dimanche 30 mars 2008

Littérature:« L’Afrique répond à Sarkozy – Contre le discours de Dakar »


L’Afrique répond à Sarkozy
Contre le discours de Dakar
Collectif sous la direction de Makhily GASSAMA

Présentation

Le 26 juillet 2007 à Dakar, lors de sa première visite en Afrique subsaharienne, Nicolas Sarkozy a prononcé son discours fondateur de la nouvelle politique africaine de la France. Le ton se voulait amical, un salut fraternel adressé aux jeunes d’Afrique. Mais derrière les paroles lénifiantes sur « l’âme de l’Afrique » ou la « Renaissance africaine » qu’il appelait de ses vœux, le président français a tenu des propos qui ont profondément blessé les Africains. Il y a eu, bien sûr, le désormais légendaire « paysan africain », selon Sarkozy, qui « ne connaît que l’éternel recommencement du temps rythmé par la répétition sans fin des mêmes gestes et des mêmes paroles »… Mais aussi, comme certains l’ont noté, dans le ton parfois conciliant du discours, une manière sournoise de réévaluer l’œuvre de la colonisation : « [Le colonisateur] a pris, mais je veux dire avec respect qu’il a aussi donné. Il a construit des ponts, des routes, des hôpitaux, des dispensaires, des écoles. » Aucun signe de repentance qui aurait libéré le dialogue… Par contre le ton, à la fois paternaliste et arrogant, avait surpris et irrité...
Passé ce moment d’exaspération, un groupe d’intellectuels africains ont décidé de donner la réplique en attirant l’attention sur les vrais enjeux, sur les questions essentielles qui interpellent le vieux continent... Quelle est la responsabilité réelle des Africains dans les souffrances intolérables qu’endurent les populations (violences génocidaires, guerres fratricides, dictatures, gaspillage et pillages des ressources, persistance du pacte colonial, etc.) ? Quelle place pour l’Afrique dans la mondialisation ? Comment lutter contre la collusion de l’État français avec les dictateurs du continent ? Comment mettre un terme aux affreuses manipulations des Indépendances par la classe politique française ? Comment combattre le révisionnisme sournois qui réécrit l’histoire de la Traite négrière et de la colonisation ? Pourquoi des arguments racistes peuvent-ils être développés en terre africaine par le chef d’État d’une puissance moderne, d’un pays colonisateur de surcroît ? Quels effets de tels propos peuvent-ils avoir sur la jeunesse africaine en risquant de l’enfermer dans des clichés éculés ?
Ces vingt penseurs et artistes ont décidé de combattre avec vigueur (et rigueur !) les arguments de Nicolas Sarkozy et, surtout, d’élargir le débat aux véritables défis pour l’Afrique d’aujourd’hui et de demain.

Liste provisioire des auteurs

• Zohra Bouchentouf-Siagh : professeur de linguistique et de littérature française et francophone (Alger, Vienne)
• Demba Moussa Dembélé : économiste (Dakar)
• Mamoussé Diagne : essayiste, professeur (Université Ch. Anta Diop, Dakar)
• Souleymane Bachir Diagne : essayiste, professeur (Dakar, Chicago)
• Boubacar Boris Diop : écrivain (Dakar)
• Babacar Diop Buuba : professeur (Université Ch. Anta Diop, Dakar)
• Dialo Diop : médecin biologiste (Dakar)
• Makhily Gassama : essayiste (Dakar)
• Koulsy Lamko : écrivain, professeur (N’Djaména)
• Gourmo Abdoul Lô : avocat, professeur (Nouakchott, Le Havre)
• Louise-Marie Maes Diop : géographe (Dakar)
• Kettly Mars : romancière (Haïti)
• Mwatha Musanji Ngalasso : essayiste, professeur (Université Montaigne, Bordeaux)
• Patrice Nganang : écrivain, essayiste, professeur (Cameroun, USA)
• Djibril Tamsir Niane : écrivain, historien (Conakry)
• Théophile Obenga : égyptologue, linguiste, historien, professeur (France, Université d’État de San Francisco USA)
• Raharimanana : écrivain (Madagascar)
• Bamba Sakho : docteur en sciences, chercheur (France)
• E. H. Ibrahima Sall : économiste
• Mahamadou Siribié : doctorant en Science politique (Nice, France)
• Adama Sow Diéye : professeur (Université Ch. Anta Diop, Dakar)
• Odile Tobner : professeur (Cameroun, France)
• Lye M. Yoka : professeur (Kinshasa)

Vidéo extraite du journal Afrique de TV5 Monde : Cliquez ici pour voir la vidéo ( Dimanche 30 mars 2008 )

http://www.philippe-rey.fr/documents/afrique_defi.html
http://www.educationsansfrontieres.org

Littérature: L’Afrique répond à Sarkozy - Droit de réponse refusé par le journal Le Monde


Le quotidien français "Le Monde" vient de refuser la publication du droit de réponse aux auteurs du livre " L’Afrique répond à Sarkozy - Contre le discours de Dakar", suite à la publication dans l’édition du Vendredi 29 février 2008, d’un article réquisitoire signé du journaliste Philippe Bernard.
Un droit de réponse a été refusé par le journal, Le Monde, à Jean-Luc Raharimanana co-auteur de l’ouvrage collectif "

L’Afrique répond à Sarkozy - Contre le discours de Dakar

" suite à la publication d’un article diffamatoire du journaliste Philippe Bernard, sous le titre « Des intellectuels africains en colère » .

Cet article dirigé particulièrement contre Makhily Gassama, coordinateur du livre, a été publié dans la page "Débats" du journal et rangé dans la rubrique "Au courrier des lecteurs" sous le titre "Des intellectuels africains en colère" (Page 22). Comment une tribune signée du responsable du service-Afrique du Monde peut-elle se retrouver dans le courrier des lecteurs ? La rédaction du Monde a-t-elle honte des approximations et autres absurdités étalées dans cet article de Philippe Bernard, au point de le "cacher" dans le courrier des lecteurs ? Ou bien, de manière plus pernicieuse, y a-t-il une volonté délibérée de manipuler le lecteur ?

Dans la même édition du Monde, le supplément "Le Monde des Livres" (8 pages), il n’y a pas une seule ligne consacrée au livre "L’Afrique répond à Sarkozy" vendu déjà à plusieurs milliers d’exemplaires, en moins d’une semaine après sa parution. Quel curieux procédé !

En refusant de publier le droit de réponse des auteurs de cet ouvrage collectif écrit par 23 intellectuels africains venant de toutes les régions du continent, le quotidien Le Monde a clairement pris fait et cause pour son prétendu "spécialiste de l’Afrique". En tout cas, que la rédaction du Monde le veuille ou non ce droit de réponse sera largement diffusé pour démontrer à tous les lecteurs et aux internautes que le livre-réponse au discours controversé du Président Sarkozy tenu à Dakar le 26 juillet 2007 est tout sauf de la colère de quelques intellectuels africains. L’auteur de cet article, en mal de notoriété, a voulu se payer des nègres qui n’ont eu comme seul tort de vouloir défendre la dignité de l’homme africain dont le Président de la Patrie des Droits de l’homme dit qu’il "n’est pas assez entré dans l’histoire".

Mansour Gueye



http://www.senactu.com

samedi 29 mars 2008

Electronique : L' écran Sharp LC-32P55E


Test du Sharp LC-32P55E
Sharp persiste dans la technologie PAL Optimal permettant d’afficher au pixel près, les signaux vidéo européens. Ce téléviseur LCD intègre la dernière génération de ces dalles dans un châssis affiné esthétiquement et techniquement produisant ainsi une excellente image.
La nouvelle série de téléviseurs LCD Sharp, P55, qui regroupe des modèles de 26, 32 et 37 pouces intègre la dalle "PAL Optimal" inaugurée l'année dernière. Cette appellation commerciale cache une idée simple : offrir aux spectateurs européens de quoi afficher ligne pour ligne leur signal – le PAL – au lieu de l’adapter, plus ou moins bien, à des dalles de résolutions limitées (854x480) ou coûteuses (1280x720 et 1366x768 pixels). En PAL Optimal, on parle de 960 pixels de résolution horizontale – un peu plus que les 720 nominaux du PAL et 540 pixels en vertical, soit 36 lignes de moins que le PAL : 5% de "marge" que l’on rogne pour masquer les informations parasites.
En jetant un œil discret, la LC-32P55E ne laisse pas appraître de différences notables le modèle de la série précédente. Bien que dicrètes, les retouches n'en demeurent pas moins agréables, réduisant encore un peu l’aspect massif de ces objets plastiques noirs et gris brillant. Le pourtour d’écran sombre est plutôt fin, le bandeau inférieur contenant les haut parleurs conserve son ondulation caractéristique mais perd en épaisseur. Néanmoins, il subsiste quatre transducteurs – deux aigus et deux médiums-graves – alimentés par un petit amplificateur numérique stéréo.
Toute excellente qu’elle était déjà, l’ergonomie n’a pas subi d’altération particulière. Les boutons conventionnels de mise sous tension, changement de chaîne ou de volume sont regroupés sur le dessus, assez bien cachés et pratiques. Une télécommande qui se présente comme toujours chez Sharp avec un peu de style, beaucoup de sobriété et de minimalisme dans le choix des touches et leurs fonctionnalités. Agréablement logée dans la paume et facile à mémoriser par sa disposition, c’est une véritable réussite.
Le même bon sens se retrouve au niveau des deux panneaux de connecteurs repartis sur les flancs arrières droit et gauche du téléviseur. D’un côté, figure une entrée vidéo numérique HDMI ouvrant grand les portes du futur – sources HD – à ce produit d’entrée de gamme. De l’autre, quelques prises Péritel entièrement câblées, donc compatibles RGB, S-Vidéo et composite, lui assurent la compatibilité avec les appareils actuels. Certes, il n’y a pas d’entrée composante YUV sur fiches RCA, mais le recours à un coûteux adaptateur devrait remédier à ce problème.
Les circuits internes n’ont pas subi de profonds changements. Le contraste reste élevé à 800:1 avec une luminosité stagnant à 450 cd/m², suffisant même en plein jour, grâce à l’excellent traitement anti-reflets de la dalle, encore inégalé à ce jour. Le photosenseur ajuste automatiquement l’intensité du rétroéclairage, en fonction de la lumière ambiante : l’image reste douce dans l’obscurité et jamais trop terne en journée. Les noirs ont une profondeur constante, ce qui est tout à fait appréciable. La réactivité de dalle s’améliore tout doucement. Malgré un temps de réponse du téléviseur de 12 millisecondes, la stabilité d’image est exemplaire et la rémanence absente. La technologie "QuickShoot" n’y est sûrement pas étrangère. On ne le répétera jamais assez : ces mesures sont effectuées d’une image blanche vers noire ou inversement, et non vers des tons moyens (gris) comme en présentent les images vidéo quotidiennes.
À l’allumage, le P55E présente sa première régression : les menus apparaissent désormais en basse définition, avec des polices de caractères basiques à la façon des gros pixels des années 80. Ce défaut cosmétique n’entache pas les performances ou l’ergonomie parfaitement rôdée. Les menus bien organisés regorgent d’options plus ou moins cachées pour satisfaire les plus exigeants, ainsi que des modes par défaut plutôt corrects une fois la netteté réduite au minimum. Les réglages "Dynamique" est à proscrire, "Naturel" est pleinement recommandé pour préserver les ombres, ne pas brûler les blancs et conserver une colorimétrie neutre.
Les ingénieurs japonais ont parfait le changement de chaîne et les changements de source : le P55 n’est plus aussi lent que son ancêtre, naviguant de France 2 à Arte en un bref instant. Les bonnes performances des circuits vidéo analogiques, le tuner de qualité correcte et la gestion du désentrelacement dans la moyenne sont aussi de la partie. On préfèrera tout de même adjoindre un lecteur de DVD progressif pour concilier au mieux définition verticale et fluidité.
Sharp reste un grand maître de la technologie LCD : ses dalles font merveille et parviennent à ne pas faire "tâche" à côté d’un plasma basse résolution, pourtant champion du contraste et de la luminosité. Les noirs profonds, les ombres agréablement définies et une palette de couleurs riche jusqu’à la haute saturation font de l’image du LC-32P55E une agréable compagne au quotidien. Des bleus et verts un peu plus justes et étendus sur les teintes naturelles n’auraient pas été de refus. On y accédera dans quelques mois et années avec le rétroéclairage par LED.
Reste à poser la question de la définition : en 960 x 540 les sources 720p et 1080i sont effectivement bien plus riches en détails, mais n'est-il pas préférable de filer vers des produits "HD Ready" offrant de 60% à 75 % de pixels visibles en plus ? C’est un choix qu’il vous incombe de faire, la qualité d’image et l’aisance d’usage du P55E pesant tout de même lourd dans la balance.

http://www.cnetfrance.fr

vendredi 28 mars 2008

Telecommunications: Motorola scinde ses activités


L'équipementier télécom américain Motorola a annoncé la scission de ses activités en deux sociétés. En cause, l'effondrement des ventes de téléphones mobiles de la marque, qui ont chuté de 33 % cette année et ont provoqué l'écroulement du titre à la Bourse de New York. Pour tenter d'endiguer le déficit et surtout, préserver les autres divisions du groupe, Motorola a donc choisi de se diviser. Le coût de la séparation n'a pas encore été déterminé, mais elle devrait être finalisée courant 2009 et s'effectuer par distribution d'actions aux actionnaires actuels de Motorola .
À l'avenir, quid d'une hypothétique vente du secteur de la téléphonie mobile ? Interrogé à ce sujet, le pdg Greg Brown a refusé de répondre. Carl Icahn, l'un des principaux actionnaires du groupe, estime de son côté que la vente de cette division accroîtrait la valeur du groupe de 20 milliards de dollars. Mais certains analystes vont jusqu'à dire qu'elle serait tellement en difficulté qu'elle ne trouverait pas acheteur.
Depuis 2005 et la sortie du modèle Razr, Motorola n'a pas su innover sur un marché du mobile pourtant très porteur. L'équipementier a raté le créneau des smartphones et largement souffert de la concurrence de l'iPhone (Apple) ou des derniers modèles Nokia et Samsung. Pour autant, Motorola reste encore numéro un du marché en Amérique du Nord et sa division mobile pourrait intéresser des industriels comme le groupe japonais Sharp ou les fabricants de PC Lenovo et Dell.

Le Point.fr

jeudi 27 mars 2008

Aéoronautique: ANA sera la 1ère à acheter les nouveaux avions Mitsubishi Heavy


TOKYO (Reuters) - All Nippon Airways annonce qu'elle commandera 15 avions à Mitsubishi Heavy Industries pour quelque 600 millions de dollars, un projet qui soutient la réalisation du premier avion de ligne de fabrication japonaise.
ANA est la première compagnie aérienne à faire connaître publiquement son intention d'acheter le futur avion régional, qui pourra transporter entre 70 et 90 passagers et sera en concurrence avec les appareils du canadien Bombardier et du brésilien Embraer.
ANA a aussi fait part de son intention de prendre une option sur 10 appareils supplémentaires.
Mitsubishi Heavy, le numéro un japonais de la machinerie industrielle, doit annoncer dans les prochains jours sa décision finale concernant le lancement de son avion régional, un projet de 150 milliards de yens (1,5 milliard de dollars), dénommé Mitsubishi Regional Jet (MRJ).
ANA, qui utilise pour le moment des avions régionaux fabriqués par Bombardier, a dit espérer faire voler les MRJ à partir de l'exercice fiscal qui commencera en avril 2013.
Mitsubishi Heavy compte pour sa part faire voler ses appareils à partir de 2012 et table sur la vente d'un millier d'exemplaires dans les 20 à 30 ans. Cela lui permettrait de capter un cinquième des nouvelles commandes attendues sur le marché mondial des appareils régionaux.
En octobre, Mitsubishi Heavy avait choisi Pratt & Whitney, filiale d'United Technologies, pour les moteurs de ses avions.
Aiko Hayashi, version française Dominique Rodriguez Group (ROD)

Capital.fr

mercredi 26 mars 2008

Musique illimitée à l’étude chez Sony BMG


La crise du marché du disque s’accentue un peu partout dans le monde avec la chute continue des ventes de disques physiques, et il est donc primordial pour les maisons de disques d’avancer le plus rapidement possible sur les nouveaux modèles de vente de musique.
Ce matin, dans le quotidien allemand Frankfurter Allgemeine Zeitung, le président de la major Sony BMG, Rolf Schmidt-Holtz, a ainsi déclaré qu’il travaillait au lancement d’un service de téléchargement légal illimité. Celui-ci serait accessible par abonnement et permettrait aux utilisateurs d’écouter tous les titres du catalogue numérique de Sony BMG.
Pour « 6 à 8 euros par mois », les titres seraient compatibles « avec tous les lecteurs numériques, y compris l’iPod d’Apple », et certains pourraient même être « conservés indéfiniment par les internautes, qui en resteraient propriétaires même après la fin de l’abonnement ».
Cette offre de téléchargement illimité pourrait être mise en place avant la fin de l’année, a indiqué Rolf Schmidt-Holtz, qui est en négociations avec d’autres distributeurs de musique, ainsi qu’avec des fabricants de téléphones mobiles.

http://www.wikio.fr

Automobile: l'indien Tata achète à Ford ses marques Jaguar et Land Rover


L'indien Tata Motors va annoncer mercredi l'achat des marques britanniques Jaguar et Land Rover auprès du géant américain Ford pour deux milliards de dollars, une acquisition qui va le catapulter dans le difficile secteur des voitures de luxe d'où il est absent.
Ce contrat spectaculaire est déjà signé et l'annonce formelle devrait intervenir à 12h00 GMT, a indiqué l'agence officielle Press Trust of India (PTI), qui évalue l'opération à entre 2 et 2,5 milliards de dollars.
Un "communiqué devrait sortir du siège de Tata à Bombay", a précisé une source proche des négociations. Joint par l'AFP, un porte-parole de Tata Motors, Debasis Ray, s'est contenté de répondre qu'une "annonce serait faite en temps utile".
Tata Motors avait été désigné début janvier par Ford comme l'acheteur préféré de Jaguar et de Land Rover, après que le puissant syndicat britannique Unite se fut prononcé en faveur de l'indien, à défaut d'un maintien des deux marques dans le giron occidental.
L'accord entre Ford et Tata Motors, filiale du conglomérat Tata, comprendra une clause de contribution de Ford au financement du fonds de retraite des deux constructeurs vendus et la promesse par Tata de continuer à acheter des moteurs à l'américain.
Ford avait acquis Jaguar pour 1,6 milliard de livres (2,1 milliards d'euros) en 1989 et Land Rover l'année suivante pour 1,7 milliard de livres. Pour financer ces rachats, Tata avait annoncé à la mi-mars la levée d'un milliard de dollars.
En s'emparant de ces deux symboles prestigieux de l'automobile britannique, Tata fait une nouvelle percée en Grande-Bretagne après l'acquisition par sa filiale sidérurgique Tata Steel du producteur d'acier anglo-néerlandais Corus, enlevé en janvier 2007 pour plus de 10 milliards d'euros.
Il se propulse aussi dans le domaine des voitures de luxe où il n'a aucune expérience.
Tata Motors, premier constructeur indien de camions et d'autocars, s'est lancé dans la production automobile en 1999 avec une petite voiture rudimentaire, l'Indica. Ce modèle est le seul à avoir été conçu par l'entreprise jusqu'à ce jour, tous ses autres produits, comme la berline Indigo, étant en fait des variantes de l'Indica.
Surtout, Tata Motors a dévoilé en janvier la Nano, la voiture la moins chère du monde, à 2.500 dollars. Tata espère écouler un million d'exemplaires de ce mini-véhicule à prix imbattable, non seulement en Inde mais aussi sur les autres marchés émergents.
La sortie de la Nano s'inscrit dans un contexte de compétition internationale en Inde pour y produire un véhicule très bon marché, un secteur sur lequel lorgnent Renault, Nissan et l'indien Xenitis allié au chinois Guangzhou Motors.
Pour compter dans l'automobile, Tata a besoin de nouvelles technologies afin de résister aux mastodontes étrangers comme General Motors et Renault qui ont fait de lourds investissements en Inde, un marché en plein essor.
Selon des analystes, la reprise de Jaguar et Land Rover intervient au bon moment pour Tata, les investissements importants de Ford dans ces deux marques commençant à porter leurs fruits: Land Rover a renoué avec les bénéfices et Jaguar pourrait bientôt revenir dans le vert.
Mais ces achats surviennent aussi au moment où le ralentissement économique mondial, en particulier aux Etats-Unis, pèse sur le marché des voitures haut de gamme.
"Les deux marques (Jaguar et Land Rover) subissent déjà un ralentissement de leurs ventes", affirme Aniket Mhatre, analyste automobile chez Prabhudas Lilladher. Le titre Tata Motors était en forte baisse mercredi à la Bourse de Bombay et l'action a perdu 20% depuis qu'il a été désigné favori par Ford en janvier.
Fabrice Coffrini AFP/Archives ¦ Montage des logos de Tata, Jaguar et Land Rover affichés au salon de l'automobile de Genève le 4 mars 2008

© 2008 AFP

mardi 25 mars 2008

Sport-JO: RSF fera du procès en Grèce une "tribune" pour réclamer le respect des droits de l'Homme au Tibet


PARIS - Le secrétaire général de Reporters sans frontière Robert Ménard a jugé "grotesque" lundi son inculpation, avec deux autres représentants de RSF, par la justice grecque pour offense au symbole olympique, et affirmé qu'il se servirait du procès comme "tribune" pour réclamer le respect des droits de l'Homme en Chine et au Tibet.
"On sera traduits en justice le 29 mai prochain ici, en Grèce et on risque un an de prison. C'est grotesque", a-t-il déclaré sur RTL, affirmant toutefois: "on ne les fera pas, évidemment".

"De toute façon on se servira, je vous le garantis, de ce procès comme d'une tribune pour dénoncer une nouvelle fois, à la fois les atteintes massives aux droits de l'Homme au Tibet et dans tout le reste de la Chine", a-t-il prévenu. Il va également "dénoncer la couardise, la lâcheté à la fois du Comité international olympique qui ne dit rien sur ces questions-là et d'un certain nombre de nos responsables politiques qui ne sont (...) évidemment pas à la hauteur de la situation", a-t-il ajouté.

Robert Ménard a précisé que ce geste n'était pas un appel au boycott des Jeux olympiques. "Nous, on est là pour que les chefs d'Etat et de gouvernement, si les choses ne s'améliorent pas, boycottent la cérémonie d'ouverture".

AP

http://fr.news.yahoo.com

lundi 24 mars 2008

Sport - Jeux Olympiques :Video incident lors de la ceremonie de l’allumage de la flamme Olympique


La flamme des jeux Olympiques de Pékin 2008 a été allumée lundi 24 Mars 2008 à Olympie, berceau des Jeux antiques, au cours d’une cérémonie placée sous haute surveillance. Peu auparavant, trois membres de Reporter sans frontières dont son secrétaire général Robert Ménard ont tenté d’approcher la tribune officielle lors du discours du responsable chinois du Comité d’organisation des jeux Liu Qi. (source et credit Photo LCI)



webobuzz.com

dimanche 23 mars 2008

Sport - F1: Kimi Räikkönen relance Ferrari en Malaisie


Kimi Räikkönen s'est rétabli dans ses habits de champion du monde en titre, dimanche, avec une victoire pleine de maîtrise au Grand Prix de Formule Un de Malaisie.

Une semaine après ses problèmes mécaniques et ses propres errements de pilote lors de la première course de la saison, le Finlandais a réussi une course d'école, en prenant les commandes du Grand Prix lors des premiers ravitaillements pour s'envoler inexorablement vers la victoire.

Ferrari avait placé ses deux monoplaces sur la première ligne, avec la pole position de Felipe Massa devant Räikkönen, mais l'écurie italienne a été privée d'un doublé qui lui tendait les bras sur une nouvelle faute du Brésilien, parti en tête-à-queue peu après la mi-course.

Räikkönen s'est finalement imposé devant le Polonais Robert Kubica (BMW Sauber) et un autre Finlandais, Heikki Kovalainen (McLaren).

Le Français Sébastien Bourdais a abandonné dès le premier tour sur sortie de piste.

Si Ferrari a redressé la situation après un premier Grand Prix catastrophique en Australie, avec deux abandons, McLaren n'a en revanche jamais été en mesure de se battre pour la victoire sur le circuit de Sepang.

Vainqueur à Melbourne, Lewis Hamilton a buté durant toute la première moitié de la course derrière la Red Bull de Mark Webber. Après un premier arrêt au stand prolongé par un problème à la roue avant droite, le jeune Britannique a ensuite été incapable de dépasser la Toyota de Jarno Trulli dans les derniers tours. Il doit se contenter de la cinquième place.

Rétrogradé comme lui de cinq places sur la grille de départ pour avoir gêné des concurrents en qualifications, Kovalainen préserve l'honneur de McLaren en montant sur le podium. Sa place a pourtant été un temps menacée par Trulli.

Quatrième en Australie, Fernando Alonso apporte encore un point à Renault avec sa huitième place.

Reuters

Version française Bertrand Boucey

lexpress.fr

Internet: Résultats des Youtube Awards 2007



Les résultats des Youtube Video Awards 2007 sont tombés. C’est la deuxième édition des récompenses du site de partage vidéo américain. (Voir l’édition 2006)
Le concours des Youtube Awards est l’occasion de récompenser les meilleures vidéos de l’année et éventuellement permettre à ses créateurs de se faire remarquer par des professionnels.
Les gagnants ont été choisis parmi six autres candidats en nomination. Les vainqueurs sont ceux qui ont recu le plus de visites combinés aux commentaires, les liens sur les blogs et le buzz autour de la vidéo.

L’étudiant Tay Zonday avec son Chocolate Rain est sans aucun doute l’attraction de cette édition 2007. Le jeune homme est passé de l’anonymat à la célébrité en chantant sur plusieurs plateaux de télévision aux Etats-Unis.
Le bébé qui rit (Adorable- Laughing Baby) a servi de base à une publicité pour l’assureur American International Group (AIG).
Battle at Kruger figure au premier rang de la catégorie “témoin” : la beauté et le coeur de la faune sud-africaine en action.

Voici les résultats complets:

- Catégorie Adorable: Laughing Baby

- Catégorie Comédie: Harry Potter Puppet

- Catégorie Commentaire: LonelyGirl15 est morte

- Catégorie Creative: Tetris Humain

- Catégorie Témoin: Battle at Kruger

- Catégorie Inspiration: Peintre aveugle

- Catégorie Instructive: Résoudre le Rubik’s Cube

- Catégorie Musique: Chocolate Rain

- Catégorie Politique: Stop au Clash des Civilisations

- Catégorie Séries: The Guild Episode 1

- Catégorie Court-Métrage: My name is Lisa

- Catégorie Sports: Balloon Bowl

Tags: Youtube

VincentAbry.com

samedi 22 mars 2008

Télécommunication - Fréquences télécoms US: Verizon et ATT grands gagnants, Google battu


Il n'y aura pas de Google Telecom: c'est l'opérateur de téléphonie mobile Verizon, n°2 aux Etats-Unis, qui a remporté aux enchères l'essentiel du bloc de fréquences télécoms couvrant l'ensemble du territoire américain, pour plus de 4,7 milliards de dollars.
Alors que le groupe internet avait proposé 4,713 milliards pour ce bloc de fréquences vendu par le gouvernement américain, c'est finalement Verizon qui a remporté l'enchère de justesse en offrant 4,74 milliards pour l'ensemble des régions, sauf l'Alaska et Porto-Rico remportés par d'autres.
Dans ces enchères qui ont rapporté au gouvernement un total de 19,5 milliards, Verizon a conquis la part du lion, dans une bataille acharnée pour les grosses villes contre son rival ATT, le premier opérateur américain.
A eux deux, leurs offres gagnantes totalisent plus de 16 milliards de dollars, soit plus de 80% du montant total qu'on rapporté les enchères.
Verizon a conquis le bloc de fréquences nationales mais aussi plus de 100 blocs de fréquences régionales, pour lesquelles il a offert près de 5 milliards de dollars, dont près de 900 millions de dollars pour Chicago, 429 millions pour la zone de New York-Long Island et plus d'un milliard de dollars pour deux licences couvrant la région de Los Angeles.
Au total, le groupe dépensera environ 9,6 milliards de dollars, une stratégie qui vise clairement à tenter de rattraper ATT en étendant sa couverture.
Mais ATT n'a pas hésité a dépenser environ 6 milliards de dollars pour acheter des dizaines de licences régionales, dont 884 millions pour New York/Newark et 365 millions pour Philadelphie.

Les autres opérateurs candidats n'ont ramassé que des miettes.

Verizon s'est dit très satisfait du résultat et a précisé que cette acquisition lui apportera "les fréquences nécessaires pour continuer à renforcer les recettes provenant de la transmission de données", et "satisfaire la prochaine vague de services et appareils électroniques" mobiles.
Il a précisé avoir remporté un bloc national couvrant 298 millions de personnes, ainsi que 102 licences pour des zones locales couvrant au total 171 millions de personnes.
La FCC (Federal Communications Commission) vendait au total 1.091 fréquences du spectre des 700 MHz, que doivent abandonner les chaînes de télévision, contraintes de passer au numérique en 2009.
Ces fréquences, qui traversent les murs et peuvent transporter beaucoup de données en très haut débit, sont idéales pour l'internet sur appareil mobile.
Pour le consommateur américain, ce sera en tout cas une nouvelle donne, car la FCC a posé comme condition au vainqueur du bloc de fréquences nationales d'ouvrir ce nouveau réseau à tous les appareils mobiles et à tous les logiciels à télécharger.
Une petite révolution dans le pays où jusqu'ici les opérateurs font la loi, en sélectionnant téléphones et applications, et en "bloquant" les appareils pour qu'ils ne puissent pas être utilisés sur d'autres réseaux.
Tout fabricant de portables, comme Apple et son iPhone, ou tout fabricant de logiciels pour
mobile comme Google, peut-être allié à des fabricants de téléphones sans marque, auraient donc automatiquement ce réseau à leur disposition.
"Les exigences d'une plate-forme ouverte permettront aux consommateurs d'utiliser l'appareil de leur choix et de télécharger dessus tous les logiciels et applications qu'ils désirent dessus", a souligné la FCC.
"Même si Google n'a pas remporté de licences, ces enchères représentent une victoire importante pour les consommateurs américains", a réagi, dans un communiqué, Google. Le géant internet, qui a dévoilé en novembre une alliance avec 33 autres acteurs pour développer un système "ouvert" et gratuit pour téléphones mobiles, affirme qu'il "aura plus à dire sur ces enchères dans un futur proche".

AFP

Sport - F1 : Les McLaren sanctionnées


Qualifiés 3e et 4e, Heikki Kovalainen et Lewis Hamilton ont été rétrogradés de cinq places sur la grille par la FIA pour avoir gêné des confrères.
Les deux McLaren de Heikki Kovalainen et Lewis Hamilton, qualifiées respectivement 3e et 4e du Grand Prix de Malaisie, ont été pénalisées de cinq places chacune pour avoir gêné d'autres concurrents en qualification, a indiqué samedi soir la FIA. Kovalainen partira donc de la huitième place sur la grille dimanche et Hamilton sera neuvième.
Les deux pilotes ont été pénalisés pour avoir gêné d'autres concurrents en toute fin de séance de qualifications. Fernando Alonso (Renault) et Nick Heidfeld (BMW Sauber) ont ainsi protesté et notamment souligné le comportement des McLaren. Les "flèches d'argent" et les Ferrari étaient dans leur tour de décélération et rentraient aux stands à petite allure pour économiser leur carburant pour le début de course.
Alonso et Heidfeld surgissaient à cet instant dans leur dernier tour rapide et trouvaient les McLaren-Mercedes dans la trajectoire. Heidfeld, septième, affirmait même avoir perdu deux dixièmes dans l'opération, ce qui l'aurait placé en première ligne. La Fédération internationale de l'automobile (FIA) a estimé que Kovalainen avait gêné Heidfeld et Alonso. Hamilton est pénalisé pour avoir gêné Heidfeld.
Les bénéficiaires de cette mesure sont Jarno Trulli (Toyota) et Robert Kubica (BMW Sauber), qui s'élanceront donc en deuxième ligne derrière les Ferrari de Felipe Massa et Kimi Räikkönen.
Nick Heidfeld et Mark Webber (Red Bull) gagnent aussi chacun deux places, de même que Fernando Alonso (Renault), qui partira septième.
Lors du premier Grand Prix, la semaine passée en Australie, Timo Glock (Toyota) avait pareillement été pénalisé de cinq places sur la grille après avoir gêné Mark Webber (Red Bull) en qualifications.

eurosport.fr

Grande-Bretagne : un festival de cinéma à Londres nous montre l´horreur des viols de femmes au Congo





Cliquez ici pour voir la video

www.tv5.org

vendredi 21 mars 2008

Société: L'argent fait le bonheur... si on le dépense pour les autres


L'argent peut faire le bonheur, mais à condition de le dépenser pour le bien d'autrui ou de bonnes causes, conclut une étude scientifique rendue publique jeudi.La recherche, paraîssant vendredi dans la revue Science, démontre la validité scientifique de l'adage selon lequel il est plus satisfaisant de donner que de recevoir, a déclaré à l'AFP Elizabeth Dunn, professeur de psychologie à l'université de Colombie-Britannique (UBC), à Vancouver sur la côte ouest canadienne.Mme Dunn et deux chercheurs de la Harvard Business School, Laura Aknin et Michael Norton, ont mené trois expériences visant à mesurer si leurs cobayes étaient plus heureux après avoir fait des dépenses pour leur compte personnel ou après avoir consacré de l'argent à une cause sociale ou charitable."Nous avons découvert que les gens dépensant de l'argent pour d'autres étaient les plus heureux", a souligné Mme Dunn. "Nous apportons des preuves pour étayer une perception qui ne date pas d'hier".La première expérience a simplement consisté à demander à 630 Américains de mesurer, sur une échelle de 1 à 5, leur degré de satisfaction après avoir consacré de l'argent à eux-même ou aux autres. Les personnes ayant fait preuve d'altruisme se sont déclarées plus heureuses que les autres.Les chercheurs ont aussi mesuré le degré de satisfaction des employés d'une compagnie de Boston, après avoir reçu des primes allant de 3.000 à 8.000 dollars. Selon Mme Dunn, la façon dont les bénéficiaires ont dépensé leurs primes s'est avérée plus importante que le montant de celles-ci."Ceux qui ont consacré une part plus importante de leur bonus à des causes sociales ont dit être les plus heureux", a-t-elle relevé. Les personnes ayant consacré un tiers de leur bonus à autrui affichaient un coefficient de bonheur supérieur de 20% à ceux qui avaient tout gardé pour eux.Dans la dernière expérience, des étudiants de Vancouver se sont vu remettre 5 ou 20 dollars à dépenser dans la journée. Une moitié des étudiants a eu pour instruction de se faire plaisir, l'autre de consacrer la somme à autrui. La encore, ce sont ceux de la seconde catégorie qui se sont déclarés les plus heureux.La plus grande partie de la recherche dans ce domaine a été consacrée au rapport entre le bonheur et la quantité d'argent dont disposent les gens: "nous avons étudié comment les gens utilisent ce qu'ils ont", a expliqué Mme Dunn.Elle souhaite se pencher dans ses prochaines recherches sur la question de savoir si le volontariat génère autant de satisfaction que les dons en argent.

AFP - Vendredi 21 mars, 08h46

Politique-USA: Barack Obama reçoit le soutien de son ancien rival Bill Richardson


Le gouverneur du Nouveau Mexique Bill Richardson, ancien prétendant à la Maison Blanche et ex-ministre de l'administration Clinton, a apporté vendredi son soutien au candidat démocrate Barack Obama, un appui crucial pour tenter de conquérir l'électorat hispanique.
"Après des réflexions prudentes et attentives, j'ai décidé de soutenir Barack Obama" comme candidat à la présidence américaine, écrit dans un courriel à ses partisans M. Richardson, qui avait l'ambition de devenir le premier président américain d'origine hispanique avant de se retirer de la compétition le 10 janvier.
Ce soutien pourrait permettre à Barack Obama, en tête de la course à l'investiture démocrate mais malmené actuellement dans les sondages après la polémique sur les propos de son ex-pasteur, de conquérir une plus large part de l'électorat hispanique, plutôt enclin jusqu'à présent à apporter ses voix à sa rivale Hillary Clinton.
Cruciale dans cette élection, la minorité hispanique est la plus importante des Etats-Unis avec 42 millions de représentants, soit 14,9% de la population américaine.
Dans son courriel, M. Richardson explique que Barack Obama sera "un président historique et remarquable, qui peut nous apporter le changement dont nous avons désespérément besoin en nous rassemblant en tant que nation ici, à la maison, et avec nos alliés à l'étranger".
Le sénateur de l'Illinois "comprend clairement que c'est seulement en rassemblant les gens (...), que nous pourrons tous réussir en tant qu'Américains", a déclaré M. Richardson, se référant au plaidoyer prononcé mardi par M. Obama en faveur de l'unité de tous les Américains au-delà de leurs différences.
"En tant qu'Hispanique, j'ai été particulièrement touché par ces mots", poursuit dans son courriel M. Richardson, né il y a 60 ans d'une mère mexicaine et d'un père américain, banquier. Ayant vécu enfant au Mexique, Bill Richardson passe aisément de l'anglais à l'espagnol qu'il parle couramment.
Le gouverneur du Nouveau-Mexique devrait annoncer publiquement son appui à M. Obama, vendredi après-midi, lors d'un rassemblement électoral à Portland, dans l'Oregon (nord-ouest).
Barack Obama, avec 1.628 délégués, devance toujours l'ex-Première dame qui en compte 1.493. Il en faudra 2.025 pour décrocher l'investiture, fin août lors de la convention démocrate à Denver (Colorado, ouest). La prochaine étape décisive de la longue bataille pour la présidentielle sera la primaire du 22 avril, en Pennsylvanie, où Mme Clinton est donnée gagnante.
"Mon affection et mon admiration pour Hillary Clinton et le président Bill Clinton ne vacillera jamais", assure dans son courriel celui qui fut ambassadeur aux Nations unies sous la deuxième présidence Clinton avant d'être nommé par ce dernier secrétaire à l'Energie (1998-2001).
Fin négociateur, M. Richardson est aussi le spécialistes des missions délicates. Il a notamment conduit une délégation américaine en Corée du Nord l'an dernier, obtenant de Pyongyang le rapatriement des restes de soldats américain tués pendant la guerre de Corée.
Il avait été nommé en 2006 envoyé spécial chargé de l'immigration auprès de l'Organisation des Etats américains (OEA) afin d'améliorer le dialogue entre les Etats-Unis et l'Amérique latine. M. Richardson a été proposé plusieurs fois pour le prix Nobel de la Paix.


© 2008 AFP

Sport-F1 : Hamilton le plus rapide en Malaisie


Lewis Hamilton (McLaren-Mercedes) a continué à surfer sur la bonne dynamique de son week-end australien, où il a réussi la pole position avant de s'imposer : le Britannique a de nouveau réussi le meilleur temps des essais libres du Grand Prix de Malaisie, vendredi.

Sur un circuit resurfacé depuis l'année dernière, Hamilton s'est même approché très près de la pole position de 2007 (à 12/1000e de seconde) et a devancé les deux Ferrari de Felipe Massa et Kimi Raikkonen. "Je suis assez satisfait des résultats de cette journée, la voiture a été rapide et constante durant toute la session de cet après-midi, s'est félicité le pilote McLaren-Mercedes.

Malheureusement la séance de ce matin n'avait pas été parfaite, j'ai eu un léger problème sur la voiture à la fin. Mais ça n'a pas affecté notre programme d'évaluation des pneus et de recherche de réglages en vue de la course." Son coéquipier Heikki Kovalainen a été un peu plus en retrait, troisième le matin et septième l'après-midi.

La scuderia, humiliée à Melbourne d'où elle repartie avec un seul point et deux moteurs cassés, a encore vu la séance d'essais du matin perturbée pour son champion du monde Kimi Raikkonen, qui n'a couvert que huit tours en raison d'un problème technique.

Difficile pour Red Bull

Mais Ferrari a néanmoins tenu à marquer le coup: les voitures italiennes ont réussi les deux meilleurs temps de la première séance et elles se sont classées deuxième et troisième de la seconde. "J'ai perdu du temps ce matin en raison d'un problème de communication avec l'équipe, mais on a résolu les choses cet après-midi, a indiqué Raikkonen.

La voiture est bien et je suis satisfait du travail accompli aujourd'hui, on peut aborder la suite du week-end avec confiance." La journée a par ailleurs été très difficile pour l'écurie Red Bull, de nouveau touchée par des soucis de fiabilité.

David Coulthard a détruit ses suspensions avant après une légère sortie de piste dans la matinée et n'a pas pu tourner l'après-midi. Son coéquipier Mark Webber a également vu sa séance du matin amputée d'une bonne heure en raison d'une casse moteur.

L'Australien avait plaisanté au sujet des soucis récurrents de fiabilité rencontrés par Red Bull après le Grand Prix de Melbourne: "Heureusement qu'on ne construit pas des avions", avait-il noté, sous-entendant qu'avec tous les problèmes mécaniques rencontrés, il se serait écrasé depuis longtemps...

Renault rentre dans le rang

Un autre malchanceux a été Sébastien Bourdais. Dans le sillage de sa belle course australienne, où il a marqué deux points pour son tout premier Grand Prix, le Français a écopé de deux pénalités pour des vitesses excessives dans les stands le matin avant de casser son moteur dès les premiers hectomètres l'après-midi. Il n'a donc pas du tout tourné dans la seconde séance, ce qui sera certainement très handicapant sur ce circuit qu'il ne connaît pas.

Son coéquipier Sebastian Vettel a en tout cas réussi une nouvelle performance de choix en réussissant le cinquième temps de la deuxième session. Comme la semaine passée, les BMW Sauber sont restées dans le milieu du peloton pour cette première journée. Quant aux Renault, sixième et septième le matin, elles sont rentrées dans le rang après le déjeuner, seulement 14e et 15e à plus de deux secondes d'Hamilton.

Les orages annoncés pour cette fin de semaine n'ont en tout cas pas éclaté vendredi et les voitures ont tourné sous un beau soleil le matin. Le ciel était plus chargé l'après-midi mais les températures étaient conformes aux standards locaux: 39 degrés, 57 sur la piste et près de 80 % d'humidité dans l'air.

RTL info

USA - Affaire du passeport: Condoleezza Rice s'excuse


Trois employés du département américain ont accédé sans autorisation aux données du passeport de Barack Obama, candidat démocrate à l'élection présidentielle. Ils ont été sanctionnés.. et la secrétaire d'Etat Condoleezza Rice lui a téléphoné pour lui présenter des excuses.
rois employés du département d'Etat américain ont été sanctionnés pour avoir accédé sans autorisation aux données du passeport de Barack Obama, candidat à l'investiture démocrate pour la présidentielle de novembre, a confirmé jeudi soir le porte-parole du ministère.

Excuses de Condoleezza Rice
La secrétaire d'Etat Condoleezza Rice lui a téléphoné pour lui présenter des excuses. "Je lui ai dit que j'étais désolée et que je serais moi-même très troublée d'apprendre que quelqu'un a eu accès aux données relatives à mon passeport", a-t-elle déclaré vendredi à la presse.
"C'est pourquoi je vais continuer à m'occuper personnellement de cette affaire", a ajouté Mme Rice qui recevait dans son bureau du département d'Etat son homologue brésilien Nelson Jobim.
"Nous sommes très préoccupés par tout ceci", a-t-elle poursuivi, précisant que le ministère mènerait une enquête interne avec l'aide du ministère de la Justice. "Nous sommes en contact avec le bureau du gouverneur et il est évident que nous les tiendrons informés", a-t-elle souligné.
Mme Rice a précisé que les indiscrétions avaient été décelées par des employés du département d'Etat mais que les hauts responsables du ministère n'en avaient pas été informés. Elle a assuré que "toutes les mesures possibles" seraient mises en oeuvre pour qu'un tel incident ne se reproduise pas
Evoquant "une imprudente curiosité", Sean McCormack, porte-parole du département d'Etat, avait précisé dans la soirée que les trois employés avaient agi séparément. Deux d'entre eux ont été licenciés, le troisième a écopé d'une sanction disciplinaire.
Les faits ont été commis le 9 janvier, le 21 février et le 14 mars.

"une atteinte scandaleuse"
L'entourage du sénateur de l'Illinois a dénoncé "une atteinte scandaleuse à la sécurité et à la vie privée, même pour une administration qui n'a fait montre que de peu de respect dans ces deux domaines au cours des huit années écoulées".
"Nous voulons savoir qui a consulté les données du passeport du sénateur Obama, dans quel but et pourquoi il a fallu si longtemps avant que cette atteinte à la sécurité ne soit révélée", a ajouté un porte-parole d'Obama.

Bill Clinton: affaire du même type
En 1992, pendant la première campagne victorieuse de Bill Clinton, une affaire du même type avait éclaté. Elle avait coïncidé avec des attaques républicaines sur l'attitude du candidat démocrate pendant la guerre du Viêtnam.
"Nous procédons à des vérifications pour déterminer avec certitude quelles informations figuraient dans les dossiers qui ont été consultés", a dit à la presse la sous-secrétaire d'Etat Pat Kennedy.
Théoriquement, les formulaires de demande de passeport sont incorporés dans ces dossiers, ce qui signifie que les trois employés ont pu consulter le numéro de sécurité sociale mais aussi l'adresse et le numéro de téléphone privés d'Obama.

www.lexprees.fr

Politique-USA: Les données du passeport de Barack Obama piratées


Trois employés du département américain d'Etat ont accédé sans autorisation aux données du passeport du candidat démocrate. Sanctionnés, ils auraient agi "par curiosité", selon le porte-parole du ministère. Mais l'entourage d'Obama veut savoir "pourquoi il a fallu si longtemps avant que cette atteinte à la sécurité ne soit révélée".
rois employés du département américain d'Etat ont été sanctionnés pour avoir accédé sans autorisation aux données du passeport de Barack Obama, candidat à l'investiture démocrate pour la présidentielle de novembre, a confirmé jeudi soir le porte-parole du ministère. "A ce stade, nous pensons qu'ils ont agi sous l'effet d'une imprudente curiosité", a dit Sean McCormack au cours d'une téléconférence organisée à la hâte dans la soirée. Il a précisé que les trois employés avaient agi séparément. Deux d'entre eux ont été licenciés, le troisième a écopé d'une sanction disciplinaire. Les faits ont été commis le 9 janvier, le 21 février et le 14 mars.
L'entourage du sénateur de l'Illinois, qui connaît une mauvaise passe, a dénoncé "une atteinte scandaleuse à la sécurité et à la vie privée, même pour une administration qui n'a fait montre que de peu de respect dans ces deux domaines au cours des huit années écoulées". "Nous voulons savoir qui a consulté les données du passeport du sénateur Obama, dans quel but et pourquoi il a fallu si longtemps avant que cette atteinte à la sécurité ne soit révélée", a ajouté un porte-parole d'Obama.
En 1992, pendant la première campagne victorieuse de Bill Clinton, une affaire du même type avait éclaté. Elle avait coïncidé avec des attaques républicaines sur l'attitude du candidat démocrate pendant la guerre du Vietnam. "Nous procédons à des vérifications pour déterminer avec certitude quelles informations figuraient dans les dossiers qui ont été consultés", a dit à la presse la sous-secrétaire d'Etat Pat Kennedy. Théoriquement, les formulaires de demande de passeport sont incorporés dans ces dossiers, ce qui signifie que les trois employés ont pu consulter le numéro de sécurité sociale mais aussi l'adresse et le numéro de téléphone privés d'Obama.

www.lexpress.fr

Politique-USA:Les dossiers qu'Hillary Clinton, Barack Obama et John McCain ont établi pour obtenir leurs passeports ont été fouillés


Qui s'intéresse à la vie privée de Barack Obama et Hillary Clinton? Les dossiers établis par les deux candidats démocrates à la Maison Blanche et le candidat républicain pour obtenir leurs passeports ont été illégalement examinés, a annoncé le département d'Etat.

.../... Plus d'infos à venir sur 20 minutes.fr

La chaîne de télévision américaine NBC a révélé jeudi soir que «deux employés sous contrat du département d'Etat avaient été licenciés et qu'une troisième personne avait été sanctionnée» pour avoir acccédé au dossier d'Obama sans autorisation.

Les excuses du département d'Etat

Alors qu'aux Etats-Unis la polémique monte et que la secrétaire d'Etat Condoleezza Rice a présenté officiellement ses excuses à Barack Obama, l'entourage d'Hillary Clinton a fait savoir, vendredi, que le dossier de la sénatrice avait lui aussi été fouillé.
Tout comme celui du candidat républicain à la Maison Blanche John McCain, a annoncé vendredi après-midi le département d'Etat.
Le dossier de Clinton a été regardé en 2007, celui d'Obama trois fois depuis janvier et celui de McCain au début de l'année.

Déjà en 1992, avec Bill Clinton

Reste à savoir l'intérêt que pourrait avoir quelqu'un de fouiller dans ces dossiers. Outre le nom, la nationalité, l'âge, le lieu de naissance de la personne, on trouve dans ces dossiers, les endroits où la personne a voyagé et surtout son numéro de sécurité sociale qui permet d'accéder à bien d'autres informations. Et permet notamment de savoir, selon AP, si la personne a contracté des crédits.
En 1992 déjà, un scandale semblable avait éclaté durant la campagne présidentielle. A l'époque le président des Etats-Unis était Bush père et le candidat dont le dossier avait été illégalement inspecté: Bill Clinton.

Réaction à chaud de McCain
Interrogé sur cette affaire dans la cour de l'Elysée vendredi, alors que publiquement, il n'était pas encore concerné, John McCain a estimé que «toute violation de la vie privée méritait des excuses».


Clémence Lemaistre, Alexandre Sulzer avec agences


20minutes.fr

France: Visite à Paris du candidat républicain à la Maison Blanche, John McCain


Après la visite de Nicolas Sarkozy en novembre à Washington, la venue à Paris vendredi du candidat républicain à la présidentielle américaine John McCain, devancé par ses rivaux démocrates dans les sondages, est un nouveau symbole du rapprochement entre les deux pays.
Le sénateur de l'Arizona, qui revient d'une tournée au Proche-Orient, a choisi pour ses deux étapes européennes Londres, où il était jeudi, et Paris. A l'issue d'une entrevue avec le Premier ministre François Fillon, il rencontrera à 16H00 le président français.
"Nous ne parlerons pas de politique ni de campagne présidentielle", a affirmé au Figaro M. McCain qui sera accompagné du sénateur républicain de Caroline du sud, Lindsey Graham, et du sénateur indépendant du Connecticut, Joe Lieberman.
M. McCain, ancien prisonnier de guerre au Vietnam, 71 ans, et M. Sarkozy s'étaient déjà longuement entretenus à l'Elysée en juillet du changement climatique et de la situation en Irak. "Cette nouvelle rencontre, après celle du mois de juillet dernier, témoigne de la densité et de la qualité du dialogue politique entre la France et les Etats-Unis", a souligné l'Elysée jeudi dans une communiqué, indiquant que les deux hommes aborderaient "les relations franco-américaines ainsi que les grands sujets diplomatiques et économiques internationaux".
En novembre, lors d'un voyage à Washington, le président français avait célébré l'amitié franco-américaine, suscitant un accueil très enthousiaste. Les commentateurs y avaient vu une volonté de projeter les relations bilatérales au delà de la présidence Bush, marquée par des divergences profondes notamment sur l'Irak.
Un président pro-américain en France ? "Tout est possible en ce monde", avait plaisanté John McCain en janvier.
Même si le clivage droite-gauche à la française est loin de coller à celui entre démocrates et républicains, M. Sarkozy n'avait pas hésité en septembre à rendre un hommage appuyé au maire républicain de New York Rudy Giuliani -qui s'est depuis retiré de la course à l'investiture de son camp- pour son "invention de la tolérance zéro" en matière de délinquance.
Ce dernier avait à son tour salué un homme "remarquable" et un "très grand réformateur".
Sans "prendre parti", François Fillon a incité début février les Français "à regarder d'un peu plus près" le candidat McCain tout en saluant "la qualité" de l'ensemble des postulants à la Maison Blanche.
Il y a fort à parier que le futur candidat démocrate accomplira lui aussi une tournée européenne passant par Paris. L'un des prétendants à l'investiture Barack Obama avait déjà pris date en janvier dernier en vantant l'"énergie" et le "talent" de M. Sarkozy.


© 2008 AFP

mardi 18 mars 2008

France - fraude électorale : l'affaire des chaussettes remplies de bulletins


Flagrant délit
Le président du bureau de vote n°4, Georges Garcia, frère d'un adjoint au maire sortant Jean-Paul Alduy, a été surpris en train de manipuler des bulletins de vote. Celui-ci a donc été retenu dans le bureau et le dépouillement suspendu jusqu'à l'arrivée des officiers de la police judiciaire. Ceux-ci ont trouvé une douzaine de bulletins au nom du maire sortant dans ses chaussettes !
Une procédure en flagrant délit a été diligentée par le procureur de la République et M. Garcia été placé en garde à vue.

Affolement et inexpérience
Le dépouillement a ensuite repris sous le contrôle du président de la commission électorale. Le maire sortant et sénateur UMP s'est donc déclaré vainqueur. Pour lui "l'incident n'était dû qu'à l'affolement du président, après avoir constaté que les
comptes sur la liste d'émargement ne correspondaient pas au nombre d'enveloppes trouvées dans l'urne." Il a fait part hier soir à la télévision que ce président de bureau était inexpérimenté et que seuls 2 bulletins de vote étaient en cause. Drôle de défense... Faut-il en penser qu'avec plus d'expérience il ne se serait pas fait prendre ??

Élection annulée ?
La candidate PS à la tête d'une liste d'union avec le MoDem, Jacqueline Amiel-Donat, réclame une annulation du scrutin et l'organisation de nouvelles élections municipales à Perpignan. Seuls 574 voix sur 43.245 votants la séparent de M. Alduy. Hier soir plusieurs centaines de personnes criaient leur colère dans le centre de la ville avec des "Alduy démission " et "Alduy t'es cuit", l'accès à l'hotel de ville étant bloqué par la police municipale.

Chaussettes ou tongs ?
Les résultats de la garde à vue ne sont toujours pas connus et Georges Garcia nie toute manipulation de bulletins. Le préfet des Pyrénées-Orientales indique que "les candidats ont cinq jours pour faire appel devant le tribunal administratif et celui-ci a 2 mois pour se prononcer". L'image de Perpignan ne sort pas grandit de ce fait grand-guignolesque et seul un nouveau vote dans de bonnes conditions permettra de prendre au sérieux des résultats définitifs.
Peut-être faudra-t-il, comme il a été suggéré dans les commentaires du post d'hier soir, faire voter les gens en tongs pour éviter toute suspicion !

(sources L'indépendant, France 3 et AFP)

http://www.lepost.fr

USA: David Paterson, nouveau gouverneur de New York


Le nouveau gouverneur de l'Etat de New York David Paterson, 53 ans, premier afro-américain non-voyant à occuper ce poste, a prêté serment lundi 17 mars à Albany, capitale de l'Etat.
David Paterson a été ovationné lorsqu'il est monté à la tribune, par un auditoire où se trouvaient notamment la candidate démocrate Hillary Clinton, le maire de New YorkMichael Bloomberg et d'autres personnalités politiques de premier plan.
Hillary Clinton avait fait le voyage de Washington dans la matinée pour l'occasion.
Très souriant, le 55ème gouverneur de l'Etat était accompagné de son épouse et de leurs enfants, tandis que dans la salle se trouvaient sa mère et son père, Basil Paterson, un politicien qui a été un haut responsable du parti démocrate à New York.
David Paterson n'a pas failli à sa réputation d'ironie décapante, et a fait rire l'auditoire à plusieurs reprises.

Adjoint d'Eliot Spitzer
Le gouverneur a souligné que la tâche était ardue, et qu'il y avait beaucoup à faire dans l'Etat, notamment dans le domaine de l'éducation, de la santé et des foyers monoparentaux où les femmes cumulent deux emplois pour vivre.
"Cette semaine a été difficile. Mais New York a connu d'autres semaines turbulentes et il y en aura d'autres dans notre proche avenir, mais nous avançons". "Il faut restaurer la confiance", a-t-il souligné.
L'accession subite de ce fils de politicien à la plus haute responsabilité dans l'Etat de New York s'est faite dans des circonstances exceptionnelles.
Il était en effet l'adjoint d'Eliot Spitzer, entré en fonctions il y a à peine plus d'un an et poussé à la démission mercredi dernier à la suite de révélations sur ses relations avec des prostituées.
David Paterson sera en poste jusqu'à l'échéance du mandat, fin 2010.
A 53 ans, il est décrit comme un homme affable, facile à vivre, un démocrate qui s'entend bien avec ses rivaux républicains au sein de l'assemblée de l'Etat de New York.

Aveugle d'un oeil et une très faible vision de l'autre
Né à New York en mai 1954, David Paterson a perdu l'usage d'un oeil à cause d'une infection lorsqu'il était enfant, et n'a qu'une très faible vision de l'autre. Il aurait refusé d'apprendre le braille dans son enfance.
Tous ceux qui le connaissent lui reconnaissent une mémoire exceptionnelle et une ironie acérée. "Il a un merveilleux sens de l'humour", a dit de lui la médiatrice de la ville de New York Betsy Gotbaum.
Le New York Times relate une anecdote racontée par l'ancien gouverneur Mario Cuomo, qui évoquait une partie de basketball contre Paterson lors d'une fête de charité, il y a une dizaine d'années.
"David était dans l'autre camp", dit Mario Cuomo. "Je lui ai dit : que fais-tu là ? tu es supposé être aveugle". "Je te marque", a répondu David Paterson.
"C'est juste ce qu'il me fallait : un aveugle pour me marquer. Mais à la deuxième offensive, il s'est emparé de la balle", a souligné Mario Cuomo.
Après des études d'histoire et de droit, David Paterson a été engagé au service du procureur dans le quartier du Queens (est de New York).
En 1985, il est élu représentant du quartier de Harlem (nord de Manhattan) au sénat de l'Etat, et commence à se faire connaître comme défenseur des minorités.
En 2002, il présente des projets de loi sur la recherche sur les cellules souches, sur les énergies alternatives et sur la violence domestique.
David Paterson vit à Harlem avec sa femme et ses deux enfants.

AFP

http://www.la-croix.com

Tibet: Le dalaï lama se dit prêt à démissionner


Alors que la Chine accuse le leader spirituel et "sa clique" d'être derrière les violences qui secouent le Tibet, le dalaï lama affirme qu'il n'a pas de prise sur la situation. Il appelle Chinois et Tibétains à vivre "côte à côte" et est prêt à démissionner si la situation se dégrade.
e dalaï lama soumettra sa démission de sa fonction de chef spirituel des Tibétains si la situation se dégrade au Tibet, a-t-il indiqué mardi 18 mars lors d'une entrevue avec des journalistes à Dharamsala (nord de l'Inde).

Indiquant qu'il n'avait pas de prise sur la situation au Tibet, il a également appelé Tibétains et Chinois à vivre "côte à côte".

"Nous devons bâtir de bonnes relations avec les Chinois", a-t-il déclaré.
"Pour ce qui est de la violence, c'est mal. Nous ne devrions pas développer des sentiments antichinois. Nous devons vivre côte à côte", a-t-il dit.
"La question de l'indépendance n'est pas à l'ordre du jour", a-t-il encore indiqué à des journalistes.

Les déclarations du dalaï lama interviennent alors que les autorités chinoises ont insisté mardi sur sa responsabilité dans les récentes violences en Chine.

"Le dalaï lama et sa clique"

Le Premier ministre chinois Wen Jiabao a ainsi estimé que les violences qui agitent le Tibet depuis quatre jours ont causé de lourdes pertes humaines et économiques, pointant du doigt la responsabilité des partisans du dalaï lama.
"Il est un fait de notoriété publique -avec des dizaines de preuves à l'appui- prouvant que ces incidents ont été organisés, prémédités, dirigés et incités par le dalaï lama et sa clique", a souligné au cours d'une conférence de presse Wen Jiabao sans fournir davantage de précisions.
"Tout ceci démontre encore plus que les affirmations formulées par la clique du dalaï selon lesquelles elle ne recherche pas l'indépendance mais un dialogue pacifique ne sont rien d'autres que des mensonges".

Renoncer à l'indépendance
Wen a souligné que la Chine ne consentira au dialogue avec le dalaï lama que lorsque le chef spirituel en exil "sera disposé à abandonner sa proposition de soi-disant indépendance tibétaine".
Le soulèvement des Tibétains dans leur capitale de Lhassa, le plus dur contre le pouvoir de Pékin depuis près de deux décennies, a été réprimé durement par la police chinoise qui a fourni un bilan officiel de 16 morts et des dizaines de blessés. Le gouvernement tibétain en exil évoque de son côté plus de 80 morts.
Wen Jiabao a indiqué à l'occasion de cette conférence de presse que les autorités chinoises avaient agi avec la plus grande retenue vis à vis des manifestants, soucieux de rassurer la communauté internationale à seulement cinq mois des Jeux olympiques de Pékin sur lesquelles planent des menaces de boycott.
Sur ce sujet, le Premier ministre chinois a accusé les Tibétains de vouloir saper les efforts mis en place par Pékin pour l'organisation de cet événement sportif planétaire. (avec AFP, AP)

Politique-USA: Pas de nouvelle primaire démocrate en Floride


Le parti démocrate a décidé de ne pas prendre en compte les 210 délégués issus du scrutin tenu fin janvier dans cet Etat. Alors que la course est serrée entre Obama et Clinton, l'idée de revoter a été émise... puis abandonnée.
Les démocrates de Floride n'organiseront pas de nouvelle élection primaire pour départager les deux candidats à l'investiture pour la présidentielle américaine, selon un mémo adressé lundi aux instances nationales du parti.
Un scrutin s'est déjà tenu le 29 janvier dans cet Etat du sud-est, mais en raison d'un différend sur la date des élections, la direction du parti démocrate avait décidé de ne pas prendre en compte le vote, privant la Floride de ses 210 délégués pour la Convention démocrate. Aucun des candidats n'avait fait campagne, mais 1,8 million d'électeurs s'étaient déplacés et Hillary Clinton (la seule candidate dont le nom figurait sur les bulletins) avait remporté l'élection.
"La Floride ne veut pas voter de nouveau"
"La semaine dernière, le parti démocrate de Floride a estimé que la seule façon de se conformer aux règles du parti démocrate était d'organiser une nouvelle consultation en Floride et a demandé l'avis des démocrates", explique le mémo signé par Karen Thurman, la présidente du parti démocrate de Floride.
"Des milliers de personnes ont répondu. Nous avons passé le week-end à examiner vos messages et bien que les raisons varient énormément, le consensus est clair: la Floride ne veut pas voter de nouveau", ajoute-t-elle. "Aussi, nous ne voterons pas de nouveau", souligne-t-elle. "Nous devons rester unis. Les enjeux sont trop élevés et les chances (de voir un démocrate élu en novembre) trop importantes" pour se diviser, a ajouté Thurman.
Dans un permier temps, le parti démocrate de Floride avait proposé une nouvelle élection primaire le 3 juin. Le coût de cette consultation se serait élevé entre 10 et 12 millions de dollars.
Et le Michigan?
Avec le Michigan, la Floride, 4e Etat le plus peuplé des Etats-Unis et Etat clé dans la course à la Maison-Blanche, est accusée d'avoir violé les règles du parti en avançant la date de ses primaires en janvier. Hillary Clinton avait remporté les deux scrutins face au sénateur de l'Illinois Barack Obama et à John Edwards qui s'est depuis retiré de la course.
Pour l'emporter, un candidat a besoin d'au moins 2 025 des 4 049 délégués qui siègeront à la Convention démocrate de Denver, qui doit désigner formellement à la fin du mois d'août le candidat du parti à la Maison-Blanche. Barack Obama dispose actuellement de 1 628 délégués et Hillary Clinton 1 493, selon Realclearpolitics.

http://www.lexpress.fr

dimanche 16 mars 2008

Sport - F1: Lewis Hamilton remporte le premier Grand Prix de la saison


Le Britannique Lewis Hamilton (McLaren-Mercedes) a remporté le Grand Prix d’Australie, première des 18 épreuves du Championnat du monde de Formule 1, au cours duquel les deux Ferrari ont abandonné, dimanche sur le circuit de l’Albert Park à Melbourne.
Hamilton a devancé les Allemands Nick Heidfeld (BMW Sauber) et Nico Rosberg (Williams) à l’issue d’une course mouvementée, où seules sept des 22 voitures ont vu le drapeau à damier.

Les deux Ferrari ont abandonné.

Le champion du monde Kimi Raikkonen (Ferrari), qui partait de la 15e place après un problème mécanique en qualifications, a effectué une belle remontée jusqu’à la troisième place avant de commettre plusieurs erreurs de pilotage. Il a finalement abandonné sur problème mécanique en vue de l’arrivée.
Fernando Alonso a réussi une très belle course et a mené sa Renault à la quatrième place.
Le Français Sébastien Bourdais, 17e sur la grille, a lui aussi effectué une une course fabuleuse mais a dû abandonner à trois tours du but sur problème mécanique alors que, pour ses débuts en Formule 1, il occupait la quatrième place et tenait tête à Alonso et Kovalainen. Il marque malgré tout le point de la huitième place.

http://www.liberation.fr

Écologie : La population de tigres dans le monde a diminué de façon alarmante


La population de tigres dans le monde a diminué de façon alarmante ces dernières années, a averti mercredi le Fonds mondial pour la nature (WWF), mettant notamment en cause le braconnage de ces félins.
"Il reste environ 3.500 tigres à travers le monde", a indiqué Bivash Pandav, spécialiste des tigres du WWF, notant qu'"il y a cinq ans, l'estimation était de 5.500 à 6.000". "La plus grande population est en Inde, elle est désormais estimée à environ 1.400. Il s'agit d'un déclin de 60% si l'on compare avec la précédente estimation qui remonte à 3-4 ans", a mis en garde cet expert.
Braconnage
Selon le WWF, le braconnage, la destruction de l'habitat naturel de ces félins ainsi que la chasse par l'homme de leurs proies naturelles sont les trois principales causes de ce déclin alarmant. "La situation est assez critique", a estimé M. Pandav.
"Le braconnage a principalement lieu pour répondre à la demande d'os de tigres utilisés dans la médecine traditionnelle chinoise. C'est la raison immédiate du déclin de (la population de) tigres", a-t-il expliqué. L'expert a cependant estimé qu'il y avait "de l'espoir" pour ces félins, notamment parce qu'ils se reproduisent vite.
"L'aspect positif, c'est que les tigres ont une résistance incroyable, ce sont des reproducteurs prolifiques. Comme tous les chats, ils mettent au monde un grand nombre de petits, et ils se reproduisent vite", a noté M. Pandav. Mais pour cela, il faut que plusieurs conditions soient réunies: que les tigres disposent de forêt, de nourriture et que leur habitat ne soit pas perturbé.

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samedi 15 mars 2008

Politique: USA - Obama désavoue son ancien pasteur


Barack Obama s'est distancé vendredi de certains "commentaires provoquants et écoeurants" faits par son pasteur noir basé à Chicago, qui ont ajouté à la campagne des primaires américaines une nouvelle controverse touchant à la question raciale.
Le sénateur de l'Illinois, candidat à l'investiture du Parti démocrate pour la présidentielle de novembre, pourrait devenir le premier président métis des Etats-Unis.
Ses derniers propos marquent sa condamnation la plus forte à ce jour du contenu de certains sermons prononcés par son pasteur, le révérend Jeremiah Wright de la Trinity United Church of Christ à Chicago.
Pour certains enflammés, les sermons de Wright ont en effet, ces dernières années, souvent été cités dans la presse et diffusés sur le site internet de vidéos YouTube.
Il a présenté par exemple les attentats du 11 septembre 2001 comme une réponse à la politique étrangère américaine et le gouvernement des Etats-Unis comme la source du virus du sida. Il fustige en outre souvent le racisme qu'il prête à l'Amérique.
"Je suis fortement en désaccord et je condamne fermement les déclarations qui sont au coeur de cette controverse", a déclaré Obama dans un communiqué, réagissant à l'intérêt persistant des médias pour les sermons de Wright.

"HILLARY NE S'EST JAMAIS FAIT TRAITER DE NÈGRE" - WRIGHT

"Je dénonce catégoriquement toute déclaration qui déprécie notre grand pays (...). Je pense aussi que les mots qui dégradent les individus n'ont pas leur place dans notre dialogue public, que ce soit en campagne ou depuis la chaire", a-t-il ajouté.
Obama, qui livre un duel serré à la sénatrice de New York, Hillary Clinton, pour la nomination démocrate, a dit n'avoir pas été présent lorsqu'ont été prononcés les sermons incriminés. Obama a commencé à fréquenter l'église de Wright il y a 20 ans, avant de débuter sa carrière politique.
"Si je les avais entendus à l'église j'aurais exprimé directement cette préoccupation au révérend Wright", a dit Obama sur MSNBC, ajoutant qu'il ne faisait plus partie du comité de conseil spirituel de sa campagne.
Quand il a appris l'existence de ces sermons, Barack explique n'avoir pas quitté l'église où il s'est marié et où ses filles ont été baptisées car Wright était sur le point de prendre sa retraite.
Dans un sermon prononcé à la fin de l'année dernière, Wright a expliqué pourquoi il pensait que les électeurs allaient soutenir Clinton plutôt qu'Obama.
"Barack sait ce que ça veut dire d'être noir dans un pays et une culture contrôlés par des blancs riches", a déclaré Wright. "Hillary ! Hillary ne peut pas le savoir. Hillary ne s'est jamais fait traiter de nègre."
Plusieurs commentateurs ont jugé les sermons de Wright inquiétants, venant d'un homme qu'Obama a présenté comme un confident spirituel et la source du titre de l'un de ses livres, "L'audace de l'espoir". Mais le sénateur de l'Illinois a rendu hommage à Wright, un ancien "Marine", en soulignant: "Il n'a jamais été mon conseiller politique; il a été mon pasteur."

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Internet: AOL rachète le réseau social Bebo pour 850 millions de dollars


Le groupe américain AOL, filiale Internet de Time Warner, va racheter Bebo, un des "réseaux sociaux" les plus fréquentés, derrière MySpace et Facebook.
La transaction confirme l'appétit des géants du Web pour les "réseaux de socialisation" en ligne. L'américain AOL, filiale Internet de Time Warner, a annoncé, jeudi 13 mars, être parvenu à un accord pour racheter Bebo, un des "réseaux sociaux" les plus fréquentés, derrière MySpace et Facebook. AOL est prêt pour cela à dépenser 850 millions de dollars (546 millions d'euros) et à payer en numéraire.
Bebo, comme ses concurrents, propose aux internautes des outils logiciels en ligne gratuits leur permettant de dresser leur profil (âge, profession, centres d'intérêts...) puis de le faire communiquer avec d'autres. Se constituent ainsi des communautés virtuelles par centres d'intérêts.
L'audience de ces plates-formes a décollé ces deux dernières années. MySpace compterait aujourd'hui 110 millions de membres actifs, Facebook est passé de 20 à 67 millions de membres en 2007. Et Bebo revendique 40 millions d'utilisateurs, basés notamment au Royaume-Uni, en Irlande et en Nouvelle-Zélande.
Une telle popularité ne pouvait pas laisser indifférents les pionniers du Web et les groupes de média (AOL, Yahoo!, Google...), dont le modèle économique est presque exclusivement basé sur la valorisation de leurs audiences auprès des annonceurs publicitaires.
Pour participer au phénomène, certains ont lancé leurs propres "réseaux sociaux", mais à ce jour, sans succès fracassant : Google a créé Orkut, qui est bien implanté en Amérique du Sud mais presque inexistant ailleurs; Yahoo! a conçu Mash, mais ses audiences ne décollent pas.
D'autres, comme AOL et Microsoft, n'ont rien tenté. "Aujourd'hui, ils préfèrent tous racheter des réseaux existants qui ont réussi à créer des marques très fortes", selon Laurent Geoffroy, du cabinet spécialisé Greenwich Consulting.
Avant AOL, en 2005, News Corp avait acquis MySpace pour 580 millions de dollars. En 2007, pour 240 millions de dollars, Microsoft ne s'était offert que 1,6 % du capital de Facebook...
Ces prix sont-ils trop élevés ? C'est la question que se posent les experts, constatant qu'aucun de ces réseaux ne génère encore de revenus publicitaires en centaines de millions de dollars.
Source : Le Monde du 14/03/2008

http://influenceamericaine.blogspot.com

vendredi 14 mars 2008

Internet : Microsoft et Yahoo! se sont rencontrés lundi au sujet du rachat


Il y a un peu plus mois maintenant, je vous annonçais dans cette actualité (cf : Yahoo rejete l'offre de rachat de Microsoft ?!), le rejet par le grand Groupe Internet, Yahoo de l'OPA de près de 44,6 milliards de dollars lancée par la firme de Redmond, Microsoft pour le racheter. Et bien on apprend aujourd'hui que les dirigeants des deux sociétés se sont rencontrer lundi 10 mars 2008 pour discuter de la possible fusion.
Wall Street Journal qui la source principale de cette rumeur déclare que cette rencontre entre les deux géants était surtout une manière pour Microsoft de présenter à Yahoo! les stratégies, objectifs et avantages futur de cette proposition de rachat (fusion). Notons tout de même que cette réunion n'avajavascript:void(0)
Publier le messageit pas pour objets de discuter d'argent pour preuves les banquiers des deux sociétés n'étaient même pas présents.

http://www.hardmicro-fr.net

jeudi 13 mars 2008

Internet: Des milliers de sites piratés


L'attaque, visiblement d'origine chinoise, s'est portée sur des adresses populaires et très fréquentées, selon McAfee.
L'attaque est historique selon l'éditeur de sécurité McAfee. Mercredi 5 mars, plus de 10 000 sites Web légitimes et populaires (sites de voyage en ligne, loisirs, administrations...) ont été piratés par des cybercriminels afin de rerouter les internautes vers des sites piégés.
Les pages Web ont toutes été modifiées par l'ajout d'un code qui redirige les visiteurs vers un autre site Web, chargé d'un cocktail de logiciels malveillants visant à pénétrer le PC du visiteur.
La redirection et l'attaque se passent évidemment totalement à l'insu de l'internaute, explique l'éditeur.
Les pirates ont exploité les failles encore trop nombreuses présentes dans moult sites Web, même très importants.
«Les pirates ont apparemment reprogrammé les pages Web, dans le cadre d'une attaque automatisée qui a exploré Internet à la recherche de serveurs non sécurisés. Puis ils ont injecté un code JavaScript qui redirige le navigateur vers un site en Chine, afin d'envoyer les logiciels malveillants. Pour infiltrer le PC, le cocktail de logiciels malveillants tente d'exploiter des vulnérabilités dans Windows, RealPlayer et d'autres applications», ajoute McAfee.
Les internautes piégés risquent de voir leurs mots de passe de jeux en ligne détournées et une porte dérobée (backdoor) s'installer discrètement dans leur système afin d'y faire entrer encore plus de logiciels malveillants.
L'origine de l'attaque semble chinoise, McAfee indique que pour toutes les pages, le code malicieux était envoyé depuis le même serveur en Chine.
À ce jour, une partie des 10 000 sites Web piégés auraient été nettoyés.

http://technaute.cyberpresse.ca

mercredi 12 mars 2008

Internet: Google rachète DoubleClick


L'affaire de rachat de DoubleClick par Google vient de connaître un dénouement heureux après près d'un an d'attente .
C'est depuis avril 2007 que Google avait lancé son offre sur la régie publicitaire en ligne en proposant la coquette somme de 3,1 milliards de dollars pour cette opération.
Le verdict vient de tomber et les autorités européennes de la concurrence annoncent avoir autorisé le rachat de la régie de publicité en ligne américaine DoubleClick par le moteur de recherche sur Internet Google.
Il faut reconnaître que bien des groupes ont fait compagne contre cette acquisition estimant qu'elle donnera à Google un poids prépondérant sur le marché de la publicité en ligne et qui représente un grand danger pour la concurrence.
Mais finalement, la Commission européenne n’a rien trouvé à reprocher à l’acquisition de DoubleClick par Google jugeant que ces deux groupes ne pouvaient pas être considérées comme des concurrents mais plutôt complémentaires. Deux heures plus tard, Google annonçait que le rachat venait d’être finalisé.

Politique: USA, Obama remporte la primaire du Mississippi


Barack Obama a désormais les yeux rivés sur la Pennsylvanie après s'être imposé mardi 10 mars dans la primaire démocrate du Mississippi, bénéficiant largement du vote noir dans cet Etat du sud des Etats-Unis.
Après dépouillement de 92% des circonscriptions, Barack Obama l'a emporté avec 59% des voix contre 39% pour Hillary Clinton. Au total, Barack Obama dispose désormais de 1.596 délégués contre 1.484 à la sénatrice de New York, selon un décompte de l'Associated Press.
Quelque 2.025 délégués sont nécessaires pour assurer l'investiture à l'un ou l'autre des candidats lors de la convention démocrate de Denver en août prochain.
Le scrutin du Mississippi était le dernier d'une série de primaires à forte polarisation raciale dans plusieurs Etats du sud du pays. Il s'agissait également du dernier affrontement dans les urnes pour Barack Obama et Hillary Clinton avant le prochain scrutin d'envergure, le mois prochain en Pennsylvanie.
Obama creuse l'écart avec Clinton
Le sénateur de l'Illinois s'est assuré près de 90% du vote noir selon des sondages de sortie des urnes, mais seulement un tiers environ du vote blanc, reproduisant un modèle qui lui a permis de gagner auparavant les primaires d'autres Etats du sud comme l'Alabama, la Géorgie, la Louisiane ou la Caroline du Sud.
Sa victoire dans le Mississippi devrait permettre à Barack Obama de creuser l'écart avec sa rivale Hillary Clinton en ce qui concerne le nombre de délégués acquis en vue de la convention nationale du Parti de l'âne. Sur les 33 délégués qui étaient en jeu dans le Mississippi mardi, le sénateur de l'Illinois s'en est déjà assuré 17. Onze autres ont été attribués à Hillary Clinton et cinq restent encore à répartir entre les deux candidats à l'investiture.
"Nous regardons désormais vers la suite de la campagne en Pennsylvanie et ailleurs dans le pays", a déclaré Maggie Williams, directrice de campagne d'Hillary Clinton, dans un communiqué qui félicitait Obama pour sa victoire.
Obama : "la sénatrice Clinton est une personne compétente "
"Je suis persuadé qu'une fois que nous aurons un candidat investi, le parti sera uni derrière lui", a déclaré pour sa part Barack Obama en constatant sa victoire, non sans lancer une pique à l'équipe de campagne adverse pour la façon dont elle s'est récemment comportée à son égard.
"Nous avons été très mesurés dans notre façon d'évoquer la sénatrice Clinton", a-t-il dit. "J'ai tenu à dire que je pensais que la sénatrice Clinton est une personne compétente et que, naturellement, je la soutiendrais si elle devait remporter l'investiture. Je ne suis pas sûr que nous ayons bénéficié de la même approche de la part de l'équipe de campagne de Mme Clinton", a-t-il ajouté sur CNN.
L'issue du scrutin de mardi dans le Mississippi laissant peu de place au suspense avec un Barack Obama donné largement favori, les deux candidats démocrates ont passé une partie de leur journée à faire campagne en Pennsylvanie, prochaine grande étape avec 158 délégués à se partager le 22 avril.

AP

Internet: Participez à la cyber-manif de Reporters sans Frontières


C'est quoi cette histoire ?
L'organisation Reporters sans frontières (RSF) et l'Unesco lance le 12 mars la première Journée internationale pour la liberté d'expression sur Internet.

Ça marche comment ?
RSF appelle les internautes se rendre sur le site RSF.org, du mercredi 11h au jeudi 13 mars 11h. Les participants pourront créer un avatar, choisir le message de leur banderole et prendre part à l'une des cybermanifestations qui auront lieu en Birmanie, en Chine, en Corée du Nord, à Cuba, en Egypte, en Erythrée, en Tunisie, au Turkménistan et au Vietnam.
L'organisation publiera par ailleurs sa nouvelle liste des "ennemis d'Internet" et rendra publique une nouvelle version du Guide du cyberdissident. En novembre 2006, une opération similaire, "24 heures contre la censure", avait rassemblé 40.000 internautes selon RSF.

(Avec Relax News)

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Etats-Unis : Le commandant en Irak et Afghanistan démissionne


L'amiral William Fallon, le commandant en charge des deux guerres menées par les Etats-Unis en Irak et en Afghanistan, a démissionné mardi après avoir été décrit dansun article du magazine Esquire comme un farouche opposant à la politique du président George W. Bush face à l'Iran.
l' amiral William Fallon, le commandant en charge des deux guerres menées par les Etats-Unis en Irak et en Afghanistan, a démissionné mardi. Le secrétaire à la Défense Robert Gates a annoncé avoir accepté cette démission "avec réticence et regret", lors d'une conférence de presse surprise au Pentagone.
C'est son franc-parler, notamment au sujet de la politique du président George W. Bush face à l'Iran, qui serait à l'origine de ce départ, commentent de nombreux démocrates du Congrès. Sa démission intervient d'ailleurs quelques jours après la parution d'un article du magazine Esquire, où il était décrit comme un farouche opposant aux positions belligérantes de l'administration Bush sur l'Iran.

Prélude à une guerre en Iran?
L'amiral Fallon justifie son départ dans un communiqué en soulignant que "de récents articles de presse suggérant une différence entre mes opinions et les objectifs de la politique menée par le président ont provoqué de la distraction à un moment critique, et ont freiné les efforts du commandement dans la région".
"Je ne crois pas qu'il y ait de différences significatives entre ses vues et celles de l'administration", a commenté Gates. Interrogé sur l'affirmation d'Esquire selon laquelle un départ de Fallon signifierait que Washington se prépare à déclarer la guerre à l'Iran, Gates a rétorqué: "c'est tout simplement ridicule".
L'amiral Fallon, qui quitte les forces armées américaines après 42 ans de service, "sera difficile à remplacer, il est extrêmement talentueux et possède une vision stratégique rare", a-t-il jugé, mais le bruit que provoque cette affaire "justifie cette décision", qu'il a prise "de lui-même". L'amiral Fallon sera remplacé à partir du 31 mars par le général Martin Dempsey, vice-commandant des opérations militaires au Moyen-Orient.
Dans un communiqué qui ne dit rien sur les raisons de la démission de l'amiral Fallon, le président George W. Bush a également rendu hommage à un homme qui "a servi le pays avec honneur, détermination et dévouement" pendant 40 ans et auquel revient un "crédit considérable pour les progrès" accomplis en Irak et en Afghanistan.

Réactions de candidats
Le candidat républicain à la présidentielle de novembre, John McCain, lui a rendu hommage dans un communiqué, soulignant que sous son commandement, "la situation en Irak s'est améliorée de façon spectaculaire".
Côté démocrate, les hommages tout aussi vifs envers l'amiral Fallon ont été accompagnés d'une critique mordante de l'administration Bush.
Hillary Clinton a souligné dans un communiqué que "l'amiral Fallon représentait la voix de la raison au sein d'une administration qui a utilisé une rhétorique provocatrice vis-à-vis de l'Iran", ajoutant espérer que son successeur partagera le point de vue de l'amiral "d'une politique équilibrée envers l'Iran".
Le chef de la majorité démocrate au Sénat Harry Reid a estimé que ce départ constituait "un nouvel exemple du fait que l'indépendance des experts et l'expression franche et ouverte de leurs opinions ne sont pas bien vues par cette administration".
Sa démission est "une déception pour ceux d'entre nous qui considéraient sa réputation de franchise comme un atout essentiel", a déclaré Nancy Pelosi, la présidente démocrate de la Chambre des représentants.

http://www.lexpress.fr