mardi 8 avril 2008

Informatique: Windows 7, le successeur de Vista, prêt en 2009 ?


Le prochain Windows pourrait être bouclé dès l'année prochaine, a confié Bill Gates lors de la conférence de la Banque de développement inter-américaine, qui s'est tenue à Miami le 4 avril.
Le cofondateur de Microsoft a déclaré : « Au cours de l'année prochaine, à peu près, nous aurons une nouvelle version [de Windows]. Je suis très enthousiasmé par ce qu'il fera dans beaucoup de domaines. »
Jusqu'alors, le successeur de Vista était plutôt attendu pour 2010, selon le cycle de renouvellement de quatre ans chez Microsoft ; Vista est disponible pour les entreprises depuis novembre 2006. Ce développement anticipé peut être interprété comme un désaveu pour Vista qui n'a pas fait l'unanimité auprès des constructeurs et n'a pas répondu aux attentes des entreprises. Seules ses ventes de licences se portent bien grâce aux nouveaux PC qu'il équipe.
Peu de détails techniques ont filtré sur Windows 7 (anciennement Vienna). Il sera optimisé pour les écrans tactiles, gérera jusqu'à 64 coeurs, intègrera le système de gestion de fichiers (WinFS) prévu initialement pour Vista. Il disposera également d'une nouvelle interface sans la barre des tâches et le menu Démarrer, mais intégrant des menus circulaires. Comme Vista, Windows 7 existera en versions 32 et 64 bits.

Par la rédaction, ZDNet France

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ETATS-UNIS: La police évacue plus de 400 enfants d'une secte prônant la polygamie


Les enfants évacués par la police sont membres d'une secte religieuse, l'Eglise fondamentaliste des saints des derniers jours, prônant la polygamie et dont certains membres sont accusés d'abus sexuels sur mineurs.
a police du Texas a procédé, lundi 7 avril, à l'évacuation de plus de 400 enfants membres d'une secte religieuse prônant la polygamie et dont certains membres sont accusés d'abus sexuels sur mineurs.
La secte, l'Eglise fondamentaliste des saints des derniers jours (FLDS), est une communauté dissidente d'inspiration mormone installée sur une propriété de 690 hectares, avec plusieurs lotissements, une école, un dispensaire et un temple.
Accompagnés des services sociaux de l'Etat, les policiers ont évacué les enfants dans le calme, principalement des jeunes filles, après avoir reçu une plainte de l'une d'entre elles il y a quelques jours.
Celle-ci avait confié aux autorités qu'elle avait reçu des mauvais traitements et que des adolescentes de 14 ans étaient victimes de mariages forcés au "Ranch de Sion", nom du site où vivent les membres de la secte texane.

Viols sur mineurs
La FLDS est dirigée par Warren Jeffs, poursuivi dans plusieurs Etats pour polygamie et viols sur mineurs. Il est actuellement emprisonné dans l'Arizona (sud-ouest) en attendant un procès, notamment pour inceste. Il a par ailleurs été condamné dans l'Utah (ouest) à dix ans de prison pour complicité de viol sur une adolescente de 14 ans, mariée de force à l'un de ses cousins en 2001.
Le principal courant de l'église mormone a officiellement renoncé à la polygamie depuis 1890 mais il n'est pas rare que cette pratique subsiste dans certains Etats.
Les services sociaux du Texas ont placé les enfants dans plusieurs foyers d'accueil, en attendant une décision de la justice sur leur avenir.

NouvelObs.com

Arche de Zoé: Eric Breteau s'explique, Rachida Dati dément ses propos


Le président de l'Arche de Zoé, Eric Breteau, a affirmé lundi qu'il ne regrettait pas le rapatriement avorté de 103 enfants africains en France qui l'ont conduit en prison pendant plusieurs mois et assure qu'il "le referait parce qu'(il) veut faire bouger la cause du Darfour".
La ministre française de la Justice, Rachida Dati, a démenti mardi les propos d' Eric Breteau, selon lequel elle était attendue fin octobre à l'arrivée prévue en France des enfants que l'association comptait faire sortir d'Afrique, avant l'échec de l'opération.
M. Breteau a assuré lundi que son opération avait été encouragée à l'été 2007 "par des conseillers de Nicolas Sarkozy et de Bernard Kouchner (le ministre des Affaires étrangères) et qu'il était "même prévu que Cécilia Sarkozy (l'ex-première dame de France) et Rachida Dati se déplacent en personne pour accueillir les 103 enfants à l'aéroport de Vatry", dans le nord.
"C'est totalement faux et infondé. Je ne connais pas ce monsieur, je ne l'ai jamais rencontré", a dit la ministre à la radio RTL. Mme Dati assure avoir découvert l'existence de l'association Arche de Zoé lors de l'ouverture d'une enquête préliminaire par le parquet de Paris, en juillet 2007. Cette enquête a débouché sur l'ouverture d'une information judiciaire pour "exercice illégal de l'activité d'intermédiaire en vue d'adoption", "escroquerie" et "aide au séjour irrégulier de mineurs étrangers en France", et la mise en examen (inculpation) de quatre des six membres de l'association.
Dans le volet tchadien de l'affaire, les six Français avaient été condamnés à huit ans de travaux forcés à N'Djamena, une peine commuée en huit ans de prison en droit français, avant d'être graciés le 31 mars par le président Idriss Deby. S'agissant des 6,3 millions d'euros de dommages et intérêts qui demeurent dus aux familles des enfants, la ministre a fait valoir que "l'Etat français ne se substitue pas" aux personnes visées par "cette condamnation au civil", soulignant que "la France n'est pas responsable des infractions que ses ressortissant commettent à l'étranger".
"Non, je ne regrette pas l'opération, je regrette le sort de ces enfants renvoyés dans l'enfer du Darfour", a déclaré Eric Breteau sur France-Info. "Sur la légitimité de l'opération, le bien fondé d'organiser cette évacuation, je n'ai aucun regret et si c'était à refaire, je le referai parce que je souhaite faire bouger la cause du Darfour", a-t-il ajouté. Pour lui, l'objectif de l'opération était "de créer un incident international qui oblige la communauté internationale à intervenir sur le sujet du Darfour et donc, forcément, d'impliquer des politiques".
"Bernard Kouchner était parfaitement au courant de notre opération puisque j'ai rencontré personnellement son conseiller politique et qu'il a partagé mon analyse de la situation au Darfour et surtout mon analyse sur l'impact d'une telle opération qui, forcément, aurait créé une crise internationale avec le Soudan", a-t-il affirmé. Il a également dit avoir rencontré "un assistant direct de Catherine Pégard qui est une conseillère très proche du président Nicolas Sarkozy".
Eric Breteau a déploré que "les évènements du 25 octobre (l'arrestation des membres de l'équipe au Tchad, dont il faisait partie, ndlr) ont malheureusement détourné le sujet puisque, depuis lors, on ne parle que du Tchad et d'un vol d'enfants tchadiens et de l'Arche de Zoé, alors qu'on aurait souhaité parler du Darfour et de la situation des enfants au Darfour".
Il a réfuté tout lien entre l'opération et des adoptions. "Beaucoup de familles se sont proposées spontanément pour offrir un accueil à ces enfants et nous avons créé un réseau de familles d'accueil d'urgence qui avaient pour objectif de prendre en charge ces enfants le jour de leur arrivée", a-t-il expliqué. "Si certaines familles ont estimé que, dans l'avenir, elles souhaiteraient garder ces enfants, lancer des procédures d'adoption... c'est un deuxième débat beaucoup plus à long terme qui ne rentre plus dans le cadre de l'Arche de Zoé puisque l'Arche de Zoé a signé des conventions avec ces familles en expliquant bien que notre rôle était d'évacuer ces enfants et ensuite aux familles de les prendre en charge", a-t-il indiqué.
Les six Français de l'Arche de Zoé, graciés par le président tchadien après une condamnation à 8 ans de prison pour cette tentative d'exfiltration de 103 enfants, ont été libérés le 31 mars des différentes prisons françaises où ils purgeaient leur peine transformée en droit français.
Dans une procédure judiciaire distincte à Paris, quatre d'entre eux, dont Eric Breteau, ont été mis en examen pour "aide au séjour irrégulier de mineurs étrangers en France", un délit passible d'un an de prison et 15.000 euros d'amende.


© 2008 AFP

Politique-USA: Coup dur pour Hillary Clinton


Nouveau coup dur pour la candidate à l'investiture démocrate à la présidentielle américaine, Hillary Clinton.

Son principal stratège politique, Mark Penn, a démissionné dimanche après la révélation de l'engagement de la société dont il est le PDG en faveur d'un traité de libre-échange avec la Colombie. Or, l'ex-First Lady a dénoncé un tel traité durant la campagne. Vendredi, le Wall Street Journal a raconté que Mark Penn avait rencontré l'ambassadeur colombien aux Etats-Unis afin d'évoquer la signature d'un accord commercial bilatéral entre les deux pays.

L'agence de relations publiques Burson-Marsteller, que dirige Mark Penn, est en effet sous contrat avec plusieurs pays d'Amérique latine, dont la Colombie. Une fonction professionnelle qui apparaît comme étant de nature à provoquer un conflit d'intérêt avec son rôle de conseiller de campagne.

Mark Penn s'est excusé, concédant "une erreur de jugement". Mais, déjà affaibli par les résultats mitigés de la candidate jusqu'à présent, dont il était en partie tenu pour responsable, il n'avait d'autre choix que de démissionner. A deux semaines de la primaire de Pennsylvanie qui pourrait s'avérer décisive, Hillary Clinton se serait bien passée de cette péripétie.

DirectMatinPlus.com