samedi 22 mars 2008

Télécommunication - Fréquences télécoms US: Verizon et ATT grands gagnants, Google battu


Il n'y aura pas de Google Telecom: c'est l'opérateur de téléphonie mobile Verizon, n°2 aux Etats-Unis, qui a remporté aux enchères l'essentiel du bloc de fréquences télécoms couvrant l'ensemble du territoire américain, pour plus de 4,7 milliards de dollars.
Alors que le groupe internet avait proposé 4,713 milliards pour ce bloc de fréquences vendu par le gouvernement américain, c'est finalement Verizon qui a remporté l'enchère de justesse en offrant 4,74 milliards pour l'ensemble des régions, sauf l'Alaska et Porto-Rico remportés par d'autres.
Dans ces enchères qui ont rapporté au gouvernement un total de 19,5 milliards, Verizon a conquis la part du lion, dans une bataille acharnée pour les grosses villes contre son rival ATT, le premier opérateur américain.
A eux deux, leurs offres gagnantes totalisent plus de 16 milliards de dollars, soit plus de 80% du montant total qu'on rapporté les enchères.
Verizon a conquis le bloc de fréquences nationales mais aussi plus de 100 blocs de fréquences régionales, pour lesquelles il a offert près de 5 milliards de dollars, dont près de 900 millions de dollars pour Chicago, 429 millions pour la zone de New York-Long Island et plus d'un milliard de dollars pour deux licences couvrant la région de Los Angeles.
Au total, le groupe dépensera environ 9,6 milliards de dollars, une stratégie qui vise clairement à tenter de rattraper ATT en étendant sa couverture.
Mais ATT n'a pas hésité a dépenser environ 6 milliards de dollars pour acheter des dizaines de licences régionales, dont 884 millions pour New York/Newark et 365 millions pour Philadelphie.

Les autres opérateurs candidats n'ont ramassé que des miettes.

Verizon s'est dit très satisfait du résultat et a précisé que cette acquisition lui apportera "les fréquences nécessaires pour continuer à renforcer les recettes provenant de la transmission de données", et "satisfaire la prochaine vague de services et appareils électroniques" mobiles.
Il a précisé avoir remporté un bloc national couvrant 298 millions de personnes, ainsi que 102 licences pour des zones locales couvrant au total 171 millions de personnes.
La FCC (Federal Communications Commission) vendait au total 1.091 fréquences du spectre des 700 MHz, que doivent abandonner les chaînes de télévision, contraintes de passer au numérique en 2009.
Ces fréquences, qui traversent les murs et peuvent transporter beaucoup de données en très haut débit, sont idéales pour l'internet sur appareil mobile.
Pour le consommateur américain, ce sera en tout cas une nouvelle donne, car la FCC a posé comme condition au vainqueur du bloc de fréquences nationales d'ouvrir ce nouveau réseau à tous les appareils mobiles et à tous les logiciels à télécharger.
Une petite révolution dans le pays où jusqu'ici les opérateurs font la loi, en sélectionnant téléphones et applications, et en "bloquant" les appareils pour qu'ils ne puissent pas être utilisés sur d'autres réseaux.
Tout fabricant de portables, comme Apple et son iPhone, ou tout fabricant de logiciels pour
mobile comme Google, peut-être allié à des fabricants de téléphones sans marque, auraient donc automatiquement ce réseau à leur disposition.
"Les exigences d'une plate-forme ouverte permettront aux consommateurs d'utiliser l'appareil de leur choix et de télécharger dessus tous les logiciels et applications qu'ils désirent dessus", a souligné la FCC.
"Même si Google n'a pas remporté de licences, ces enchères représentent une victoire importante pour les consommateurs américains", a réagi, dans un communiqué, Google. Le géant internet, qui a dévoilé en novembre une alliance avec 33 autres acteurs pour développer un système "ouvert" et gratuit pour téléphones mobiles, affirme qu'il "aura plus à dire sur ces enchères dans un futur proche".

AFP

Sport - F1 : Les McLaren sanctionnées


Qualifiés 3e et 4e, Heikki Kovalainen et Lewis Hamilton ont été rétrogradés de cinq places sur la grille par la FIA pour avoir gêné des confrères.
Les deux McLaren de Heikki Kovalainen et Lewis Hamilton, qualifiées respectivement 3e et 4e du Grand Prix de Malaisie, ont été pénalisées de cinq places chacune pour avoir gêné d'autres concurrents en qualification, a indiqué samedi soir la FIA. Kovalainen partira donc de la huitième place sur la grille dimanche et Hamilton sera neuvième.
Les deux pilotes ont été pénalisés pour avoir gêné d'autres concurrents en toute fin de séance de qualifications. Fernando Alonso (Renault) et Nick Heidfeld (BMW Sauber) ont ainsi protesté et notamment souligné le comportement des McLaren. Les "flèches d'argent" et les Ferrari étaient dans leur tour de décélération et rentraient aux stands à petite allure pour économiser leur carburant pour le début de course.
Alonso et Heidfeld surgissaient à cet instant dans leur dernier tour rapide et trouvaient les McLaren-Mercedes dans la trajectoire. Heidfeld, septième, affirmait même avoir perdu deux dixièmes dans l'opération, ce qui l'aurait placé en première ligne. La Fédération internationale de l'automobile (FIA) a estimé que Kovalainen avait gêné Heidfeld et Alonso. Hamilton est pénalisé pour avoir gêné Heidfeld.
Les bénéficiaires de cette mesure sont Jarno Trulli (Toyota) et Robert Kubica (BMW Sauber), qui s'élanceront donc en deuxième ligne derrière les Ferrari de Felipe Massa et Kimi Räikkönen.
Nick Heidfeld et Mark Webber (Red Bull) gagnent aussi chacun deux places, de même que Fernando Alonso (Renault), qui partira septième.
Lors du premier Grand Prix, la semaine passée en Australie, Timo Glock (Toyota) avait pareillement été pénalisé de cinq places sur la grille après avoir gêné Mark Webber (Red Bull) en qualifications.

eurosport.fr

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