lundi 14 janvier 2008

Colloque : "Qu’est ce que la recherche en Mathématiques aujourd’hui"

Nicolas Van Lancker

13 janvier 2008

L’APMEP régionale de Lille est partenaire du colloque "Qu’est-ce que la recherche en mathématiques aujourd’hui" qui se déroulera du 5 au 7 mars 2008 à Maubeuge, organisé par la Cité des Géométries.

Que découvre-t-on encore en mathématiques ? Comment les gens comprennent-ils les mathématiques ? Comment la compréhension en mathématiques se communique-t-elle ? Qu’est-ce qu’une preuve ? Qu’est-ce qui motive les gens à faire des mathématiques ? Peut-on encore enseigner des mathématiques riches ?

Les mathématiques jouent, dans notre monde d’aujourd’hui, un rôle grandissant dans la conception et l’élaboration des objets de notre vie quotidienne. Malgré cette omniprésence, elles sont en général ignorées par la majorité de nos concitoyens pour qui cette discipline a perdu son sens. Cette situation est pour le moins paradoxale puisque les mathématiques sont fondamentalement un outil de formation à la rigueur et au raisonnement, outil qui possède en lui-même un langage international. Une des explications possibles est de constater que les mathématiques se nourrissent de liens et d’interactions avec les autres sciences mais aussi se développent pour elles-mêmes, à l’image d’une grande forêt. Est-il alors difficile de communiquer une telle complexité ? Le XXème siècle a vu se développer les mathématiques comme jamais auparavant. Le nombre de résultats nouveaux, de théories nouvelles durant cette période est sans comparaison avec l’ensemble des publications des siècles précédents. Ce foisonnement a inévitablement conduit à une hyper-spécialisation faisant de cette discipline une multitude de sous-disciplines pouvant naître, se développer ponctuellement et de façon limitée, croître et/ou mourir. Cette expansion a naturellement conduit à l’extinction des "mathématiciens universels", c’est-à-dire des personnes à la culture exceptionnelle qui pouvaient embrasser complètement l’ensemble du panorama des mathématiques de leur temps. Faut-il déjà prendre conscience d’une telle disparition ? Comment conjuguer la prise en compte de cette hyper-spécialisation et l’ouverture à l’ensemble des mathématiques ? Une autre conséquence de cette « explosion » des mathématiques a été la difficulté croissante qu’ont rencontrée les mathématiciens à communiquer les résultats issus de leur recherche. Parallèlement, il est devenu difficile de transmettre au public l’intérêt pour cette discipline, qui fait appel notamment à l’intuition, l’imagination et l’esprit critique. Un important travail de communication et de sensibilisation reste donc à faire pour modifier une image des mathématiques qui non seulement n’a pas suffisamment évolué, mais s’est plutôt vue dévalorisée. Comment remédier à ces difficultés ? Quels risques prend-on à rompre les liens entre les chercheurs, les enseignants d’une discipline et le reste d’une nation ? Le but de ce colloque, s’adressant aux enseignants et au grand public, est donc de réfléchir à toutes ces questions et finalement à la question initiale reformulée : « Qu’est-ce qu’une pensée mathématique ? ». Au travers de conférences et d’ateliers proposés par des mathématiciens, des enseignants expérimentés mais aussi des non-mathématiciens, les participants pourront découvrir ou redécouvrir l’extraordinaire vitalité de cette discipline. Ils pourront également avoir un aperçu de l’intense difficulté du travail du chercheur en mathématiques et prendre aussi conscience de l’importance des réflexions menées sur la question de la recherche sur l’enseignement des mathématiques. En effet, « l’état d’esprit de l’enseignement est presque plus important que le contenu lui-même, on pourrait dire qu’il est constitutif de ce contenu ».

Mathématiciens en résidence responsables de l’organisation : Aziz El Kacimi, François Recher, Valerio Vassallo

Plus d’info : http://www.citedesgeometries.org

Important : Double inscription sur http://www.citedesgeometries.orgainsi que https://bv.ac-lille.fr/gaia/centrale/centrale pour obtenir les ordres de mission.

Linux : KDE 4 officiellement disponible

La nouvelle version de l'environnement de travail promet d'importantes amélioration des performances des applications.

Quelles sont les améliorations apportées par rapport à la version KDE 3.5 ? KDE 4.0 repose sur la bibliothèque de développement Qt4 (version 4.3) de Trolltech qui vise à réduire la consommation des ressources, optimiser le rendu graphique et facilite son portage vers d'autres environnements d'exploitation, notamment vers Windows et Mac OS X.

Parmi les nombreuses améliorations, citons les bibliothèques Phonom et Solid. Phonom prend en charges les composants multimédias de toutes les applications indépendamment de la plate-forme. Solid prend en charge de son côté l'intégration de la gestion du matériel, notamment des périphériques mobiles, et fournit des outils pour gérer de manière plus aboutie la gestion de l'énergie.

Oxygen apporte une cohérence graphique

Le bureau évolue avec Plasma qui comprend désormais les widgets ainsi qu'un tableau de bord. Il se voit compléter d'Oxygen, à la fois projet en développement et thème visuel constitué de nombreuses icônes, sons et fonds d'écrans qui vise à apporter une cohérence graphique à KDE 4. De son côté, le gestionnaire de fenêtre Kwin prend désormais en charge les fonctions d'affichage composite avancées.

KDE 4.0 sera intégré aux prochaines versions (ou sous forme de mises à jour) des distributions Ubuntu (Kubuntu), Mandriva Linux, OpenSUSE, Debian, Fedora, Gentoo, etc., aux côtés de Gnome, l'autre environnement de bureau dominant sous Linux, actuellement en version 2.20.

Skype débarque sur la PlayStation portable

Sony dévoilera un add-on de voix sur IP lors du prochain CES de Las Vegas.

Sony a annoncé l'introduction d’une fonction Skype dans sa console PlayStation portable. La société envisage d’en faire l’annonce officielle à l’occasion du CES qui débutera à Las Vegas la semaine prochaine.

Le service VoIP permettra aux utilisateurs de PSP "d’appeler des amis, de parler avec d’autres joueurs ou de joindre des connaissances", indique Sony sur son site. On ne sait pas, en revanche, si la fonction Skype sera disponible aux utilisateurs de PSP en dehors des frontières des Etats-Unis.

La société a récemment annoncé son intention de proposer son service Go! Messenger aux utilisateurs européens via une société commune avec BT, comprenant des appels en visio, un service de messagerie instantanée, une fonction chat vidéo et une messagerie vocale.

Sony espère ainsi voler la vedette à ses grands rivaux que sont Microsoft et Apple. Selon la rumeur, Microsoft envisagerait de son coté d'introduire une fonctionnalité HD-DVD sur sa console Xbox 360 et Apple serait sur le point de dévoiler un sub-notebook lors du prochain MacWorld Expo.

Traduction de l'article Skype coming to the PlayStation Portable de Vnunet.com en date du 3 janvier 2008

Sony ajoute le GPS à sa Playstation Portable

La solution Go!Explorer propose une navigation en 3D des principales villes européennes.

Sony vient d'ajouter la fonction GPS à sa console de jeux Playstation Portable (PSP) pour les consommateurs européens. Attendu pour le début du printemps, le système Go!Explore comprend un récepteur GPS amovible et disque UMD contenant les cartes au choix de l'utilisateur y compris des modèles de villes en 3D.

Le système dispose de plusieurs modes distincts selon que l'utilisateur est à pied ou en voiture. En mode piéton, les utilisateurs seront en mesure de tracer leur chemin à travers les villes en 3D grâce aux cartes intégralement modélisées contenues sur le disque UMD.

Les utilisateurs auront également la possibilité de télécharger de nouvelles cartes et des mises à jour en ligne via la plate-forme Sony PlayStation Network. Go!Explore s'appuie sur les données de TeleAtlas combinées au logiciel de navigation de Nav N Go.

Cette nouvelle fonctionnalité marque la volonté de Sony de faire de la PSP un appareil portatif multifonction, comme on l'a vu avec la récente intégration de Skype. Les packs de cartes seront disponibles pour la plupart des pays européens en anglais, allemand, français, néerlandais, espagnol, portugais, italien, danois, suédois, norvégien et finlandais versions.

Go!Explore sera proposé en trois options : le récepteur GPS et l'UMD (avec les cartes de chacun des pays concernés) pour 119 euros; GPS, UMD, et l'adaptateur de voiture pour 149 euros; et une formule identique à cette dernière avec la PSP pour 299 euros.

Tomb Raider Underworld sur Wii et DS

Tomb Raider Underworld est donc confirmé sur Wii par la maison mère de Eidos Interactive. Annoncées dans un premier temps sur PS3, Xbox 360 et PC, ce nouvel opus de la saga Tomb Raider arrivera sur PS2, Wii et même sur Nintendo DS.

Question caractéristiques, on sait juste que le titre d’Eidos Crystal Dynamics se réroulera un peu après Tomb Raider Legend en partance pour le Mexique. Tomb Raider Underworld est prévu pour fin 2008.



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  • Le Pied à coulisse

    Pied à coulisse
    Pied à coulisse

    Le pied à coulisse est un instrument de mesure destiné à la détermination et au contrôle de petites distances. Cet instrument est très utilisé en mécanique, permettant de mesurer facilement les cotes extérieures d'une pièce ou le diamètre d'un trou.


    Description

    Les trois types de mesure possible avec un pied à coulisse
    Les trois types de mesure possible avec un pied à coulisse

    Il se compose d'une règle fixe graduée en millimètre, munie d'une tête comportant une face plate correspondant à la position de référence 0. Sur cette règle coulisse un curseur gradué, muni d'une tête présentant une surface plate en opposition avec la référence 0, cette surface correspondant à la position que l'on veut mesurer.

    Pour les mesures de côtes intérieures, les surfaces de référence sont prolongées sur des ergots.

    Les mesures de profondeur peuvent être assurées par une pige prolongeant le curseur, coulissant à l'arrière de la règle principale, affleurant le bout de la règle en position 0.

    Un pied à coulisse moderne permet donc de mesurer trois types de dimensions :

    • les dimensions extérieures, épaisseur, diamètre, d'une pièce ;
    • les dimensions intérieures d'un perçage, d'une pièce ;
    • la hauteur d'une pièce posée sur un support ou la profondeur d'un trou.
    Utilisation d'un pied à coulisse
    Utilisation d'un pied à coulisse

    Analogique

    Les pieds à coulisse analogiques permettent d'atteindre une précision de 0,02 mm grâce à un vernier ou à un cadran à aiguille.

    Numérique

    Pied à coulisse numérique
    Pied à coulisse numérique

    Les pieds à coulisse numériques affichent directement la mesure avec un afficheur à cristaux liquides monté sur la partie coulissante.
    Il utilise le principe du potentiomètre linéaire.
    Ses principaux avantages sont:

    • une lecture directe avec une précision de ± 0,02 mm
    • une remise à zéro du curseur à n'importe quelle position du bec
    • un enregistrement informatique via une prise RS232 pour permettre la réalisation de statistique ou autre.

    Normes

    Pied à coulisse ancien à double graduation (cm et ligne parisienne = 1/12e de pouce)
    Pied à coulisse ancien à double graduation (cm et ligne parisienne = 1/12e de pouce)

    Normes internationales (ISO)
    • ISO 3599 : pieds à coulisse à vernier au 1/10 et au 1/20 mm.
    • ISO 6906 : pieds à coulisse à vernier au 1/50 mm.

    Celui-ci permet d'effectuer des mesures intérieures, extérieures, de profondeur et d'épaulement.

    Une fabrique d'antimatière détectée au sein de la Voie lactée

    D'où vient le mystérieux nuage d'antimatière présent dans les régions centrales de la Galaxie ? Une équipe européenne d'astrophysiciens, composée notamment de chercheurs du CNRS, de l'Université Paul Sabatier de Toulouse et du CEA, a levé une partie du voile en cumulant l'ensemble des données recueillies depuis quatre ans par Integral, un satellite de l'ESA. Le satellite Intégral révèle une fabrique d'antimatière au sein de la Voie lactée
    Un disque d’antimatière très asymétrique Forme « miroir » de la matière, l'antimatière constitue avec la matière un couple étrange : mises en présence, particule et antiparticule s'annihilent mutuellement en énergie. En 2005, les astrophysiciens avaient établi, grâce au spectrographe SPI**, embarqué à bord du satellite Integral, une première carte de la répartition de l’antimatière dans la Galaxie : l’antimatière y était essentiellement concentrée autour du centre galactique avec une composante plus ténue répartie le long de son disque équatorial. Dans ces premières données, le nuage d’antimatière semblait très symétrique, suggérant qu’il pouvait provenir de la désintégration de particules exotiques de matière noire dans le halo central symétrique de la Galaxie.

    En cumulant maintenant toutes les observations obtenues ces quatre dernières années par SPI, les scientifiques ont pu affiner la cartographie de ce nuage et constater que l'antimatière se distribuait de façon asymétrique de part et d’autre du centre galactique. L'émission d'antimatière du disque galactique apparaît deux fois plus importante d’un côté du centre galactique que de l’autre.


    Une répartition similaire à celle des sources X binaires C
    ette répartition surprenante semble confirmer une autre piste explorée pour expliquer l’origine de l’antimatière présente dans la Galaxie. Elle apparaît très proche en effet de la répartition d’un certain type d’objets appelés sources X binaires de faible masse. Les sources X binaires sont des couples formés d’une étoile orbitant autour d’un objet compact tel qu’une étoile à neutrons ou un trou noir. Leur rayonnement X provient de l’énorme quantité d’énergie dégagée par la chute de la matière de l’étoile sur l’astre compact. Dans de tels systèmes, un plasma chaud constitué d’électrons et de positons*** est éjecté et une fraction de ces derniers se propage dans le milieu interstellaire avant de s’annihiler en émettant un rayonnement à une énergie caractéristique de 511 keV****.


    De l’origine de l’antimatière au centre de la Galaxie Les sources X binaires sont donc une piste pour expliquer une partie de l‘origine de l’antimatière dans les régions internes du disque de la Galaxie. Si ce scénario permet d’expliquer la moitié de la quantité considérable d'antimatière produite au centre de la Voie lactée, des sources astrophysiques classiques comme des supernovae thermonucléaires ou le trou noir central super massif pourraient expliquer l’origine de la quantité restante. La place pour un scénario exotique invoquant une particule de matière noire se réduit donc fortement...


    voie lactée









    A gauche, la carte de la Voie lactée observée par SPI à l’énergie de 511 keV représentée en coordonnées galactiques. Le plan de la Galaxie est la ligne centrale de part et d’autre du centre galactique à la position (0,0). A une émission symétrique de largeur à mi-hauteur de 6 degrés (le bulbe galactique) s’ajoute une extension d’un côté du disque galactique. Le code de couleur indique l’intensité du signal (rouge plus intense).
    A droite, la répartition des systèmes binaires X de faible masse détectés par le télescope IBIS/ISGRI à bord du satellite Integral. Une concentration plus importante dans la même direction est visible, suggérant que ces systèmes binaires X sont les sources d’antimatière dans les régions internes du disque galactique.

    Publication :
    "An asymmetric distribution of positrons in the Galactic disk revealed by gamma-rays"
    Georg Weidenspointner, Gerry Skinner, Pierre Jean, JürgenKnödlseder, Peter von Ballmoos, Giovanni Bignami, Roland Diehl, Andrew W. Strong, Bertrand Cordier, Stephane Schanne, Christoph Winkler, Nature, 10 janvier 2008


    Voir aussi :
    - Service d’Astrophysique du CEA-Dapnia
    - Institut national des sciences de l’Univers (INSU) du CNRS

    Notes:

    * Centre d’Etude Spatiale des Rayonnements (CNRS, Université Paul Sabatier, Toulouse) et Service d’Astrophysique du CEA-IRFU - Laboratoire AIM (CEA, CNRS, Université de Paris Diderot).
    ** Le spectrographe SPI (pour SPectromètre pour Integral) permet de détecter une émission gamma dans des raies fines de la Galaxie avec une très grande précision. Sous maitrise d’œuvre du CNES, Le CESR a conçu et réalisé la caméra gamma et le CEA un dispositif électronique majeur de ce télescope.
    *** Le positon (ou positron) est la particule d'anti-matière correspondant à l'électron. L'annihilation "positon-électron" produit une quantité d'énergie bien précise qui se traduit par un excès de lumière à une énergie de 511 keV.
    **** L'énergie des rayons X et gamma est souvent évaluée en "électron-volt (eV)". En unités du système international (SI), 1 eV correspond à 1.6 10-19 Joule.

    Microsoft de nouveau dans le collimateur de Bruxelles

    L'UE a ouvert des enquêtes sur le géant informatique, déjà condamné pour abus de position dominante, cette fois sur Internet Explorer et Word notamment. Ces enquêtes font suite à des plaintes pour notamment faire imposer le découplage entre Windows et Internet Explorer ou au moins permettre la pré-installation de navigateurs concurrents.
    La guerre contre Microsoft à Bruxelles, épisode 2. Après une première condamnation pour abus de position dominante dans le secteur des lecteurs multimédia, l'UE se penche cette fois sur les navigateurs internet notamment. La Commission européenne a annoncé lundi l'ouverture de plusieurs enquêtes contre Microsoft pour des soupçons d'abus de position dominante, concernant entre autres la suite Office, contenant le logiciel de traitement de texte Word ou le tableur Excel par exemple, et le navigateur Internet Explorer.

    De enquêtes ouvertes après les plaintes déposées par le fabricant de logiciels norvégien Opera ainsi que par l'association ECIS qui milite pour la publication des informations techniques permettant au plus grand nombre de logiciels de fonctionner les uns avec les autres ("interopérabilité").

    Windows est sur plus de 90% des PC dans le monde

    Microsoft se voit reprocher d'incorporer automatiquement son navigateur Internet Explorer à son système d'exploitation Windows, qui équipe plus de 90% des PC dans le monde. Il refuserait aussi de divulguer à ses concurrents des informations techniques permettant d'assurer l'interopérabilité d'une "large série de produits", dont la suite Office et des produits pour les serveurs.

    En septembre, le Tribunal de première instance de la Cour européenne de Justice avait confirmé la condamnation de Microsoft par la Commission européenne qui avait infligé à l'américain une amende record d'un demi-milliard d'euros. Ce jugement oblige Microsoft à commercialiser une version de Windows, qui équipe plus de 90% des PC de la planète, purgée du logiciel Media Player.

    Wikia, moteur de recherche communautaire

    Le moteur de recherche communautaire Wikia Search a officiellement vu le jour lundi 07 janvier 2007 et fait déjà l'objet de vives critiques, ses détracteurs voyant surtout dans cette nouvelle plate-forme un site de socialisation supplémentaire.

    *

    Capture d'écran

    Ce moteur de recherche très attendu, car il veut concurrencer le leader Google, est un projet conçu par James Whales, co-fondateur de l'encyclopédie communautaire en ligne Wikipedia et patron de Wikia, portail (à but lucratif) consacré à la création de communautés thématiques de savoir.

    Le moteur de recherche de Wikia existe pour l'heure dans sa version test et est accessible à l'adresse http://alpha.search.wikia.com/.

    L'architecture logicielle du site est ouverte à la communauté des internautes, grâce à ses technologies en open source.

    Outre le moteur de recherche, le projet Wikia offre aussi la possibilité de créer sa page perso et d'y faire figurer les contenus classiques des sites de socialisation (photos, centres d'intérêts…).

    « Nous avons travaillé une bonne partie de l'année passée à créer un socle pour permettre d'offrir la plate-forme d'aujourd'hui, reposant sur un système ouvert », a commenté Jimmy Wales, dans un communiqué. « Nous pensons que Wikia va s'améliorer avec l'usage et les contributions », a-t-il ajouté.

    Mais du côté des sites internet spécialisés, le scepticisme était de mise, certains critiquant notamment le manque de classement pertinent des résultats des recherches par mot-clé.

    « Beaucoup d'entre nous attendaient depuis un an que le nouveau système de Jimmy Whales, nourri par des individus, vienne titiller Google. Mais le site test est sans doute l'une des plus grandes déceptions que j'ai jamais chroniquées », rapporte Michael Arrington, du site TechCrunch.

    Ce projet n'est qu'un « site de socialisation de plus » offrant « des options basiques » de recherche sur internet pour le distinguer du lot, a-t-il poursuivi.

    (D'après AFP)