avant les politiciens", avait-il prévenu cette semaine dans le quotidien As Safir.
A 19 reprises, l'élection du président par les députés avait dû être différée en raison de l'impossibilité de réunir le quorum nécessaire. Le Parlement libanais n'avait plus siégé depuis plus d'un an et demi.

En présence de dignitaires étrangers

Plusieurs dignitaires étrangers, dont des chefs de la diplomatie de pays arabes ou européens, parmi lesquels le ministre français des Affaires étrangères Bernard Kouchner, assistaient à la séance.
La majorité anti-syrienne et l'opposition emmenée par le Hezbollah sont parvenues à un accord mercredi à Doha, au Qatar, pour tenter de sortir le Liban de 18 mois d'une crise politique aiguë. Le pays a failli basculer dans la guerre civile comme en 1975-90 lors de combats de rue entre factions qui ont fait au moins 67 morts la semaine dernière.
L'accord de Doha est avantageux pour le Parti de Dieu, qui obtient 11 ministres dans un nouveau gouvernement d'unité nationale contre 16 à la majorité anti-syrienne, et bénéficiera d'un droit de veto sur les décisions du gouvernement. Le départ des six ministres proches du Hezbollah avait marqué un tournant dans la crise en juin 2006, paralysant l'exécutif.

Les défis du nouveau président

Le principal défi du nouveau président sera de tenter de réconcilier la majorité parlementaire et l'opposition.
Il devra aussi s'attaquer aux questions en suspens qui menacent la cohésion du Liban, à commencer par le désarmement du Hezbollah. La milice chiite, qui combattait alors la présence israélienne au Sud-Liban, a été la seule autorisée à conserver ses armes après la fin de la guerre civile. Mais ses adversaires réclament aujourd'hui son désarmement.

http://tempsreel.nouvelobs.com

Un scandale africain


Pourtant riche en ressources énergétiques, la majeure partie du continent vit au rythme épuisant des coupures et des pannes de courant. Premier responsable de ce gâchis : l’imprévoyance coupable des gouvernants.

Sur les quarante-huit pays d’Afrique subsaharienne, ils sont pas moins de trente à avoir connu, ces dernières années, de graves crises d’énergie et des coupures d’électricité intempestives. Même l’Afrique du Sud, locomotive du continent, est touchée par cette inquiétante épidémie depuis le début de l’année.

Le 10 janvier dernier, l’opérateur public sud-africain, Eskom, a en effet avoué son incapacité à fournir le courant nécessaire au fonctionnement du pays. Des quartiers ont été plongés dans le noir ; les délestages ont affecté le pays jusqu’à la fin avril ; les sociétés minières, qui emploient 450 000 personnes, ont dû fermer plusieurs jours en janvier ; les pertes, colossales, ont été estimées à 200 millions d’euros par jour, et la production minière affiche une baisse de 17,2 %. Pays qualifié d’émergent, l’Afrique du Sud ne parviendrait donc plus à nourrir sa croissance, qui passerait, selon les estimations, d’un 5,4 % réalisé en 2007 à un piètre 3,4 %.
La cause de cette gigantesque panne ? Il faut la chercher essentiellement du côté de l’imprévoyance des gouvernants, qui ont d’ailleurs présenté leurs excuses. Coupables de ne pas avoir développé les infrastructures au rythme imposé par l’expansion de l’économie, les autorités ont avoué ne pas avoir pris au sérieux les mises en garde formulées à ce sujet par les dirigeants d’Eskom, il y a déjà dix ans. Faisant lui-même acte de contrition, le chef de l’État, Thabo Mbeki, a reconnu ne pas avoir écouté les demandes de la compagnie lorsque celle-ci avait réclamé, dès 1998, davantage de crédits d’investissement pour accroître ses capacités de production.
Les fruits de la croissance (aux alentours de 4,5 % par an depuis 2004) ont permis de connecter plus de 3,5 millions de foyers au réseau national depuis 1994. Mais aujourd’hui, victime de son succès et incapable de satisfaire la demande, l’Afrique du Sud entraîne ses voisins dans sa chute. De Windhoek à Lusaka en passant par Harare, les délestages imposés par Eskom affectent toute la sous-région. Déjà passablement miné par la crise, le Zimbabwe a subi de graves coupures qui ont mis hors d’usage le réseau téléphonique, les feux de circulation et les transports ferroviaires de la capitale.
Les pays membres du Pool énergétique d’Afrique australe (SAPP) sont donc - bien malgré eux - solidaires dans le malheur. Si le SAPP a longtemps permis de vanter les vertus de l’intégration, il en incarne aujourd’hui les limites. L’Afrique australe, qui faisait figure d’exemple en ce domaine, montre qu’elle n’est pas moins exposée que d’autres à de brutales baisses de tension. Et ne fait que renforcer la situation catastrophique du continent.

Dakar, Conakry, Brazzaville, Douala… dans l’obscurité
À l’échelle mondiale, l’Afrique subsaharienne demeure un nain énergétique. Le dernier rapport du Fonds monétaire international (FMI) sur les perspectives économiques régionales (paru en avril) consacre un chapitre entier à la « crise de l’électricité en Afrique subsaharienne ». Cette dernière produit péniblement 495 kWh par habitant, alors que l’Afrique du Nord atteint 1 330 kWh/habitant, l’Asie du Sud-Est 2 398 et l’Amérique du Nord 14 723 (selon l’Observatoire des énergies renouvelables et EDF) ! Au total, sa capacité de production ne dépasse pas celle de l’Espagne, et si l’on exclut l’Afrique du Sud, celle de l’Argentine ! Des chiffres d’autant plus préoccupants que la croissance de la production d’électricité en Afrique subsaharienne est plus faible qu’ailleurs. Elle n’excédait pas 0,7 % en 2006, contre 4,9 % pour l’Afrique du Nord. Si les dirigeants subsahariens veulent faire passer le taux d’accès au courant à 35 % de leur population d’ici à 2015, il leur faudra investir pas moins de 47 milliards de dollars par an, soit entre 6 % et 7 % du PIB total de la région.
La contre-performance met, par ailleurs, en danger les Objectifs du millénaire. Comment se soigner si l’on ne peut conserver à basse température les vaccins et les médicaments nécessaires ? Comment avoir accès à une nourriture saine sans réfrigérateur ? Comment se procurer une eau propre sans infrastructures de pompage ? Comment communiquer avec ses clients et ses fournisseurs si les télécommunications ne peuvent plus fonctionner ? À l’heure actuelle, seuls 24 % des Subsahariens ont accès à un réseau électrique. Quelque 500 millions de personnes sont donc privées de courant ou obligées de produire localement leur propre énergie électrique, à un coût souvent très élevé, tant pour elles que pour leur environnement.
Pis, l’accroissement de la demande devrait conduire le continent à connaître des pénuries de plus en plus fréquentes et de plus en plus massives. Selon l’Agence internationale de l’énergie (AIE), la grande majorité de la population subsaharienne sera encore privée d’électricité d’ici à 2020.

Des dirigeants irresponsables
Après avoir glosé sur le scandale géologique africain, on parle aujourd’hui de scandale énergétique… La multiplication des pénuries n’est pas due au hasard. Elle résulte clairement d’un manque de prospective, tant de la part des gouvernants africains que de celle des bailleurs de fonds, qui se sont le plus souvent limités à gérer l’existant sans daigner investir dans le développement des capacités de production. C’est notamment le cas pour l’Afrique du Sud, pays longtemps vanté pour la qualité de son administration : aucune centrale électrique n’a été construite depuis la fin de l’apartheid, alors que les incidents se sont multipliés sur un parc vieillissant, entraînant une perte de 20 % de la production. Mais c’est aussi le cas ailleurs sur le continent, où la pénurie guette depuis le milieu des années 1990. À l’époque, l’explosion de la demande émanant d’une population urbaine de plus en plus dense devient particulièrement difficile à gérer. C’est également à cette période que l’on constate un désinvestissement flagrant de la puissance publique, celle-ci estimant souvent qu’il incomberait au repreneur de planifier le redéploiement des entreprises historiques récemment privatisées. Résultat : plusieurs compagnies africaines de production et de distribution d’électricité ont vite été dépassées. Si la Côte d’Ivoire a fait le bon choix en confiant dès 1990 au français Bouygues la destinée de la Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE), d’autres, comme le Sénégal, la Guinée, le Togo ou le Cameroun, ont pris du retard, et se trouvent aujourd’hui confrontés à une insécurité énergétique inquiétante. Suffisamment préoccupante, en tout cas, pour faire sortir de sa réserve légendaire le chef de l’État, Paul Biya. Dans son message aux Camerounais à l’occasion du nouvel an 2008, il a stigmatisé les retards pris par son pays en matière énergétique et dénoncé les insuffisances de l’opérateur national Sonel, repris par la compagnie américaine AES Sirocco en 1998 (pour former l’AES-Sonel). Cette intervention n’est pas fortuite : la faiblesse de l’offre est en passe de devenir une menace pour l’ordre public. Le 17 septembre 2007, une marche organisée pour le rétablissement de l’électricité dans la ville d’Abong-Mbang (Est) a dégénéré en affrontements avec les forces de l’ordre, se soldant par la mort de deux manifestants. Même coup de gueule, le 14 janvier, au Sénégal, où les habitants de Moudéry (Est) sont descendus dans la rue au cri de « À bas la Sénélec ! » pour réclamer la fin des délestages pendant les retransmissions des matchs de la Coupe d’Afrique des nations… Tandis qu’à Conakry les étudiants continuent de réviser leurs examens à la lueur des réverbères. En Guinée, les revendications populaires pour une meilleure alimentation en électricité commencent à porter leurs fruits. Parmi les exigences des manifestants, qui ont paralysé la capitale guinéenne en janvier 2007, la fourniture d’énergie a été érigée en priorité par le gouvernement de Lansana Kouyaté.

Survivre sans courant ? Pour combien de temps encore…

Après les émeutes de la faim, l’Afrique va-t-elle connaître la révolte de l’électricité ? La question est d’autant plus sensible que les pénuries ne font souvent qu’accroître les inégalités. Dans les pays les plus pauvres, la majorité souffre en silence pendant que quelques happy few vivent dans un confort révoltant. Roulant en 4x4 pour ne pas ressentir les chaos d’une chaussée défoncée, équipés de surpresseurs qui leur assurent une alimentation ininterrompue en eau potable, ces privilégiés ont bien sûr les moyens de s’offrir un groupe électrogène. Ils vivent dans des oasis de lumière, bercés par le ronronnement de leurs climatiseurs, pendant que leurs voisins s’éclairent à la chandelle.
Dans plusieurs capitales d’Afrique centrale, la faiblesse des ressources oblige les autorités à imposer un certain rationnement et les compagnies à distribuer le courant avec parcimonie. Quartier par quartier, les délestages se succèdent selon un planning préétabli (comme à Brazzaville), mais qui peut subir certaines modifications impromptues. L’appel irrité d’un ministre ou d’un proche du chef de l’État peut conduire le technicien chargé de la gestion du réseau à rétablir le courant dans certaines zones sensibles, laissant les autres dans l’obscurité la plus totale pendant toute une nuit. Certains techniciens sans scrupule peuvent aussi monnayer leur « collaboration ». Et si certains centres de secours sont équipés de groupes électrogènes, rien n’indique que ces générateurs disposeront de la maintenance, du carburant et du budget nécessaires à pérenniser leur fonctionnement.

Des ressources largement suffisantes
Face à ces passe-droits et autres petits arrangements coupables, le ras-le-bol est de plus en plus vif. Dotée de ressources hydrauliques inépuisables, l’Afrique subsaharienne dispose d’une houille blanche qui n’a jamais été valorisée comme elle aurait dû l’être. La Guinée, systématiquement qualifiée de château d’eau de l’Afrique de l’Ouest, ne parvient pas à produire suffisamment de courant pour transformer localement sa bauxite en aluminium. Elle se voit forcée d’exporter la matière première sans profiter de sa valeur ajoutée. Idem au Cameroun, qui dispose du deuxième potentiel hydraulique d’Afrique, après la RD Congo. Le géant congolais détient pourtant à Inga un site prometteur pour l’avenir énergétique du continent tout entier. Les barrages du « Grand Inga » pourraient tirer profit du courant du fleuve Congo et développer une puissance de 39 000 MW (plus du double du barrage des Trois-Gorges en Chine), ce qui lui permettrait d’exporter du courant du Caire au Cap. Reste à trouver le financement de l’ouvrage, estimé entre 40 milliards et 50 milliards de dollars (voir ci-contre) !
Mais la mobilisation des ressources n’implique pas forcément des réalisations aussi pharaoniques que celle d’Inga. Localement, des solutions existent, qui visent à valoriser les atouts de chacun pour contribuer à satisfaire les besoins de tous. Ainsi, au Gabon, les réserves d’hydrocarbures sont désormais utilisées pour produire du courant, comme le fait la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) en alimentant sa centrale d’Owendo avec du gaz… gabonais. Un contrat d’achat a été signé avec le français Perenco pour la fourniture de 100 millions de m3 de gaz par an. Extrait de champs pétrolifères situés au sud de Port-Gentil, le combustible sera acheminé par pipeline jusqu’à Libreville sur une distance de 600 km.
Cette solution n’est pas réservée aux seuls producteurs d’hydrocarbures. Un gazoduc de 678 km en cours d’installation va ainsi permettre au Bénin, au Togo et au Ghana de profiter du gaz nigérian pour produire leur propre énergie. Une coopération que favorise la Cedeao à travers le West African Power Pool, réseau électrique sous-régional qui vise à renforcer la complémentarité entre ses membres. Ainsi l’interconnexion entre la Côte d’Ivoire et le Mali, qui a été lancée le 26 janvier dernier à Sikasso, constitue un maillon dans la toile d’araignée énergétique qui doit relier à terme les pays d’Afrique de l’Ouest.
Certes, tout le monde n’a pas la chance, comme le Nigeria, le Gabon ou la Côte d’Ivoire, d’avoir des hydrocarbures à revendre… Tout le monde n’a pas la chance non plus, comme le Cameroun ou la Guinée, d’avoir un réseau fluvial adapté à la production d’électricité. Certes, l’Afrique du Sud n’a pas de pétrole, ni même de fleuve aussi puissant que le Congo… Mais elle a des voisins. Et si elle a longtemps revendu son énergie à ses partenaires du Pool énergétique d’Afrique australe, pourquoi ne pourrait-elle pas devenir leur cliente ? Le Mozambique est déjà exportateur d’hydroélectricité aujourd’hui. La Namibie, grâce à son propre uranium, pourrait le devenir demain…

par JEAN-DOMINIQUE GESLIN

Jeune Afrique L`Intelligent

samedi 24 mai 2008

USA: Quand Hillary Clinton évoque l’assassinat de Robert Kennedy



Comme on peut le constater dans la vidéo ci-dessus, Hillary Clinton a évoqué aujourd’hui l’assassinat de Robert Kennedy en tentant de justifier son refus de quitter la course à l’investiture démocrate. Yvon Thivierge, un de nos collaborateurs, a traduit sa déclaration :
«Mon mari n’a pas décroché l’investiture de 1992 avant d’avoir remporté la primaire de la Californie vers la mi-juin, n’est-ce pas? Nous nous souvenons tous que Bobby Kennedy a été assassiné en juin en Californie.»

P. S. : La sénatrice Clinton dit regretter sa déclaration.

http://blogues.cyberpresse.ca

USA: Clinton s'excuse après sa "gaffe" sur Robert Kennedy


La sénatrice de New York avait invoqué l'assassinat de Bobby Kennedy pour justifier son maintien dans la course à l'investiture démocrate. Hillary Clinton réfute par ailleurs l'idée d'un "ticket" de vice-présidente avec Barack Obama.
Hillary Clinton a dû présenter ses excuses, vendredi 23 mai, après avoir invoqué l'assassinat de Bobby Kennedy pour justifier son maintien.
"Je regrette si ma référence à ce moment traumatisant pour notre pays tout entier -et en particulier pour la famille Kennedy- a blessé de quelque façon que ce soit. Je n'en avais certainement pas l'intention", a-t-elle rectifié.
En campagne à Sioux Falls, avant la primaire du 3 juin prochain dans le Dakota du Sud, Hillary Clinton a mentionné Robert F. Kennedy, assassiné cinq ans après son frère, le président John F. Kennedy, en 1968 alors qu'elle était interrogée par le comité éditorial du Sioux Falls Argus sur les appels à son retrait au sein de son propre camp.
"Mon mari n'a pas bouclé la campagne pour l'investiture en 1992 avant d'avoir gagné la primaire en Californie à la mi-juin, n'est-ce pas? Nous nous souvenons tous que Bobby Kennedy a été assassiné en juin en Californie. Vous savez, je ne comprends pas cela", a-t-elle répondu.

L'équipe d'Obama réagit

L'équipe de campagne de son rival Barack Obama n'a pas tardé à réagir à cette évocation de l'éventualité d'un assassinat pendant la campagne des primaires. "La déclaration de la sénatrice Clinton devant le comité éditorial de l'Argus Leader était malheureuse et n'a pas de place dans cette campagne", a dénoncé le porte-parole du sénateur de l'Illinois Bill Burton.
Le porte-parole d'Hillary Clinton Mo Elleithee a assuré que la candidate n'avait cité son époux et Robert Kennedy qu'en tant qu'"exemples dans l'histoire de processus de désignation du candidat se prolongeant jusqu'à l'été". "Toute interprétation allant au-delà serait inexacte et indigne", a-t-elle rétorqué.

Un précédent en mars dernier

Hillary Clinton avait déjà tenu des propos similaires en mars dernier dans une interview au magazine Time. "Les compétitions des primaires duraient beaucoup plus longtemps avant. Nous nous rappelons tous de la grande tragédie de Bobby Kennedy assassiné en juin à Los Angeles. Mon époux n'a pas assuré sa nomination avant juin, également en Californie. Il n'y a rien d'inhabituel à ce que la course des primaires se prolonge au mois de juin".
La candidate n'a pas attendu longtemps pour s'expliquer elle-même après que ses adversaires eurent attiré l'attention sur ses propos de Sioux Falls. Elle a répété qu'elle faisait référence à son époux et Robert Kennedy pour montrer que "nous avons déjà eu des primaires qui duraient jusqu'en juin". "C'est un fait historique".

"Grande considération pour les Kennedy"
"Les Kennedy ont été très présents dans mon esprit ces derniers jours à cause du sénateur Kennedy", a-t-elle ajouté, une allusion au sénateur démocrate Ted Kennedy, dont les Américains ont appris cette semaine qu'il souffrait d'une tumeur maligne au cerveau. Et elle a rappelé qu'elle avait "la plus grande considération pour la famille Kennedy".
Devant le comité éditorial de Sioux Falls, Hillary Clinton avait aussi déclaré qu'il était "sans précédent dans l'histoire" qu'un candidat à l'investiture se voit exhorté dans son camp à se retirer quand ses chances semblent faibles. Or, cela s'est produit plusieurs fois. Le futur candidat républicain John McCain avait lui-même souhaité le retrait de Mike Huckabee il y a trois mois.

"Tout simplement faux"
Enfin, la sénatrice de New York a évoqué les rumeurs de discussions sur un "ticket" Obama-président et Clinton-vice-présidente lors d'un déplacement à Sioux Falls. "C'est tout simplement faux et je ne l'envisage pas du tout. Je n'ai pas du tout préparé cela et je ne suis pas du tout préparée à m'engager dans cette voie. Je fais encore vigoureusement campagne", a-t-elle lancé.
Hillary Clinton reste loin derrière Barack Obama, qui dispose des soutiens de près de 200 délégués de plus qu'elle (1.970 à 1.779) et ne se trouve plus qu'à 56 délégués de l'investiture (2.026 délégués et superdélégués). Le sénateur noir de l'Illinois a obtenu quatre soutiens supplémentaires vendredi.

http://tempsreel.nouvelobs.com

Journée mondiale des télécommunications


Tic, tout un monde de possibilités pour les personnes handicapées - Les technologies de l'information et de la communication peuvent être d'un grand apport pour l'épanouissement de ces personnes en favorisant l'égalité des chances.
Notre pays, à l'instar du reste de la communauté internationale, a célébré samedi la Journée mondiale des télécommunications et de la société de l'information. L'événement a été marqué chez nous par plusieurs activités organisées par le ministère de la Communication et des Nouvelles technologies, en collaboration avec le Comité de régulation des télécommunication (CRT), les sociétés Sotelma-Malitel et Orange-Mali.
Ces activités qui se sont déroulées du 12 au 17 mai ont permis à l'Association des personnes handicapées de bénéficier de formations à l'informatique de base. Des opérations portes ouvertes ont été organisées par Orange-Mali et la Sotelma-Malitel. L'événement a été aussi marqué par l'organisation de compétitions sportives pour les personnes handicapées, et de jeux radiophoniques sur la chaîne nationale
Le clou des activités a été une conférence-débat dont le thème "connecter les personnes handicapées" cadrait parfaitement avec celui retenu au niveau mondial par l'Union internationale des télécommunications qui s'intitulait "connecter les personnes handicapées : les possibilités qu'offrent les TIC".

UN GESTE FORT DE SOLIDARITE : Le ministre de la Communication et des Nouvelles technologies, Mme Diarra Mariam Flantié Diallo présidait l'ouverture de la conférence. Pour le ministre, le choix de ce thème est réconfortant car elle marque un geste fort de solidarité envers un segment de la société qu'on a tendance à exclure dans certaines activités de la vie.
Au Mali, la prise en charge des personnes handicapées a toujours été au centre des préoccupations du gouvernement, a rappelé Mme Diarra Mariam Flantié Diallo. "Les technologies de l'information et de la communication sont incontournables aujourd'hui dans la vie de chaque citoyen. Le devoir de solidarité nous incombe d'en faire profiter à ceux d'entre nous qui souffrent d'un handicap. Le handicap n'est pas une fatalité. Le vrai handicap de nos jours est de ne pas pouvoir utiliser les TIC", a jugé Mme Diarra Mariam Flantié Diallo, en rappelant les efforts déployés par les pouvoirs publics pour permettre l'appropriation des TIC par les différentes couches de la population.
Le ministre a précisé à ce propos que notre pays a élaboré une politique nationale et un plan stratégique national de développement des technologies de l'information et de la communication. Il a souscrit aux recommandations du Sommet mondial sur la société de l'information, qui prévoient la prise en compte des besoins spécifiques des personnes handicapées à travers la conception et la mise au point d'équipements et de services dans le domaine des TIC. Mme Diarra Mariam Flantié Diallo a exhorté chacun à contribuer à faire vivre les initiatives d'aide à l'endroit les personnes handicapées ou âgées.
"L'appropriation des TIC par le plus grand nombre de Maliens favorisera une présence plus marquée de notre pays dans la société de l'information pour mieux réussir les objectifs du Programme de développement économique et social", a-t-elle ajouté.

UN DEMI MILLIARD DE PERSONNES : Le ministre a ensuite remis un important lot de matériel informatique, à la Fédération malienne des associations de personnes handicapées
Après l'ouverture de la conférence, les débats proprement dits pouvaient commencer. C'est le président de la Fédération malienne des associations de personnes handicapées, Moctar Ba qui était le conférencier.
Celui-ci a relevé qu'on compte aujourd'hui plus d'un demi milliard de personnes handicapées à travers le monde, dont 78 millions en Afrique. Au Mali le nombre des handicapés est estimé à environ 620 000 personnes. Mais quel que soit le pays, les conditions de vie des handicapées sont toujours inférieures à celles des autres habitants du fait des barrières physiques, sociales ou culturelles. Et ce, malgré les efforts déployés par l'Organisation des Nations unies, a constaté le conférencier.
Les personnes handicapées sont confrontées aux préjugées et à la discrimination, à l'inaccessibilité des lieux et des techniques, au manque d'accès à l'éducation, à la formation et à l'emploi. La pauvreté, la dépendance, la marginalisation et l'exclusion frappent aussi ces personnes, a poursuivi Moctar Ba.
Aucun doute : les TIC peuvent être d'un grand apport à l'épanouissement des personnes handicapées en leur ouvrant le monde et en leur permettant d'avoir une plus grande autonomie. Ainsi, ces technologies permettront aux personnes handicapées d'exploiter leur potentiel, de leur offrir des conditions d'employabilité à travers la formation.
"Connecter les personnes handicapées est une impérieuse nécessité pour l'égalité des chances prônée par les Nations unies et pour l'application de leurs droits", a ajouté le conférencier, avant d'exhorter les pouvoirs publics à instaurer une volonté politique pour une monde inclusif aux TIC. Cela à travers l'élaboration et la mise en œuvres de plans et programmes de développement pour les personnes handicapées.
La conférence a pris fin par une séance de démonstrations d'un non voyant sur les TIC. Auparavant, Mme Diarra Mariam Flantié Diallo avait procédé au lancement du site Internet de la sécurité routière créé par l'Association jeunesse et développement/Sécurité routière (AJD/SR).

Be COULIBALY

http://www.lemali.fr

vendredi 23 mai 2008

Violences xénophobes en Afrique du Sud : Le Mozambique déclare l'état d'urgence pour prendre en charge les personnes fuyant les affron


Le gouvernement mozambicain a décrété jeudi l'état d'urgence pour faire face à l'exode de milliers de ressortissants mozambicains d'Afrique du Sud qui fuient les violences meurtrières contre les étrangers.
Le ministre des Affaires étrangères Oldemiro Baloi a dit à la presse que le gouvernement avait décidé de solliciter le Centre national des opérations d'urgence (CENOE).
Le CENOE est la branche d'intervention de l'Institut de gestion des catastrophes naturelles (INGC), agence gouvernementale chargée de l'aide humanitaire.
Baloi a confirmé l'arrivée mercredi de 620 Mozambicains dans dix bus.
Ils ont rejoint les près de 10 000 autres Mozambicains qui n'ont pas attendu que le consulat organise leur transport pour quitter l'Afrique du Sud par leurs propres moyens.
Au moins 40 étrangers ont été tués dans les récentes violences xénophobes en Afrique du Sud et selon Baloi, cinq d'entre eux sont Mozambicains.
Le ministre a précisé que le gouvernement ne pouvait encore donner de statistiques détaillées sur le nombre de Mozambicains qui sont rentrés dans leur pays, traumatisés.
Baloi a précisé que des milliers de Mozambicains sont encore dans des logements temporaires en attente du transport qui les fera quitter l'Afrique du Sud.
La plupart des quelque 50 000 Mozambicains qui travaillent dans les mines d'or sud-africaines et dont les placements contribuent considérablement à l'économie mozambicaine, semblent être en danger immédiat.
Baloi a souligné que les relations du Mozambique avec l'Afrique du Sud restaient bonnes et que l'important était de faire face à la situation avec calme, pour éviter toutes représailles, qui pourraient avoir de graves conséquences.
Des contacts sont en cours entre les deux gouvernements.

Xinhua

Afrique du Sud: les violences xénophobes se propagent au Cap


Les violences xénophobes xénophobes dans les townships sud-africains ont continué à se propager, touchant pour la première fois la province du Cap, poussant le parti au pouvoir à appeler à "reprendre la rue aux criminels", alors qu'à Johannesburg le calme semblait revenu vendredi.
Les attaques contre les immigrés, qui ont débuté il y a près de deux semaines et ravagé les bidonvilles de Johannesburg faisant plus de 40 morts et 17.000 déplacés, se sont étendues aux environs du Cap (sud-ouest), fleuron touristique et capitale parlementaire du pays.
Comble de l'ironie, c'est une réunion publique sur la xénophobie, sensée être préventive, qui a dégénéré jusque tard dans la nuit de jeudi à vendredi au coeur du bidonville de Dunoon, à 20 km au nord de l'agglomération.
"Des bandes ont commencé à piller des boutiques appartenant à des Zimbabwéens et d'autres étrangers", a déclaré à l'AFP un porte-parole de la police pour la province du Cap, Billy Jones. Douze personnes ont été arrêtées.
Le Congrès national africain (ANC, au pouvoir) a appelé ses membres à former des comités dans les townships afin de "reprendre la rue aux criminels" auteurs des attaques.
"Ce type de conduite n'aura jamais sa place dans notre pays", a affirmé Gwede Mantashe, secrétaire général de l'ANC, qui dirige le pays depuis la fin du régime raciste d'apartheid en 1994. "Aucune raison ne peut nous pousser à agir d'une façon aussi atroce".
Les Springboks, la très populaire équipe nationale de rugby, se sont dits "horrifiés", exprimant leur "déception face au fait que les responsables de tels actes soient des compatriotes sud-africains".
Les violences, qui ont éclaté le 11 mai dans le bidonville d'Alexandra, à Johannesburg, se sont propagées à divers townships de la capitale économique sud-africaine, puis depuis mardi à d'autres provinces.
La province du Limpopo (nord) a été touchée pour la première fois. Un Mozambicain de 28 ans a été poignardé à l'épaule lors de l'attaque de maisons d'immigrés et 11 personnes ont été interpellées, a indiqué vendredi la police.
De nouveaux troubles ont agité la province du KwaZulu-Natal (sud-est). "La nuit dernière, un étranger a été blessé par balles dans le township de Catomanor, à moins de 10 km de Durban. Il est à l'hôpital", a déclaré à l'AFP la commissaire Phindile Radebe. Plus de 500 immigrés zimbabwéens, malawites et mozambicains se sont réfugiés au poste de police.
D'autres violences ont éclaté dans la province du North-West, visant notamment des Pakistanais, comme dans la province du Free State (centre) la veille. "Des étrangers ont été attaqués et leurs boutiques pillées", a déclaré à l'AFP le commissaire Peter du Plessis, précisant que deux Pakistanais avaient été "poignardés".
Confrontés à quelque 40% de chômage et de pauvreté, nombre de Sud-Africains reprochent aux immigrés, dont trois millions de Zimbabwéens ayant fui la crise dans leur pays, de prendre des emplois et de contribuer à la criminalité.
Autour de Johannesburg, la violence semblait en revanche maîtrisée, des policiers d'élite et des militaires ayant été déployés en renfort.
"C'est calme", a déclaré à l'AFP le porte-parole de la police, Govindsamy Mariemuthoo.
Depuis le 11 mai, au moins 42 personnes ont été tuées, des centaines blessées et plus de 500 arrêtées dans la seule province du Gauteng, où se trouve Johannesburg.
Le Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) s'est dit "profondément inquiet", parlant de plus de 17.000 déplacées.
Les immigrés regagnent leurs pays en masse, dont des milliers de Mozambicains. Le Malawi a commencé à rapatrier ses ressortissants. Le Zimbabwe s'est dit prêt à assister les siens.
Le Rwanda et la République démocratique du Congo (RDC) se sont dits préoccupés par ces violences qui ternissent la réputation de la première puissance économique du continent.

© 2008 AFP

Téléphonie mobile: L'indien Bharti Airtel convoite le sud-africain MTN



Le premier opérateur de téléphonie mobile indien Bharti Airtel convoite le numéro un africain du secteur, le sud-africain MTN Group, a-t-il annoncé lundi soir.
"Bharti Airtel a amorcé des discussions exploratoires avec MTN Group d'Afrique du Sud. Ces négociations sont à un stade préliminaire et pourraient ou non conduire à une transaction", a indiqué le groupe indien dans un bref communiqué lundi soir.
Il y a dix jours, le président de Bharti Airtel, Sunil Bharti Mittal, avait qualifié de spéculation "sans garantie" des informations du Financial Times prêtant à son groupe le projet de faire une offre d'achat sur MTN Group.
MTN dispose de 68,2 millions d'abonnés dans plus de vingt pays et est particulièrement bien implanté en Afrique du Sud, au Nigeria et en Iran.
Dopé par ces informations sur une possible offre d'achat, le titre MTM grimpe en Bourse, poussant la capitalisation boursière à 37 milliards de dollars.
Quant à Bharti Airtel, contrôlé à 30% par le singapourien SingTel, son bénéfice net en 2007-2008 a atteint 1,05 milliards d'euros (+57% sur un an) dans un secteur qui compte 261 millions d'abonnés, conférant à l'Inde la deuxième place mondiale devant les Etats-Unis et derrière la Chine.
Bharti Airtel disposait de 64 millions d'abonnés fin mars 2008, soit 65% de plus qu'à la fin mars 2007, ce qui en fait le premier opérateur du pays.
Mais pour l'instant, le boum de la téléphonie mobile se cantonne aux villes, et les opérateurs doivent encore conquérir l'immense marché des campagnes où vivent 65% des 1,1 milliard d'Indiens. L'objectif des autorités est de parvenir à plus de 500 millions d'abonnés à la téléphonie mobile d'ici à 2010.
A la fin de l'année 2008, 75% de la population indienne habitera dans une zone couverte par un réseau de téléphonie mobile. Le gouvernement indien considère que l'arrivée des télécommunications est capital pour le développement socio-économique des régions pauvres et rurales du pays.

AFP

Jeux vidéo: La PlayStation, la Wii et la Xbox bloquent le développement sexuel selon Greenpeace


Greenpeace publie un rapport qui dénonce la "menace toxique" des consoles de jeux vidéo, qui contiendraient des composés chimiques affectant la mémoire et le développement sexuel. En cause, la PlayStation 3 de Sony, la Wii de Nintendo et la Xbox 360 de Microsoft. Ces composés, sont d'ailleurs strictement interdits dans les jouets. Mais voilà, les consoles ne sont pas considérées comme des jouets...
Greenpeace a éffectué des tests sur la PlayStation 3 de Sony, la Wii de Nintendo et la Xbox 360 de Microsoft. Les résultats ont révélé la présence de beryllium, de chlorure de polyvinyle (PVC), de phthalate et de bromure, qui freine le développement sexuel. Greenpeace, qui s'étonne du fait que les consoles ne sont pas considérées comme des jouets, donc pas soumises à l'interdiciton de ces produits dans leur construction, dénonce en outre les problèmes de récyclage de ces appareils, souvent jetés dans des décharges.
Selon l'organisation écologiste, la technologie actuelle permet aux fabricants de produire des consoles sans un seul de ces produis dangereux. "Il n'existe aucune excuse pour ne pas jouer le jeu".
Sony, Nintendo et Microsoft répliquent en affirmant que leurs consoles sont conformes aux normes environnementales en vigueur. Comme ils ont réussi à faire passer les consoles pour un outilde travail et non pas pour un jouet, pour quelle raison joueraient-ils le jeu?

http://www.politikart.com

jeudi 22 mai 2008

Cameroun: Remise de peines aux personnes condamnées dans le cadre des mouvements d’humeur de février 2008


Décret N° 2008/174 du 20 mai 2008 .

Le président de la République décrète :

Article premier – Des remises de peines sont accordées à la date de signature du présent décret aux personnes définitivement condamnées dans le cadre des mouvements d’humeur de février 2008 ainsi qu’il suit :

1) une remise totale de peine en faveur des personnes condamnées à une peine d’emprisonnement inférieure ou égale à un an ;

2) une remise de deux tiers de la peine en faveur des personnes condamnées à une peine d’emprisonnement supérieure à un an.

Art. 2
–Les dispositions de l’article 1er du présent décret sont inapplicables :

1) aux personnes en état d’évasion à la date de signature du présent décret ;

2) aux récidivistes ;

3) aux personnes détenues pour avoir été condamnées pour une infraction commise pendant qu’elles se trouvaient en détention.

Art. 3 – Le vice-Premier ministre, ministre de la Justice, Garde des sceaux est chargé de l’exécution du présent décret qui sera publié selon la procédure d’urgence, puis inséré au Journal officiel en anglais et en français.

(é) Paul BIYA

Source: Cameroun tribune

Zimbabwe: Mugabe accuse l’opposition de mener "une croisade du mal"


Selon le président zimbabwéen, le MDC (Mouvement pour le changement démocratique) s’est lancé dans "une croisade du mal" et serait responsable de l’escalade de violences politiques.
Le président zimbabwéen, Robert Mugabe, a accusé, mercredi 21 mai, le Mouvement pour le changement démocratique (MDC), principal parti d'opposition, de s'être lancé dans "une croisade du mal" et d'être responsable de l'escalade de violences politiques.
"Le MDC, créé sur ordre de la Grande-Bretagne, est engagé dans une croisade du mal pour diviser notre peuple sur le plan politique en continuant à orchestrer des actes abominables de violence politique visant des citoyens innocents", a déclaré Robert Mugabe lors d'une cérémonie d'intronisation de nouvelles recrues de la police. "Il est malheureux qu'ils aient décidé de recourir à des moyens violents pour distiller la crainte au sein de notre peuple pacifique".

http://tempsreel.nouvelobs.com

Internet: Microsoft annonce la sortie de la bêta en langue française de son nouveau service en ligne Office Live Workspace


Les utilisateurs peuvent se connecter dès maintenant à ce nouveau service gratuit pour stocker, modifier et partager en ligne leurs documents Microsoft Office depuis n'importe quel ordinateur.
Après l'annonce de la sortie de la béta en langue anglaise en mars dernier, Microsoft annonce aujourd'hui la disponibilité gratuite de la bêta en langue française de Microsoft Office Live Workspace (http://workspace.officelive.com). Ce nouveau service web permet aux utilisateurs d'accéder à leurs documents Microsoft Office et de collaborer en ligne. C'est une étape complémentaire de Microsoft dans sa stratégie Software + Services. Microsoft présente également plusieurs nouvelles fonctionnalités d'Office Live Workspace, telles que le volet d'activité, les notifications, les liens directs, et le téléchargement multi-fichiers.

Office Live Workspace est à présent disponible en anglais, en français, en espagnol, en allemand, et japonais (http://workspace.officelive.com).

Accès en tout lieu, partage et extension de l'expérience Microsoft Office
Avec Office Live Workspace, les utilisateurs organisent leurs documents et leurs projets en ligne et les utilisent à partir de l'ordinateur de leur choix. Ils peuvent enregistrer plus d'un millier de documents Microsoft Office vers un emplacement unique en ligne, et les partager via le Web. Ils peuvent visualiser et faire des commentaires sur les documents, à partir du navigateur, créer des listes et des notes Web simples, et partager leurs documents en temps réel grâce à l'intégration avec Microsoft SharedView. L'intégration avec Microsoft Office est complète grâce à des composants additionnels qui permettent d'ouvrir, de modifier et d'enregistrer en ligne des documents Word, Excel, PowerPoint directement à partir de son poste de travail.
Enfin, Office Live Workspace offre la possibilité de synchroniser son agenda, ses contacts et ses tâches avec Microsoft Outlook.
Par ailleurs, à la suite des commentaires des premiers utilisateurs de la version bêta, Microsoft a ajouté plusieurs nouvelles fonctionnalités au service :
- Volet d'activité. Un nouveau volet d'activité affiche en un coup d'œil toutes les opérations de l'espace de travail,
- Notifications. Les utilisateurs peuvent désormais recevoir des notifications par courrier électronique sur les changements apportés à leur espace de travail ou à leurs documents,
- Liens directs. Les utilisateurs peuvent créer un signet pour leur espace de travail, ou un élément de leur espace, via une URL unique dans une fenêtre de navigation,
- Importation multi-fichiers. Cette fonctionnalité permet aux utilisateurs d'importer plusieurs fichiers par simples opérations de glisser-déposer à partir de leur poste de travail,
- Partage amélioré. Les nouvelles fonctions de partage incluent une interface utilisateur simplifiée et la suggestion automatique des adresses de messagerie électronique.

http://www.francematin.info

USA: Le «Secret Service» serre de près Obama


Après les primaires dans l'Oregon et dans le Kentucky, Barack Obama a revendiqué la majorité absolue des délégués élus lors des votes dans le camp démocrate. En clair, le voilà à deux doigts de l'investiture du parti en vue de la présidentielle Et la sénatrice de New York a beau déclarer que «les résultats sont parmi les plus serrés de l'histoire des primaires démocrates», le doute a gagné le camp Clinton.
Dans ce cas, pourquoi continue-t-elle ? D'abord, en refusant d'admettre qu'elle est «out», elle fait ce que n'importe quel leader aurait fait.
Mais si le sujet n'est pas ouvertement abordé, il se dit aussi que son rival Barack Obama n'y est pas encore et que tout peut arriver. Un malheur? La tradition du meurtre politique à l'américaine hante les esprits.
Chez les supporters de ce premier Noir à avoir une bonne chance de s'installer à la Maison Blanche, il y a ceux qui prient ou croisent les doigts pour qu'il ne lui arrive rien et ceux qui hésitent à voter pour lui de peur de lui porter malheur ...
«N'ayez pas peur, j'ai la meilleure protection du monde», leur dit Obama. C'est vrai, aucun candidat à la présidentielle US n'aura bénéficié comme lui, avant même d'être nominé par son parti, d'une protection officielle aussi précoce et musclée. Preuve que sa sécurité est un vrai sujet de préoccupation.
Les Américains n'ont pas oublié le traumatisme du printemps 88: en l'espace de deux mois, Martin Luther King et Bob Kennedy avaient été tués (lire ci-dessous). Les agents du Secret Service le protègent depuis mai 2007 et la présence rapprochée des gros bras à lunettes noires, oreillettes et costumes sombres, n'a fait que s'étoffer au fil de primaires où son charisme s'est affirmé. Seul un président en poste est entouré comme ça. Mais beaucoup s'inquiètent, notamment sa femme Michelle, d'un tel déploiement qui pourrait signifier qu'une menace spécifique pèse sur le sénateur noir.
Détail: pour l'identifier, les hommes de la sécurité lui ont donné le nom de code de «Renegade» (renégat). Drôle d'idée. C'est évidemment moins sympa que «Tonton».
En demandant sa protection spéciale, le Démocrate noir Bennie Thompson, président de la commission de la sécurité intérieure à la Chambre des représentants, disait sans détour qu'il le faisait «en tant qu'Afro-américain témoin, en son temps, lors du mouvement pour les droits civiques, des manifestations de haine qui avaient conduit à l'assassinat de Martin Luther King et du candidat Robert Kennedy»....
C'est l'assassinat de ce dernier qui avait amené le Congrès à autoriser la protection des principaux candidats à la présidence et à la vice-présidence US.

Il y a 40 ans, Bob Kennedy et Luther King

Ni Martin Luther King, ni Bobby Kennedy ne bénéficiaient de la protection du Secret Service...
Ce n'est d'ailleurs qu'après l'assassinat de Robert Kennedy, alors en campagne présidentielle pour le parti démocrate, que les parlementaires américains avaient décidé de protéger les principaux candidats à la présidence et à la vice-présidence.
Bob Kennedy était le ministre de la Justice et le plus proche collaborateur de J.F.K, lorsque ce dernier a été assassiné le 22 novembre 1963 à Dallas (Texas).
En 1968, le président Lyndon Johnson, affaibli par la guerre du Vietnam, ayant annoncé qu'il ne se représenterait pas, Bob Kennedy s'était lancé dans les primaires du Parti démocrate. Le 5 juin 1968, le soir d'une victoire en Californie, il sera la cible de plusieurs coups de feu et mourra le lendemain.
Deux mois avant, le 4 avril 1968, Martin Luther King avait été tué à Memphis (Tennessee). Ce soir-là, Robert Kennedy, en campagne, avait prononcé, dans un ghetto noir, un discours qui aura probablement aidé à apaiser les esprits et à éviter de prévisibles émeutes.
Dans la mémoire américaine, les morts tragiques de Bob Kennedy et de Martin Luther King restent ainsi indissociablement liées.
Très engagé à gauche, Robert Kennedy avait pressé son frère de s'engager activement en faveur des droits civiques durant l'été 1963, peu avant que ce dernier ne soit tué…
Le pasteur afro-américain, Luther King militait lui aussi pour les droits civiques des Noirs aux États-Unis, pour la paix et contre la pauvreté.
Sans doute sont-ils morts tous les deux d'avoir fait le rêve d'une Amérique où leurs deux communautés vivraient définitivement réconciliées.
Mais Obama sait que certains ne voteront pas pour lui simplement parc e qu'il est noir et qu'un certain vote blanc populaire pourtant démocrate ne lui est pas acquis.

http://www.ladepeche.fr

mercredi 21 mai 2008

Sida : pas de solution immédiate selon les chercheurs réunis à Paris


25 ans après l'identification du virus du sida, la communauté scientifique est à la recherche d'un nouvel élan et se refuse à se fixer une échéance pour parvenir à mettre au point un vaccin moins d'un an après l'échec d'un projet prometteur.
Plusieurs centaines de chercheurs, épidémiologistes, médecins, dont les deux auteurs de la découverte du virus, Luc Montagnier et Robert Gallo, se sont réunis lundi à l'Institut Pasteur à Paris pour un colloque de trois jours visant à faire le point sur "25 ans de VIH" et sur les efforts faits et à faire pour juguler l'infection.

"Jamais pour une maladie autant d'argent et autant d'énergie n'ont été mis dans la recherche", a souligné Alice Dautry, présidente de l'Institut Pasteur.
Mais le triomphalisme n'était pas de mise, avec la poursuite de l'épidémie -"l'équivalent d'un tsunami mensuel avec 200.000 morts par mois", a noté Robert Gallo-, le manque d'accès des populations du sud aux médicaments, les effets secondaires importants des trithérapies, et l'échec en septembre des essais du vaccin le plus prometteur, de fait totalement inefficace.

Quelques recherches sont cependant en cours sur d'autres types de vaccins.
Les intervenants ont insisté sur l'extrême mutabilité du virus du sida.
"Dans une seule personne atteinte il y a plus de variations que dans une épidémie mondiale de grippe", a souligné Gary Nabel, du Centre de recherche sur les vaccins de Bethesda.

Et pourtant le grand public a tendance à considérer peu à peu le sida, trithérapies aidant, comme une maladie chronique, "ce qui risque de le banaliser", a fait valoir Jean-François Delfraissy, directeur de l'Agence nationale de recherche sur le sida et les hépatites virales (ANRS), qui coordonne la recherche française. Il a noté, même dans les pays du nord, des prises en charge trop tardives et des recrudescences de l'épidémie.
La phase est difficile, mais il ne faut pas pour autant baisser les bras.

"Les efforts doivent redoubler", ont dit plusieurs intervenants. "Les avancées ont été extraordinaires, mais nous serons jugés sur ce que nous ferons dans les 25 prochaines années", a souligné Anthony Fauci, de l'Institut national de l'allergie et des maladies infectieuses (NIAID, Etats-Unis).

Se distançant des essais à grande échelle et des faux espoirs qu'ils suscitent, la plupart des spécialistes, Robert Gallo au premier chef, ont insisté sur la nécessité d'en revenir aux "fondamentaux".
"On a besoin d'idées nouvelles et d'équipes nouvelles, d'avoir un regard nouveau sur la biologie cellulaire", a dit Jean-François Delfraissy.
Pour Alice Dautry, "quand un problème est nouveau, il faut l'attaquer par tous les points de vue". Elle a prôné à cet égard "une approche pluridisciplinaire" permettant de "regarder le problème avec un autre oeil".

Il faut aussi bien sûr que les financements soient au rendez-vous. "L'argent est toujours un problème, mais aujourd'hui c'est un plus grand problème", selon le Dr Gallo. Et particulièrement en France, numéro 2 mondial de la recherche sur le sida, où le budget annuel de la recherche sur les vaccins est selon Jean-François Delfraissy de 5 millions d'euros, contre 600 millions de dollars aux Etats-Unis.

Ce qui est sûr, c'est qu'"il n'y aura pas de solution immédiate" et qu'"il ne faut surtout pas se donner de délais", ont dit les spécialistes. "Le tunnel va être long, mais il n'y a pas un trou noir au bout", a quand même assuré Simon Wain-Hobson, de l'Institut Pasteur.

> Act Up dénonce la réduction du budget de la recherche

"Faute de budgets, on ne découvrirait plus le VIH aujourd'hui", dénonce Act Up, à l'occasion de l'anniversaire de la découverte, il y a tout juste 25 ans, du VIH, responsable de l'épidémie de sida.
"La recherche publique sur le sida est sacrifiée par le gouvernement, estime l'association. En effet, selon elle, en 2008, les différents ministères ont diminué sans sommation leurs crédits à l'Agence Nationale de Recherche sur le Sida et les hépatites virales (ANRS) : moins 50% pour ceux du Ministère des Affaires Etrangères, et moins 6% pour ceux du Ministère de la Recherche. L'avenir même de cette agence, dont la présence et le travail sont si utiles à la lutte contre le sida, est menacé, puisqu'il est question de renvoyer ses activités vers l'INSERM". (E-llico.com)

http://entr-elles.spaces.live.com

USA: Barack Obama franchit un nouveau pas vers l'investiture démocrate


Les bureaux de vote ont fermé dans le Kentucky et le dépouillement est en cours dans l'Oregon, et il est clair que ce soir nous avons franchi une étape majeure", a écrit mardi M. Obama dans un courriel à ses partisans. Le sénateur de l'Illinois a ainsi revendiqué la majorité absolue des délégués du Parti démocrate élus lors des primaires l'opposant à Hillary Clinton, "étape majeure", selon lui, dans sa course à l'investiture démocrate. "Nous avons conquis la majorité absolue de tous les délégués choisis par les électeurs dans ce processus des primaires démocrates", a-t-il ajouté.
"Vous nous avez placés à portée de main de l'investiture démocrate pour la présidence des Etats-Unis", a lancé quelques minutes plus tard M. Obama devant des milliers de partisans rassemblés dans l'Iowa, le site de sa première victoire électorale le 3 janvier. A cette annonce, des milliers de partisans en liesse rassemblés en plein air ont longuement scandé "Obama 08".

"NOUS NOUS BATTRONS POUR TOUS LES DÉLÉGUÉS POSSIBLES"

Selon les chaînes CNN, Fox et NBC, le sénateur de l'Illinois a remporté mardi la primaire démocrate dans l'Oregon. Peu avant, les médias américains, sur la base de projections, avaient donné Hillary Clinton gagnante dans le Kentucky avec 65 % des voix contre 30 % à son adversaire. Elle remporte 33 délégués contre 10 pour Barack Obama.
M. Obama devrait, au terme de ces primaires, capitaliser largement plus de la moitié (1 627) des 3 253 délégués en jeu dans les primaires. Il en comptait déjà avant ces scrutins 1 898, selon l'agence Associated Press. Toutefois il faut avoir gagné le soutien d'au moins 2 025 délégués du Parti démocrate au total pour s'assurer de l'investiture, en gagnant aussi le soutien de "super délégués", des cadres et élus du parti libres d'endosser le candidat de leur choix. 213 super délégués n'ont pas encore fait leur choix.
C'est pourquoi il n'a pas officiellement revendiqué la victoire finale. "Nous devons encore travailler dans les Etats [où des primaires doivent encore être organisées], où nous nous battrons pour tous les délégués possibles", a souligné M. Obama dans son courriel. Dans son discours de victoire en Iowa, entouré de sa femme Michelle et de ses filles Malia et Sasha, radieuses, M. Obama s'est appliqué à rendre un hommage appuyé à Mme Clinton, ses "trente-cinq ans au service du public", son "courage" et sa "persévérance".
son affrontement attendu contre le républicain John McCain pour la présidentielle de novembre, "la bataille la plus dure et la plus importante". M. Obama a présenté la campagne qui s'amorce comme l'opposition entre "toujours la même chose contre le changement, le passé contre l'avenir" – et encore la fidélité aux politiques du très impopulaire George W. Bush, contre la promesse du "changement" et du "rassemblement". "Le camp adverse sait qu'ils ont embrassé les politiques d'hier, et donc ils vont aussi embrasser les tactiques d'hier (...) jouer sur nos peurs et nos doutes et nos divisions, pour nous détourner de ce qui compte, pour vous et votre avenir", a encore prévenu M. Obama, visiblement préparé à un affrontement très pugnace.



2 210 DÉLÉGUÉS, CE "CHIFFRE MAGIQUE"

De son côté, Hillary Clinton ne s'avoue pas vaincue. Devant ses partisans à Louisville (Kentucky), elle a remercié ses électeurs pour leur "impressionnant vote de confiance" tout en reconnaissant que le combat qu'elle mène face à M. Obama sera difficile. "Ni le sénateur Obama ni moi n'avons les 2 210 délégués nécessaires pour obtenir la nomination", a-t-elle dit. Ce chiffre de 2 210 tient compte des primaires de Floride et du Michigan, organisées en janvier mais non reconnues par la direction du parti en raison d'un différend sur leur date d'organisation.

Selon Mme Clinton, ni elle ni M. Obama n'atteindront ce "chiffre magique" à la fin du cycle des primaires le 3 juin et ce sont les "super délégués" qui devront faire un "choix difficile" pour déterminer "qui est prêt à être le candidat, qui est prêt à battre McCain dans les Etats clés".

http://www.lemonde.fr

Internet: Google Health - Google se lance dans le médical


Le géant de l'Internet Google vient de lancer son très attendu service médical en ligne Google Health (voir notre news). Concrètement, il s'agit d'un service permettant de suivre et gérer sa santé en ligne. Tout un chacun peut se créer un profil, strictement confidentiel rassure Google, contenant toutes les informations relatives à sa santé.

Google Health, à l'image du service concurrent HealthVault de Microsoft lancé en octobre dernier, permet aux utilisateurs d'entrer ses données médicales, comme son poids, son age, sa tension, ses différents traitements, ses ordonnances, etc. Avec ces données, le service pourra assister l'utilisateur dans la gestion de sa santé, en l'avertissant de la prise de ses médicaments ou des éventuelles contre-indications / interactions entre plusieurs traitements. Ce suivi médical pourra être partagé avec le médecin du patient, une pharmacie ou une clinique.

Bien que l'utilité de ce type de service soit intéressante, de nombreuses critiques se sont levées quant à sa possible monétisation ou non respect du secret médical. Google a assuré que les données médicales des utilisateurs seront enregistrées dans les plus strictes règles de sécurité, et le service ne propose pour le moment aucune publicité ou monétisation apparente. Mais il n'est pas sans oublier que Google est un géant ayant bâti son empire sur la gestion d'informations, et que le domaine médical représente une activité économique colossale...

http://www.techno-science.net

mardi 20 mai 2008

France: Une école strasbourgeoise lance un défi de 10 jours sans écran


Pendant dix jours, à partir de mardi, les 250 enfants d'une école de la périphérie strasbourgeoise se priveront volontairement de tout écran de télévision, d'internet ou de console de jeu, une première en Europe, selon les concepteurs du projet.
"Ce sera le match de toute une école contre un ennemi qui a de gros moyens de séduction, c'est pas gagné d'avance", reconnaît Xavier Rémy, directeur de l'école primaire du Ziegelwasser, quelques jours avant le démarrage de l'opération "Défi, 10 jours pour voir autrement".
Cette expérience, conçue à l'origine par des chercheurs canadiens, est organisée conjointement par l'équipe enseignante de l'école, située dans une Zone d'éducation prioritaire (ZEP), l'institut strasbourgeois Eco-Conseil, spécialisé dans le développement durable et l'initiation à la citoyenneté, et la Chambre de consommation d'Alsace. Les parents -- qui jouent le jeu avec enthousiasme -- et les associations de quartier ont été fortement mobilisés pour proposer des occupations alternatives aux enfants désoeuvrés.
Pour se préparer à "voir autrement" et à devenir moins passifs devant la télé, les petits de 6 à 11 ans ont été initiés depuis plusieurs mois à décrypter les images, à décortiquer des spots publicitaires et même à créer des vidéos.
Lundi, ils recevront chacun un carnet de bord et s'engageront solennellement "à faire tout ce qui est humainement possible pour réussir ce défi et à compter honnêtement les points" marqués au cours de 10 jours d'abstinence.
Quotidiennement, ils noteront dans leur carnet leurs activités du matin avant d'aller à l'école, à midi et le soir, ce qu'ils ont préféré pendant cette journée et ce qui a été difficile. Le nombre des points gagnés individuellement contre "l'ennemi" (cinq au maximum les jours d'école, sept les jours sans) sera collecté au niveau de la classe, puis au niveau de l'école.

"Le maximum pour l'école est de 14.732 points. On estimera qu'on a gagné le match si on obtient environ 70%", sourit le directeur.
L'expérience est née du constat que les enfants passent 1.200 heures par an devant leurs écrans, contre 800 à l'école, et qu'un enfant de 11 ans a vu en moyenne 8.000 meurtres à la télévision, explique Serge Hygen, chargé du projet à Eco-Conseil. Les études menées au Québec et aux Etats-Unis sur de telles actions montrent une réduction très sensible des violences verbales et physiques, sans compter une amélioration de l'alimentation et de la santé.
"Faut pas rêver, on n'a pas la prétention de changer le monde avec 10 jours sans écran, mais on croit à ce projet", s'enthousiasme le directeur.
Un bilan qualitatif sera effectué à la fin de l'opération qui se poursuivra l'an prochain dans deux autres écoles strasbourgeoises, enrichie grâce à la participation de psychologues et de sociologues, selon Serge Hygen.
En attendant, les enfants attendent de pied ferme des encouragements. Les Strasbourgeois seront sensibilisés par des affiches sur les bus, et les supporteurs peuvent leur envoyer des courriers et des cartes à cette adresse: Ecole du Ziegelwasser, Aux enfants de l'école, 3 rue de Bergerac - 67100 STRASBOURG.

STRASBOURG (AFP)