dimanche 25 mai 2008

Colombie: Les Farc confirment la mort de leur chef


Le numéro 1 de la guérilla colombienne aurait succombé fin mars à une crise cardiaque, selon l'armée colombienne.
Le gouvernement colombien l'accuse d'avoir introduit les prises d'otage dans la guérilla.
La guérilla des Forces armées révolutionnaires de Colombie a confirmé dimanche la mort de son chef historique, Manuel Marulada. "Le grand leader est parti", a déclaré le membre du secrétariat des Farc, Timoleon Jimenez, à la chaîne de télévision vénézuélienne Telesur. Des déclarations ensuite reprises par les télévisions colombiennes. Manuel Marulanda, 80 ans, est mort d'une brève maladie, a ajouté le membre du secrétariat, qui précise qu'Alfonso Cano, considéré comme le responsable idéologique de la guérilla, en assumera désormais le commandement.

Samedi, l'armée colombienne avait annoncé le décès du numéro un des Farc, déjà donné pour mort à au moins 17 reprises. Il serait décédé le 26 mars "de mort naturelle", plus précisément d'une crise cardiaque, avait déclaré à la télévision privée Caracol le numéro deux de l'armée.

Les chef de guérilla en France ?

Avant que les Farc ne confirment l'information, le président Alvaro Uribe s'était déclaré fort mécontent de la divulgation de la mort de Manuel Marulada par le ministère de la Défense. Selon lui, des chefs de la guérilla sont en effet prêts à se démobiliser et à libérer des otages dont la Franco-Colombienne Ingrid Betancourt, "si le gouvernement (colombien) leur garantit la liberté". Ces dirigeants, avait ajouté Alvaro Uribe, "seraient remis aux autorités de France pour qu'ils puissent profiter dans ce pays de leur liberté".

Alvaro Uribe avait également rappelé son offre de payer une récompense pouvant atteindre 100 millions de dollars aux guérilleros qui désertent avec des otages. Ingrid Betancourt, 46 ans, ex-candidate à la présidentielle, est otage de la guérilla colombienne des Farc depuis plus de six ans. Ses conditions de santé sont alarmantes, selon des témoignages concordants. Les Farc ont proposé d'échanger 39 otages dits "politiques", dont Ingrid Betancourt et trois Américains, contre 500 guérilleros emprisonnés.

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