samedi 12 janvier 2008


SCILAB : un logiciel libre de calcul scientifique


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logo scilab
  1. Le contexte des logiciels de calcul scientifique
    1.1. Historique
    1.2. Situation actuelle
  2. Le logiciel scilab
    2.1. Historique
    2.2. Situation actuelle
    2.3. Que fait scilab ?
  3. Le consortium scilab
1 . Le contexte des logiciels de calcul scientifique

1.1 Historique

Les logiciels de calcul scientifique visent à donner aux ingénieurs un ensemble d'outils de calcul numérique pour mettre au point des programmes de simulation, de commande et d'études dans des domaines très variés.
L'introduction de ces outils, vers 1980, a totalement révolutionné la façon de faire de la recherche et du développement dans ces domaines, à tel point que les chercheurs et les laboratoires d'ingénierie industrielle utilisent quotidiennement ces outils.
Cela a démarré aux États-Unis par le développement dans des laboratoires publics de grandes bibliothèques d'algèbre linéaire et du système Matlab (rappelons que le "Mat" de Matlab signifie "matrix ") qui fournissait en plus un langage interprété pour les opérations de base de l'algèbre linéaire, addition, produit de matrices etc., avec une syntaxe agréable et adaptée.
Étant donné l'importance de l'"electrical engineering" et en particulier de l'"automatic control " aux États-Unis, c'est le secteur de l'automatique qui a été le domaine de prédilection pour l'application de ces logiciels. Ceci a été le début (entre autres) de la société The Mathworks créée par un des développeurs de Matlab et qui a d'ailleurs conservé le nom du produit.
The Mathworks est devenu de loin le leader dans le domaine et Matlab la référence. Le produit s'est largement étoffé et The Mathworks ne présente plus l'automatique comme sa spécificité unique.
Le développement d'un outil similaire s'est fait à l'INRIA à la même époque, sur la même base que le Matlab initial et avec les mêmes librairies. Il y a eu une période où le produit INRIA, baptisé Basile et vendu par la société Simulog, avait les mêmes vertus que Matlab ; mais il n'y avait pas de version pour PC et sa documentation n'existant qu'en français, il n'était distribué qu'en France.
Vers 1984, d'autres logiciels analogues à Matlab existaient, comme MATRIXx, CONTROLc ou PC-Matlab.

1.2. Situation actuelle

Aujourd'hui ne subsiste sur le marché quasiment que le produit Matlab. On estime actuellement que les utilisateurs de Matlab sont plus de 100 000 dans le monde et plus de 2 000 en France, ce qui représente un coût de quelques millions d'euros par an à la France (achats directs auxquels il faudrait ajouter les coûts de certains produits qui utilisent Matlab). Les utilisateurs vont des élèves ingénieurs aux chercheurs des laboratoires en passant par les enseignants et les étudiants en analyse numérique, de très nombreux ingénieurs travaillant dans des secteurs industriels variés comme l'automobile, l'avionique, l'espace, la chimie, la finance, etc.
La position dominante de Matlab est renforcée par le développement de boîtes à outils faites par des développeurs extérieurs à The Mathworks. Pour utiliser ces boîtes à outils, il faut acheter Matlab.

2. Le logiciel scilab

2.1. Historique

Scilab est né le 2 janvier 1994 (date du lancement de la distribution libre en ftp anonyme sur le site de l'INRIA). Le groupe de développeurs de Scilab1 y travaillait depuis 1990 environ à la suite de l'abandon prévisible de la distribution du logiciel Basile et parce qu'il fallait :
  • disposer d'une plate-forme évolutive et ouverte pour des études en automatique et des développements dans le cadre des activités scientifiques de l'équipe des concepteurs et plus généralement de la communauté Basile ;
  • faciliter le transfert et la coopération à partir d'un logiciel de qualité accessible au plus grand nombre ;
  • enfin, valoriser l'investissement réalisé et le savoir-faire développé pour Basile et conserver la place acquise dans le domaine stratégique du calcul scientifique.

Il a été choisi de distribuer gratuitement Scilab avec les sources. En effet, ceci est le meilleur moyen d'atteindre rapidement les objectifs affichés qui passaient par la création d'une communauté de contributeurs et d'utilisateurs dans la sphère académique mais aussi dans la sphère industrielle. Une rapide étude récente d'impact réalisée sur l'ensemble du Web pour les logiciels diffusés par l'INRIA a montré que Scilab était le logiciel le plus cité (plus de 750 pages différentes le citant) démontrant ainsi le succès de cette démarche.

Le logiciel Scilab, développé par l'INRIA et l'ENPC, correspond à un investissement total de plus d'une centaine d'hommes années (noyau + librairies + boîtes à outils).

2.2. Situation actuelle

Depuis 1994, l'utilisation et la connaissance de Scilab n'ont fait que grandir. À partir du site Web de l'INRIA, il y a aujourd'hui plus de 10 000 retraits mensuels de Scilab, qui proviennent du monde entier. Cela ne tient pas compte des autres sites à partir desquels il est possible de télécharger Scilab, ni des nombreux cédéroms sur lesquels on le trouve.
Deux livres ont été écrits par les développeurs de Scilab, l'un en anglais et l'autre en français. D'autres livres écrits par des français sont sortis. Il existe aussi un livre en chinois. Des articles sur Scilab ont été écrits dans divers journaux, américains et français.
Scilab a son propre site Web et son propre forum de discussions ("newsgroup") international "comp.soft-sys.math.scilab"dans lequel les utilisateurs échangent régulièrement des messages.
Des cours Scilab ont été réalisés en France, en Inde, en Chine et au Sénégal. En 2002, un workshop et un concours sur l'utilisation de Scilab ont été organisés en Chine et un autre concours a lieu en 2003.
Le nombre de contributions a vu une très forte croissance depuis 2001 avec le dépôt de plus d'une soixantaine de nouvelles contributions.
Des contrats autour de Scilab ont été passés entre l'INRIA et des industriels : EDF, Renault, RNTL Simpa. Les contrats avec EDF (LNHE) ont permis de développer une boîte à outils pour la simulation et le contrôle des vallées fluviales, qui est exploitée par EDF (METALIDO). Scilab a aussi participé à un contrat européen NICONET et inclut une partie de la bibliothèque d'algorithmes pour l'automatique qui en est issue. D'autres projets RNTL sont en cours de réalisation.
Il y a une collaboration avec la société Sciface qui distribue et commercialise le système de calcul formel MuPAD : certaines versions de MuPAD contiennent Scilab pour réaliser le calcul numérique.

En France, Scilab fait partie des logiciels utilisés pour l'oral de l'agrégation de mathématiques, il est enseigné et utilisé dans la plupart des universités et dans de nombreuses grandes écoles comme Polytechnique, Centrale Paris, ENSTA, ENPC etc.
Un cédérom, financé par le ministère de la Recherche, a été réalisé par l'INRIA en 2002 et est diffusé par le CNDP. Il contient Scilab, MuPAD Light et CAML. Un de ses buts est l'utilisation de Scilab dès les classes des lycées : secondaire, BTS, classes préparatoires aux grandes écoles. Ainsi l'adoption future dans tous les niveaux de l'enseignement sera plus facile. De plus, les ingénieurs qui arriveront dans l'industrie connaîtront Scilab. Ce cédérom a été réalisé en accord avec le comité des programmes de mathématiques du secondaire et les inspections générales de mathématiques et de physique. En favorisant l'utilisation de Scilab dans les lycées, nous espérons aussi susciter des réalisations pédagogiques des professeurs des disciplines scientifiques.

2.3. Que fait scilab ?

Scilab est un logiciel scientifique de calcul numérique. Sa base est le calcul matriciel. Il est similaire à Matlab, aussi bien du point de vue conception, un interpréteur et un langage, que du point de vue syntaxe. La version actuelle de Scilab est la 2.7. Scilab fonctionne sur la plupart des stations de travail UNIX, y compris Linux, ainsi que sous Windows 9X/NT/2000/XP. Il est fourni avec le code source, une aide en ligne et des manuels d'utilisation en anglais. Des versions binaires pour les différents systèmes sont également disponibles.
Scilab contient des centaines de fonctions mathématiques avec la possibilité de rajouter interactivement des programmes écrits dans divers langages (C, FORTRAN...) au système. Il possède des structures de données sophistiquées (incluant les listes, les polynômes, les fractions rationnelles, les systèmes linéaires...), un interpréteur et un langage de programmation de haut niveau.
Scilab a été conçu pour être un système ouvert dans lequel l'utilisateur peut définir de nouveaux types de données et des opérations sur ces types de données en utilisant la surcharge d'opérateurs.
Un grand nombre de boîtes à outils sont fournies avec le système :

  • graphique 2-D et 3-D, animation ;
  • algèbre linéaire, matrices creuses ;
  • polynômes et fractions rationnelles ;
  • simulation : solveurs d'EDO (ODEPACK) et de DAE (DASSL) ;
  • Scicos : simulateur bloc-diagramme de systèmes dynamiques hybrides, similaire à Simulink ;
  • commande classique, robuste, optimisation LMI ;
  • optimisation différentiable et non-différentiable ;
  • traitement du signal ;
  • Metanet : graphes et réseaux ;
  • Scilab parallèle : utilisant PVM ;
  • statistiques ;
  • interface avec les systèmes de calcul formel Maple et MuPAD ;
  • interface TCL/TK ;
  • et un grand nombre de contributions dans tous les domaines.
3. Le consortium scilab

Pour faire face au succès de Scilab, l'INRIA a souhaité amplifier son propre engagement dans Scilab et associer des partenaires industriels et académiques du monde entier au sein d'un consortium : le consortium Scilab.
Le but de ce consortium, hébergé par l'INRIA, répond aux objectifs suivants :

  • rassembler la communauté des développeurs, afin de faire de Scilab une plate-forme d'intégration des dernières avancées scientifiques en calcul scientifique et en automatique ;
  • rassembler la communauté des utilisateurs, afin de faire de Scilab un produit répondant aux exigences de qualité pour une utilisation opérationnelle en milieu industriel mais aussi pour l'enseignement et la recherche ;
  • avoir les moyens de pérenniser une équipe dédiée pour le développement de base de Scilab, pour assurer l'édition de versions du logiciel selon les règles professionnelles du domaine avec assurance qualité, assurer le support de premier niveau pour les utilisateurs, animer la communauté des développeurs et réaliser l'animation scientifique, la valorisation et la promotion de Scilab.

Les entreprises et les académiques peuvent adhérer au Consortium en tant que membres la cotisation étant fonction de leur taille. Des contributeurs, acceptés par le consortium, peuvent aussi adhérer gratuitement. Le consortium comprend un comité de pilotage et un conseil scientifique, composés de membres élus parmi ses adhérents, qui définissent les orientations et les nouveaux développements de Scilab. Il comprend aussi une équipe opérationnelle qui a été créée début 2003 sous la forme du projet de développement SCILAB de l'INRIA-Rocquencourt. L'INRIA s'engage à financer 5 personnes de cette équipe chaque année. Cette équipe aura à terme 14 personnes dont le directeur technique, le responsable qualité, le responsable de la valorisation et du marketing, l'animateur du réseau des contributeurs, le chef de produit, le responsable du développement et son équipe de développeurs.
Le consortium Scilab a été lancé en mai 2003, ses membres sont actuellement au nombre de 12 : Axs Ingenierie, CEA, CNES, Cril Technology, Dassault-Aviation, EDF, ENPC, Esterel Technologies, INRIA, PSA Peugeot Citroën, Renault, Thales. Il est actuellement présidé par le professeur Alain Bensoussan, ancien président de l'INRIA, du CNES et du conseil de l'Agence Spatiale Européenne; son directeur technique est Claude Gomez, directeur de recherche de l'INRIA Rocquencourt.

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1- 5 chercheurs de l'INRIA Rocquencourt : François Delebecque, Claude Gomez, Maurice Goursat, Ramine Nikoukhah et Serge Steer, et un chercheur du laboratoire CERMICS de l'ENPC, Jean-Philippe Chancelier.

BIO - SHS : Du cerveau pour l'auto !

Recherche de cognitique pour l'automobile.
Le constructeur japonais Toyota vient d’ouvrir un département de recherche consacré aux neurosciences afin de créer des voitures ‘intelligentes’.
Cette nouvelle direction de la R&D du constructeur élaborée en partenariat avec l’Institut de la recherche physique et chimique suivra trois grandes orientations :
- La ‘neuroconduite’ (neuro-driving) étudiera comment le cerveau gère la conduite d’un véhicule et évite les obstacles. Le but de cette recherche est surtout d’améliorer la sécurité, voire de supprimer toutes les formes d’accident de la circulation.
- La ‘neurorobotique’ aura pour but, comme on s’en doute, de développer un ensemble de techniques facilitant la vie des conducteurs. A terme, Toyota envisage la création d’interfaces cerveaux-machines permettant de piloter un engin par la pensée.
- La troisième direction de recherche, moins originale, concernera les relations entre le cerveau, le système nerveux et la santé.
Parallèlement à ces nouvelles perspectives, Toyota s’est associé avec le Dr Kawashima (le même qui a inspiré le fameux jeu Nintendo du même nom) pour développer des systèmes d’assistance particulièrement destinés aux personnes âgées.

Libellés : bio, ergonomie, ia, ihm, shs

Mozilla Weave : sauvegarder votre profil sur le Web

Après Prism, c'est au tour de Weave de sortir des laboratoires de Mozilla (appelés aussi Mozilla Labs). Mozilla Weave est donc un projet tout frais, qui permet de stocker la configuration de Firefox (favoris, mots de passe, sessions, etc.) sur les serveurs de Firefox. En clair, l'avantage de ce projet est qu'il vous permet de retrouver les préférences de votre navigateur favori, où que vous soyez !

Weave 0.1 est disponible


Comme indiqué plus haut, le projet est encore tout frais, en version 0.1 plus précisément. Pour le moment, il est possible de tester cette version 0.1 avec la version 3 bêta 2 de Firefox. À la base, Mozilla Weave a pour but de synchroniser vos données personnelles mais il parait que le projet devrait s'ouvrir à de nouveaux services et de nouvelles applications durant son développement, affirme Firefox (article en anglais).

Firefox promet, entre autres, des API ouvertes ayant pour objectif de faciliter l'accès des applications tierces à Mozilla Weave. Cette fonctionnalité se veut extensible et ouverte et devrait arriver d'ici le début de l'année 2008.

Essayez Mozilla Weave


Si vous avez l'âme d'un testeur, cette partie est pour vous. Pour essayer Mozilla Weave, il faut déjà s'inscrire sur un site mis en place pour l'occasion. Donnez une adresse email valide et un mot de passe (un que vous retiendrez, c'est mieux :D ). Mozilla devrait vous avoir envoyé un mail de confirmation, cliquez sur le lien dans l'email pour confirmer votre inscription. Maintenant que votre compte est activé, vous pouvez télécharger l'extension Weave.



Place au tour de la configuration de l'extension maintenant. Vous avez normalement une icône grise en bas à droite de votre navigateur, cliquez dessus et choisissez "Sign In..." (se connecter en français). L'étape 1 dit que l'installation prend de 5 à 10 minutes et qu'il est nécessaire de posséder un compte pour utiliser l'extension. L'étape 2, elle, sert à faire une sauvegarde de vos favoris sur votre disque dur (c'est une version bêta, après tout).

Passons à l'étape 3, on vous demande maintenant votre adresse email et votre mot de passe, il faut simplement utiliser les mêmes que vous avez utilisés lors de l'inscription. Et dernière chose : entrez une phrase qui aura pour but de chiffrer toutes les communications. L'avant-dernière étape consiste à effectuer une première synchronisation. On notera que les synchronisations se font toutes les 30 minutes.

Mozilla et les services en ligne


Selon ce blog officiel de la firme, il devrait être possible de partager ses données avec d'autres utilisateurs. Afin de retrouver et partager vos informations personnelles où que vous soyez, celles-ci sont stockées sur les serveurs de la firme Mozilla (cf. le schéma ci-dessous). On notera que ces dernières sont cryptées afin d'éviter tout risque de piratage.

Image utilisateur
Cliquez pour agrandir.


À l'instar de Google, Weave veut aller plus loin dans les services en ligne et non rester une simple extension (Google Browser Sync, pour Firefox). Comme nous l'avons dit précédemment, l'idée de ce projet serait d'autoriser l'exploitation les données utilisateur par des services Web (grâce à l'API notamment), mais pas seulement, par des proches de l'utilisateur par exemple (en partageant les données).

Conclusion et liens relatifs


* Créer un compte pour Mozilla Weave
* Télécharger Firefox 3 bêta 2

Encore une fois, la question de la vie privée et de la confidentialité des données se pose, mais encore faut-il savoir à qui faire confiance : à Firefox ou à une société à but lucratif telle que Google ? Pour garder toutes ses préférences sous la main où que vous soyez, Mozilla Weave devrait vous satisfaire (bien que les fonctionnalités sont, pour le moment, assez faibles). Une version 0.2 serait prévue pour début 2008, affaire à suivre.

Mozilla Firefox 3 en version bêta 2


Image utilisateur
Depuis peu, Mozilla Firefox 3 est téléchargeable en version bêta, dans 25 langues, sous Linux, Windows et MacOS X. Cette version bêta a pour unique but d'être testée par les utilisateurs et n'a donc, pour le moment, aucun plug-in, aucune extension ni aucun thème disponible.
Mozilla propose aux utilisateurs d'envoyer un feedback au cas où ils trouveraient un bug ou une erreur quelconque.

Les nouveautés


Lorsqu'on ouvre cette nouvelle version de Firefox, on a l'impression que rien a changé : les raccourcis sont toujours là, les mots de passe aussi, (je signale que quand vous téléchargez cette version, vous gardez quand même votre ancienne version : l'installation ne réalise pas une mise à jour) et les boutons sont toujours les mêmes. En revanche, les anciens thèmes/extensions ne fonctionnent plus :

Citation : Mozilla (traduction française)
Les utilisateurs de la dernière version de Firefox ne devraient pas s'attendre à ce que leurs add-ons fonctionnent correctement avec cette version bêta.

Il n'empêche pas que cette bêta corrige environ 900 bugs plus ou moins visibles.
Vue de l'extérieur, on commence à remarquer les changements.

Une barre d'adresse évoluée

Lorsqu'on tape le début d'une adresse dans la barre d'adresse, voici le résultat :

Image utilisateur

On a donc à présent l'adresse du site plus le titre de la page (celui contenu dans la balise du site web), exposés de façon claire et précise.
Autre petite nouveauté : on peut cliquer sur l'icône du site (par exemple l'icône du site du zéro) à côté de l'adresse pour avoir différentes informations sur la page visitée.

Les onglets


Image utilisateur
Un petit changement lors du déplacement d'onglets : l'onglet est réellement emporté par la souris par un système de drag&drop :

Plus de sécurité

Firefox offre désormais plus de sécurité, et notamment avec l'affichage d'une nouvelle fenêtre d'avertissement :

Image utilisateur

Il offre également un nouvel anti-virus lors du téléchargement de fichiers exécutables, une suppression automatique des add-ons anciens ou non mis à jour et également une meilleure adaptation au contrôle parental de Windows Vista.

Plus facile d'utilisation

L'enregistrement de mots de passe est facilité grâce à une barre d'information, remplaçant l'ancienne boîte de dialogue : vous pouvez à présent enregistrer vos mots de passe une fois la connexion réussie.
La fenêtre de téléchargement a de plus été modifiée et simplifiée, et vous pouvez réaliser des recherches dans vos téléchargements, cette bêta offre aussi la possibilité de voir de quel domaine vient le fichier (cf. ci-contre).

Image utilisateur

Les menus sont maintenant, par défaut, dans le thème de Windows Vista. Vous pouvez enregistrez vos onglets pour que Firefox ouvre les mêmes au prochain démarrage et également ajouter un site dans vos favoris rapidement grâce à une petite icône à droite de la barre d'adresse (tout comme pour s'abonner aux flux RSS).

Plus de personnalisation

Un nouveau dossier dans les raccourcis : "Classeur". Il vous permet de retrouver les sites que vous visitez le plus, ceux que vous avez marqués récemment et ceux auxquels vous avez ajouté une étiquette. Pour les liens de contact sous la forme "mailto:machin@truc.com", vous pouvez décider d'ouvrir votre messagerie Internet (Yahoo, Hotmail, etc.) plutôt que la messagerie par défaut de votre ordinateur.

Conclusion

Cette prochaine version s'annonce donc riche en nouveautés et en améliorations que beaucoup attendaient. Firefox repousse donc à nouveau les limites et dépasse, encore une fois, les fonctionnalités de ses concurrents.

Liens externes

Dailymotion va héberger les contenus de MTV


Dailymotion va héberger les contenus de MTV

(Paris - Relax news) - Le site français de partage de vidéos Dailymotion a signé un partenariat avec la célèbre chaîne musicale américaine MTV, filiale du groupe Viacom. Ce partenariat va permettre aux internautes de visionner gratuitement sur Dailymotion les contenus issus des chaînes du réseau MTV (MTV Base, MTV Pulse, MTV Idol, VH1) ainsi que ceux des chaînes Comedy Central et Nickelodeon. Au programme, les fameuses émissions MTV Crispy News, Pimp My Ride, Laguna Beach, etc.

Quant à l'aspect publicitaire du contrat, Viacom sera en charge de la commercialisation des formats vidéo tandis que celle des formats bannières et du sponsoring sera assurée par la régie publicitaire de Dailymotion.
Actualité publiée par CommentCaMarche.bot le vendredi 11 janvier 2008 à 17:55:00

pimp out your iphone

Le standart RSS

Introduction au RSS
Le standard RSS représente un moyen simple d'être tenu informé des nouveaux contenus d'un site web, sans avoir à le consulter.

Le format « RSS » (traduisez « Really Simple Syndication ») permet ainsi de décrire de façon synthétique le contenu d'un site web, dans un fichier au format XML, afin de permettre son exploitation par des tiers. Le fichier RSS, appelé également flux RSS, canal RSS ou fil RSS, contenant les informations à diffuser, est maintenu à jour afin de constamment contenir les dernières informations à publier.

Basiquement, un fil RSS est un fichier contenant le titre de l'information, une courte description et un lien vers une page décrivant plus en détail l'information. Cela permet à un site web de diffuser largement ses actualités tout en récupérant un grand nombre de visiteurs grâce au lien hypertexte permettant au lecteur de lire la suite de l'actualité en ligne.

Les sites proposant un ou plusieurs fils d'actualités au format RSS arborent parfois un des logos suivants :

* Logo RSS
* Logo XML

Les blogs proposent ainsi généralement des outils natifs permettant de créer ou d'utiliser des fils RSS.



Utilisation de canaux RSS

Il existe typiquement deux façons d'utiliser RSS :

* L'utilisation des fils RSS par un particulier pour son information personnelle. Il est alors nécessaire de disposer d'un outil spécifique, appelé « lecteur RSS » ou encore « agrégateur RSS », afin d'exploiter les fils RSS. Ainsi, l'utilisateur d'un lecteur RSS peut consulter en un seul endroit les dernières actualités de dizaines, et parfois de centaines de sites web, sans avoir à les visiter et sans avoir à communiquer d'informations personnelles.
* L'utilisation des fils RSS par un webmaster afin de syndiquer du contenu, c'est-à-dire publier automatique sur son propre site diverses informations émanant d'autres sites.

schéma récapitulatif



Proposer un fil RSS

Pour proposer un flux RSS sur son site et mettre ainsi une partie de son contenu à disposition des autres webmasters, il suffit de créer un script chargé de récupérer les informations à inclure dans le flux RSS et de les écrire dans un fichier XML au format RSS.


Exploiter les fils RSS sur un site ?

N'importe quel webmaster, pour peu qu'il dispose des outils adéquats, peut ainsi utiliser le flux RSS d'un autre site web afin d'afficher automatiquement sur son site les informations mises à sa disposition. Qui plus est, dans la mesure où les informations sont au format XML, il est possible de personnaliser l'affichage des données selon sa propre charte graphique et il est également possible d'agréger de multiples fils RSS au sein d'une même page : on parle ainsi de «syndication de contenu».

Afin d'exploiter un fil RSS proposé par un site, il est nécessaire de disposer d'un outil capable d'analyser le XML (un parseur XML) afin de le convertir en XML. Il existe un grand nombre d'outils dans la plupart des langages permettant d'exploiter facilement des canaux RSS. L'outil MagPie RSS permet par exemple de parser les fils RSS, quelle que soit la version du standard utilisée, avec un simple script en langage PHP.

Principaux agrégateurs RSS



Agrégateurs RSS online

Il est possible d'opter pour une solution "online" pour consulter ses flux RSS. L'avantage est surtout si vous utilisez ce lecteur depuis plusieurs ordis. Ainsi, les articles lus sur votre lieu de travail par exemple apparaitront déjà lus lorsque vous les consulterez également le week-end.
  • Plusieurs sites permettant de composer sa page d'accueil servent d'agrégateurs RSS. On peut entre autres citer netvibes, Google, Eskobo Beta, Goowy,Windows Live
  • Gregarius est un agrégateur en ligne que vous installez sur votre site perso. Un des avantages est que vous pouvez en plus le partager avec d'autres internautes.


Suite des protocoles Internet

La suite des protocoles Internet est l'ensemble des protocoles qui constituent la pile de protocoles utilisée par Internet.
Elle est souvent appelée TCP/IP, d'après le nom de deux de ses protocoles : TCP (Transmission Control Protocol) et IP (Internet Protocol), qui ont été les premiers à être définis.
Le document de référence sur ce sujet est le RFC 1122.

Le modèle OSI, qui décompose les différents protocoles d'une pile en 7 couches, peut être utilisé pour décrire la suite de protocoles Internet, bien que les couches du modèle OSI ne correspondent pas toujours avec les habitudes d'Internet (Internet étant basé sur TCP/IP qui ne comporte que 4 couches[1]).
Dans une pile de protocoles, chaque couche résout un certain nombre de problèmes relatifs à la transmission de données, et fournit des services bien définis aux couches supérieures. Les couches hautes sont plus proches de l'utilisateur et gèrent des données plus abstraites, en utilisant les services des couches basses qui mettent en forme ces données afin qu'elles puissent être émises sur un medium physique.

Le modèle Internet a été créé afin de répondre à un problème pratique, alors que le modèle OSI correspond à une approche plus théorique, et a été développé plus tôt dans l'histoire des réseaux. Le modèle OSI est donc plus facile à comprendre, mais le modèle TCP/IP est le plus utilisé en pratique. Il est préférable d'avoir une connaissance du modèle OSI avant d'aborder TCP/IP, car les mêmes principes s'appliquent, mais sont plus simples à comprendre avec le modèle OSI.


Couches dans la pile TCP/IP


Comme les suites de protocoles TCP/IP et OSI ne correspondent pas exactement, toute définition des couches de la pile TCP/IP peut être sujette à discussion.

En outre, le modèle OSI n'offre pas une richesse suffisante au niveau des couches basses pour représenter la réalité ; il est nécessaire d'ajouter une couche supplémentaire d'interconnexion de réseaux (Internetworking) entre les couches Transport et Réseau. Les protocoles spécifiques à un type de réseau particulier, mais qui fonctionnent au-dessus de la couche de liaison de données, devraient appartenir à la couche réseau. ARP, et STP (qui fournit des chemins redondants dans un réseau tout en évitant les boucles) sont des exemples de tels protocoles. Toutefois, ce sont des protocoles locaux, qui opèrent au-dessous de la fonction d'interconnexion de réseaux ; placer ces deux groupes de protocoles (sans parler de ceux qui fonctionnent au-dessus du protocole d'interconnexion de réseaux, comme ICMP) dans la même couche peut prêter à confusion.

Le schéma qui suit essaie de montrer où se situent divers protocoles de la pile TCP/IP dans le modèle OSI de l'ISO :

7 Application ex. HTTP, SMTP, SNMP, FTP, Telnet, NFS
6 Présentation ex. XDR, ASN.1, SMB, AFP
5 Session ex. ISO 8327 / CCITT X.225, RPC, Netbios, ASP
4 Transport ex. TCP, UDP, RTP, SPX, ATP
3 Réseau ex. IP (IPv4 ou IPv6), ICMP, IGMP, X.25, CLNP, ARP, OSPF, RIP, IPX, DDP
2 Liaison ex. Ethernet, Token Ring, PPP, HDLC, Frame relay, RNIS, ATM, Wi-Fi
1 Physique ex. techniques de codage du signal (électronique, radio, laser, Bluetooth, ...) pour la transmission des informations sur les réseaux physiques (réseaux filaires, optiques, radioélectriques ...)

Habituellement, les trois couches supérieures du modèle OSI (Application, Présentation et Session) sont considérées comme une seule couche Application dans TCP/IP. Comme TCP/IP n'a pas de couche session unifiée sur laquelle les couches plus élevées peuvent s'appuyer, ces fonctions sont généralement remplies par chaque application (ou ignorées). Une version simplifiée de la pile selon le modèle TCP/IP est présentée ci-après :

5 Application
« couche 7 »
ex. HTTP, FTP, DNS
(les protocoles de routage comme RIP, qui fonctionnent au-dessus d'UDP, peuvent aussi être considérés comme faisant partie de la couche application)
4 Transport ex. TCP, UDP, RTP
(les protocoles de routage comme OSPF, qui fonctionnent au-dessus d'IP, peuvent aussi être considérés comme faisant partie de la couche transport)
3 Réseau Pour TCP/IP il s'agit de IP
(les protocoles requis comme ICMP et IGMP fonctionnent au-dessus d'IP, mais peuvent quand même être considérés comme faisant partie de la couche réseau ; ARP ne fonctionne pas au-dessus d'IP)
2 Liaison ex. Ethernet, Token Ring, etc.
1 Physique ex. la boucle locale (transmission par modulation sur lignes analogiques : lignes téléphoniques RTC, numériques, ADSL ...), les grandes artères de communication (transmission par multiplexage, commutation, ...), les réseaux de radiocommunication (radio, téléphonie sans fil, satellite, ...)

Une autre approche du modèle TCP/IP consiste à mettre en avant un modèle en 2 couches. En effet, IP fait abstraction du réseau physique. Et ce n'est pas une couche application qui s'appuie sur une couche transport (représentée par TCP ou UDP) mais des applications. On aurait donc :


Des applications
2 TRANSPORT
1 IP

Peu importe

Cette représentation est plus fidèle aux concepts d'IP. Rappelons que ce "modèle" est antérieur au modèle OSI et tenter de faire correspondre peut induire en erreur. En effet, TCP introduit une notion de session, or TCP est au niveau TRANSPORT sur un modèle calqué sur l'OSI. Cette antériorité au modèle OSI explique aussi certaines incohérences comme l'implémentation d'un protocole de routage au dessus d'UDP (RIP est implémenté sur UDP, alors qu'OSPF, arrivé après le modèle OSI et cette volonté de vouloir découper les thématiques par couches s'appuie directement sur IP). DHCP est également implémenté sur UDP, niveau "applications" alors que c'est le rôle de la couche réseau de fournir une configuration de niveau 3.

La couche physique

La couche physique décrit les caractéristiques physiques de la communication, comme les conventions à propos de la nature du média utilisé pour les communications (les câbles, les liens par fibre optique ou par radio), et tous les détails associés comme les connecteurs, les types de codage ou de modulation, le niveau des signaux, les longueurs d'ondes, la synchronisation et les distances maximales.

La couche de liaison de données

La couche de liaison de données spécifie comment les paquets sont transportés sur la couche physique, et en particulier le tramage (i.e. les séquences de bits particulières qui marquent le début et la fin des paquets). Les en-têtes des trames Ethernet, par exemple, contiennent des champs qui indiquent à quelle(s) machine(s) du réseau un paquet est destiné. Exemples de protocoles de la couche de liaison de données : Ethernet, Wireless Ethernet, SLIP, Token Ring et ATM.

PPP est un peu plus complexe, car il a été initialement spécifié pour fonctionner au-dessus d'un autre protocole de liaison de données

Cette couche est parfois subdivisée en LLC et MAC.

La couche réseau

Dans sa définition d'origine, la couche de réseau résout le problème de l'acheminement de paquets à travers un seul réseau. Exemples de protocoles de ce type : X.25, et le Initial Connection Protocol d'ARPANET.

Avec l'avènement de la notion d'interconnexion de réseaux, des fonctions additionnelles ont été ajoutées à cette couche, et plus spécialement l'acheminement de données depuis un réseau source vers un réseau destinataire. Ceci implique généralement le routage des paquets à travers un réseau de réseaux, connu sous le nom d'Internet. Dans la suite de protocoles Internet, IP assure l'acheminement des paquets depuis une source vers une destination, et supporte aussi d'autres protocoles, comme ICMP (utilisé pour transférer des messages de diagnostic liés aux transmissions IP) et IGMP (utilisé pour gérer les données multicast). ICMP et IGMP sont situés au-dessus d'IP, mais assurent des fonctions de la couche réseau, ce qui illustre l'incompatibillité entre les modèles Internet et OSI.

La couche réseau IP peut transférer des données pour de nombreux protocoles de plus haut niveau. Ces protocoles sont identifiés par un numéro de protocole IP (IP Protocol Number) unique. ICMP et IGMP sont respectivement les protocoles 1 et 2.

La couche transport

Les protocoles de la couche de transport peuvent résoudre des problèmes comme la fiabillité des échanges (« est-ce que les données sont arrivées à destination ? ») et assurer que les données arrivent dans l'ordre correct. Dans la suite de protocoles TCP/IP, les protocoles de transport déterminent aussi à quelle application chaque paquet de données doit être délivré.

Les protocoles de routage dynamique qui se situent réellement dans cette couche de la pile TCP/IP (puisqu'ils fonctionnent au-dessus d'IP) sont généralement considérés comme faisant partie de la couche réseau. Exemple : OSPF (protocole IP numéro 89).

TCP (protocole IP numéro 6) est un protocole de transport « fiable », orienté connexion, qui fournit un flux d'octets fiable assurant l'arrivée des données sans altérations et dans l'ordre, avec retransmission en cas de perte, et élimination des données dupliquées. Il gère aussi les données « urgentes » qui doivent être traitées dans le désordre (même si techniquement, elles ne sont pas émises hors bande). TCP essaie de délivrer toutes les données correctement et en séquence - c'est son but et son principal avantage sur UDP, même si ça peut être un désavantage pour des applications de transfert ou de routage de flux en temps-réel, avec des taux de perte élevées au niveau de la couche réseau.

UDP (protocole IP numéro 17) est un protocole simple, sans connexion, « non fiable » - ce qui ne signifie pas qu'il est particulièrement peu fiable, mais qu'il ne vérifie pas que les paquets sont arrivés à destination, et ne garantit pas leur arrivée dans l'ordre. Si une application a besoin de ces garanties, elle doit les assurer elle-même, ou bien utiliser TCP. UDP est généralement utilisé par des applications de diffusion multimédia (audio et vidéo, etc) pour lesquelles le temps requis par TCP pour gérer les retransmissions et l'ordonnancement des paquets n'est pas disponible, ou pour des applications basées sur des mécanismes simples de question/réponse comme les requêtes DNS, pour lesquelles le surcoût lié à l'établissement d'une connexion fiable serait disproportionné au besoin.

Aussi bien TCP qu'UDP sont utilisés par de nombreuses applications. Les applications situées à une quelconque adresse réseau se distinguent par leur numéro de port TCP ou UDP. Par convention, des ports bien connus sont associés avec certaines applications spécifiques.

RTP (Real Time Protocol) est un protocole fonctionnant avec UDP ou TCP, spécialisé dans le transport de données possédant des contraintes temps réel. Typiquement, il sert à transporter des vidéos pour que l'on puisse synchroniser la lecture des images et du son directement, sans les stocker préalablement.

La couche application

C'est dans la couche application que se situent la plupart des programmes réseau.

Ces programmes et les protocoles qu'ils utilisent incluent HTTP (World Wide Web), FTP (transfert de fichiers), SMTP (messagerie), SSH (connexion à distance sécurisée), DNS (recherche de correspondance entre noms et adresses IP) et beaucoup d'autres.

Les applications fonctionnent généralement au-dessus de TCP ou d'UDP, et sont souvent associées à un port bien connu. Exemples :

  • HTTP port TCP 80 ;
  • SSH port TCP 22 ;
  • DNS port UDP 53 (TCP 53 pour les transferts de zones et les requêtes supérieures à 512 octets);
  • RIP port UDP 520.

Ces ports ont été assignés par l'Internet Assigned Numbers Authority.

Sous UNIX, on trouve un fichier texte servant à faire les correspondances port↔protocole: /etc/services.
Sous Windows, il se situe dans %SystemRoot%/SYSTEM32/DRIVERS/ETC. Il se nomme services, on peut le lire avec le Bloc Note.

N'hésitez pas à en ajouter à la liste : Auth, BOOTP, BOOTPS, DHCP, Echo, Finger, FTP, Gopher, HTTPS, IRC, IMAP, IMAPS, Kerberos, QOTD, Netbios, NNTP, NFS, POP, POPS, RTSP, NTP, SFTP, SNMP, SSH, Telnet, TFTP, Webster, Whois, XDMCP.

Réseau privé virtuel

Le Réseau privé virtuel (VPN ou Virtual Private Network, en anglais) présenté ici, est vu comme une extension des réseaux locaux et préserve la sécurité logique que l'on peut avoir à l'intérieur d'un réseau local. Il correspond en fait à une interconnexion de réseaux locaux via une technique de "tunnel". On parle de RPV lorsqu'un organisme interconnecte ses sites via une infrastructure partagée avec d'autres organismes. Il existe deux types de telles infrastructures partagées : les "publiques" comme l'Internet et les infrastructures dédiées que mettent en place les opérateurs pour offrir des services de RPV aux entreprises. C'est sur Internet et les infrastructures IP que se sont développées les techniques de "tunnel". Historiquement les RPV inter-site sont apparus avec X25 sur des infrastructures mises en place par les opérateurs, puis X25 a été remplacé par le FR (Frame Relay), l'ATM et MPLS aujourd'hui.

Un bon compromis consiste à utiliser Internet comme support de transmission en utilisant un protocole de « tunnelisation » (en anglais tunneling), c'est-à-dire encapsulant les données à transmettre de façon chiffrée. On parle alors de réseau privé virtuel (aussi appelé VPN, sigle pour Virtual Private Network) pour désigner le réseau ainsi artificiellement créé. Ce réseau est dit virtuel car il relie deux réseaux « physiques » (réseaux locaux) par une liaison non fiable (Internet), et privé car seuls les ordinateurs des réseaux locaux de part et d'autre du VPN peuvent « voir » les données.

Le système de VPN permet donc d'obtenir une liaison sécurisée à moindre coût, si ce n'est la mise en œuvre des équipements terminaux. En contrepartie il ne permet pas d'assurer une qualité de service comparable à une ligne louée dans la mesure où le réseau physique est public et donc non garanti.

Il vise à apporter certains éléments essentiels dans la transmission de données : l'authentification (et donc l'identification) des interlocuteurs, l'intégrité des données (le chiffrement vise à les rendre inutilisables par quelqu'un d'autre que le destinataire) ou encore la cohérence de données transmises.

hallo